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Nouvel outil de développement d’applications internes très interessant : SharePoint Embeded

Microsoft lance une nouvelle plateforme de développement d’applications conçue pour aider les entreprises à créer des applications personnalisées qui stockent leur contenu dans leur tenant Microsoft 365. SharePoint Embedded et est disponible en avant-première publique dès aujourd’hui. Microsoft l’a révélé dans le cadre de sa présentation à l’événement ESPC (European SharePoint Conference) à Amsterdam.

On apprend aussi que Microsoft a deja utiliser cette plateforme pour ces propres applications dont Loop ! Mais aussi Microsoft Designer, l’outil graphique basé sur l’IA .

Microsoft indique que les utilisateurs peuvent utiliser SharePoint Embedded pour créer des applications qui prennent en charge un certain nombre de produits et services de la société. Il s’agit notamment de fonctions telles que la co-écriture dans Word ou PowerPoint, l’utilisation de fonctions de sécurité telles que Microsoft 365 Backup et Microsoft 365 Archive, et l’ajout du contenu d’une entreprise à l’index sémantique de Microsoft 365 qui est maintenant utilisé dans Copilot for Microsoft 365.

Pour valider ceci sur votre tenant, toutes les infos sont ici. (Pas encore dispo sur notre tenant à l’heure ou nous écrivons ce post)

Dans un billet de blog Microsoft précise les objectifs de l’outil :

Les entreprises peuvent utiliser SharePoint Embedded pour alimenter leurs applications métier, créant ainsi une expérience unifiée et familière à la fois pour les utilisateurs des applications et pour les administrateurs système chargés de gérer ces nouvelles applications. Les éditeurs de logiciels indépendants peuvent utiliser cette même technologie évolutive et performante pour fournir des fonctionnalités de gestion de contenu Microsoft 365 dans le cadre de chaque application d’entreprise qu’ils créent. Lorsqu’un ISV adopte SharePoint Embedded, les documents sont gérés au sein du locataire du client final. Les clients de l’ISV peuvent tirer parti d’un système de gestion de contenu robuste et cohérent auquel ils font déjà confiance, y compris en matière de sécurité et de conformité globales.

Microsoft prévoit actuellement une version finale de SharePoint Embedded à la mi-2024. La société facturera les entreprises en fonction de l’espace de stockage qu’elles utiliseront, ainsi que de leur volume d’appels API et de transferts de données, sans plus de précision. Mais a priori pas de licences utilisateur Microsoft 365 supplémentaires, chose devenu rare ces derniers temps 🙂

Suppression programmée de Business Connectivity Services pour Microsoft 365

En ce début de semaine Microsoft a annoncé que d’ici un an les services Business Connectivity pour Microsoft 365 seront supprimés… Le calendrier exact sera le suivant :

  • 8 janvier 2024 : le blocage commence pour les nouveaux tenants Microsoft 365, ainsi que pour les « tenants qui n’ont pas utilisé la fonctionnalité depuis le 30 octobre 2023 ».
  • 30 septembre 2024 : « Business Connectivity Services est entièrement retiré de Microsoft 365 ».

Pour rappel Business Connectivity pour Microsoft 365, est une fonctionnalité de SharePoint Online qui permet aux utilisateurs de créer des connexions avec des sources de données externes, telles que des bases de données SQL, des services web, des services WCF (Windows Communication Foundation), etc. Cela permet aux utilisateurs d’accéder, de modifier et de mettre à jour des données externes directement depuis SharePoint

Ce que Microsoft entend par « entièrement retiré », c’est qu’il ne sera plus possible pour les administrateurs d’activer Business Connectivity Services via les paramètres ou PowerShell et Microsoft prévoit de mettre fin à Business Connectivity Services pour tous les tenants de Microsoft 365.

Attention, cette fin de Business Connectivity Services ne s’applique qu’aux services SharePoint de Microsoft 365. Microsoft continue de prendre en charge les Business Connectivity Services avec ses anciens produits SharePoint Server sur site. Elle restera prise en charge dans SharePoint Server 2016 et SharePoint Server 2019 jusqu’à ce que ces produits atteignent leur date de fin de support soit le 14 juillet 2026.

Les utilisateurs de Microsoft 365 sont encouragés à passer à Power Apps pour remplacer Business Connectivity Services avant sa date d’expiration. Power Apps dispose également d’une plateforme de données avec des connecteurs pour les applications, appelée « Microsoft Dataverse« , selon cette description du document Microsoft sur Power Apps. Mais fatalement, cela ne sera pas gratuit, puisque la prise en charge via Power Apps nécessite la licence Premium, qui coute une vingtaine d’euros en plus...

Comment faire grossir le Store Microsoft ?

Si vous êtes allés faire un tour sur le Microsoft Store récemment et qui vous pris l’idée de comparer ceci à l’App Store ou au Google Play, vous avez sans doute été consterné devant le peu de nouvelles activités présentes… Rassurez-vous (ou pas) Microsoft est conscient du problème et il ne date pas d’hier. Alors à l’occasion de sa grande messe développeurs mardi soir, la Build, l’éditeur a annoncé plusieurs choses pour faire… ce qui apparait comme « du remplissage ».

La certification des applications Win32 sera simplifiée ou comment remplir le store « des vieilles » apps 🙂

Ce n’est pas nouveau, le Microsoft Store prend également en charge les programmes Win32 « classiques ». Pour ceux qui développent et maintiennent des projets Win32, Microsoft a annoncé une série de tests de certification qui peuvent être exécutés hors ligne. Elle fournira également des conseils utiles pour résoudre les problèmes de certification susceptibles d’empêcher l’application d’atterrir dans le Microsoft Store. Selon Microsoft, cette nouvelle suite de tests donnera aux développeurs plus de chances de réussir leur inscription dans le Microsoft Store et réduira de moitié le délai de certification. En savoir plus sur les nouveaux outils de certification ici.

La soumission d’applications Android pour Windows 11 est désormais disponible pour tous

Les développeurs d’applications Android peuvent désormais soumettre leurs projets pour une distribution sur les appareils Windows 11 sans restriction et atteindre plus de clients en publiant leurs jeux ou applications dans l’Amazon Appstore pour rappel. Les applications approuvées fonctionneront sur les appareils Windows 11 compatibles à l’aide du sous-système Windows pour Android, qui est basé pour rappel sur Android 13.

Microsoft recommande aux développeurs Android de préparer leurs applications pour une expérience de test et de publication fluide en consultant les ressources pour développeurs disponibles qui expliquent en détail comment une application doit gérer le redimensionnement de la fenêtre et mettre en œuvre le mappage d’entrée natif dans le nouveau facteur de forme.

Enfin (c’est à notre avis le point le plus interessant de ces annonces) : de nouvelles fonctionnalités pour les applications web progressives (PWA)

Microsoft ré-affirme que les applications web progressives restent une priorité absolue pour l’entreprise, et a donc préparé plusieurs améliorations notables pour améliorer l’expérience des développeurs et des utilisateurs. L’éditeur n’a guère le choix dans sa stratégie si il veut penser un peu sur le développement des applications mobiles qui sont le coeur des développements depuis de nombreuses années et se concentrent sur iOS et Android…

Les PWA publiées dans le Microsoft Store prendront bientôt en charge les API Digital Goods qui permettent les achats in-app et rationalisent le paiement. En outre, Microsoft souhaite toucher davantage d’utilisateurs grâce à la prise en charge des widgets Windows et des applications web dans la barre latérale d’Edge.

Les développeurs peuvent en apprendre davantage sur la création et la publication d’applications web modernes, riches en fonctionnalités et progressives à l’aide de Pwabuilder, le projet open-source de Microsoft guidé par la communauté (mais dont l’évolution n’est pas « manisfeste » (les initiés comprendront ce petit humour geek :))

IA pour les développeurs : Amazon rend gratuit CodeWhisperer

Dans cette course à qui intègrerait plus d’Intelligence Artificielle dans ses offres, Amazon ne souhaite pas se laisser distancer. A défaut d’un partenariat avec OpenAI, comme c’est le cas de Microsoft, ce qui lui donne aujourd’hui une avance considérable sur le marché en particulier sur son rival Google, Amazon lui rend son produit d’aide au développeurs indépendants CodeWhisperer gratuit et cerise sur le gâteau, il fonctionnera y compris pour les personnes n’utilisant pas le cloud AWS.

Amazon a lancé CodeWhisperer en avant-première l’année dernière, que les développeurs peuvent utiliser dans divers environnements de développement intégrés (IDE), comme Visual Studio Code, pour générer des lignes de code sur la base d’une invite textuelle. Alors qu’il n’était à l’origine disponible que pour les clients d’Amazon Web Services, la nouvelle version gratuite devrait le rendre beaucoup plus accessible aux développeurs qui n’utilisent pas AWS.

Cet outil est un concurrent direct de GitHub Copilot, facturé de son coté 10$ par mois. Si le produit de Microsoft, basé sur OpenAI est tout bonnement bluffant, les avis sur celui d’Amazon ne sont pas aussi bons en moyenne, mais à 0€ qui va s’en plaindre ? Le grand perdant, une fois de plus dans cette course à l’IA est sans doute Google qui dispose également de son propre outil « AlphaCode », mais il est encore en phase de test privée…

Pour en revenir au produit d’Amazon, parmi les ponts mis en avant, il est doté de fonctions d’analyse de la sécurité qui permettent d’identifier les vulnérabilités dans le code d’un développeur, tout en proposant des suggestions pour aider à combler les lacunes de sécurité qu’il découvre. CodeWhisperer prend en charge plusieurs langages, dont Python, Java, JavaScript, TypeScript et C#, ainsi que Go, Rust, PHP, Ruby, Kotlin, C, C++, Shell scripting, SQL et Scala.

Une petite vidéo Amazon pour la mise en oeuvre avec Visual Studio Code :

IA : Microsoft annonce le SDK Semantic Kernel

Microsoft vient d’annoncer la prévision du kit de développement « Semantic Kernel ». Logiquement ce dernier est dispo en Open Source sur GitHub. Le Semantic Kernel est donc un kit de développement logiciel (SDK) léger qui facilite l’utilisation d’éléments tels que ChatGPT d’OpenAI dans les applications, selon John Maeda, vice-président de Microsoft chargé de la conception et de l’intelligence artificielle, il fonctionne avec les langages de programmation conventionnels, avec une prise en charge actuelle en beta de « C# et Python ». Microsoft envisage d’ajouter la prise en charge de TypeScript et d’autres langages dans un futur proche.

Semantic Kernel, qui a débuté en tant que projet d’incubation interne à Microsoft, il prend actuellement en charge le modèle GPT-4 d’OpenAI et le service Azure OpenAI. Ses capacités peuvent être intégrées dans n’importe quel type d’application et peuvent se connecter à des sources de données et à des services externes. Semantic Kernel se distingue également par le fait qu’il permet aux développeurs d’utiliser des prompts complexes, ce qui peut s’avérer problématique lorsqu’on travaille avec de l’IA

« Ainsi, imaginez que vous puissiez facilement créer des invites complexes, des invites à multiples facettes, des invites qui font toutes sortes de choses comme se connecter à du code natif. Ce genre de choses est offert gratuitement avec Symantec Kernel » – John Maeda.

Ce SDK peut être en réalité considéré comme un ensemble de bonnes pour ajouter une IA riche en sémantique aux applications existantes. Ainsi la source GitHub comprend quelques exemples de codes modèles que les développeurs peuvent essayer. Il existe une capacité de « résumé de chat simple » pour les applications. Un exemple de code « Book creator » permet aux applications de créer des aperçus de livres. Il existe également un modèle de code de connecteur de base qui peut être utilisé pour « s’authentifier et se connecter à une API ».

Nous reviendrons lors du prochain Briefing sur les IA conversationnelles et leurs usages.

GitHub Copilot disponible pour les entreprises

Microsoft a annoncé que GitHub Copilot est maintenant disponible pour les entreprises. Jusqu’à présent, Copilot n’était disponible que pour les particuliers. Nous vous en parlions dans le Blog et lors du Briefing Calipia de Juin 2022. Pour rappel cet assistant vraiment impressionnant issu d’OpenAI Codex permet de proposer du code directement et selon Microsoft aide les développeurs à coder 55 % plus vite. Il est disponible sous forme d’extensions dans plusieurs IDE, notamment Visual Studio Code, Visual Studio, etc.

GitHub Copilot for Business offre tout ce que le plan Individuals propose. En plus de ce qui est déjà proposé avec l’abonnement individuel, le plan Business offre des fonctionnalités de gestion des licences à l’échelle de l’entreprise, et la prise en charge des proxy. Copilot for Business coûte 19 dollars par utilisateur et par mois.

Outre Copilot for Business, Microsoft a également annoncé « un modèle OpenAI plus avancé et de nouvelles capacités » pour que les entreprises puissent en tirer « de plus grands avantages. » Les nouvelles capacités comprennent :

  • Un modèle d’IA plus puissant : De nouveaux algorithmes de modélisation améliorent la qualité des suggestions de code.
  • Filtrage des vulnérabilités de sécurité basé sur l’IA : GitHub Copilot bloque automatiquement les suggestions de code non sécurisées courantes en ciblant des problèmes tels que les informations d’identification codées en dur, les injections SQL et les injections de chemin.
  • Prise en charge des proxy VPN : GitHub Copilot fonctionne avec les VPN, y compris avec les certificats auto-signés, afin que les développeurs puissent l’utiliser dans n’importe quel environnement de travail.
  • Inscription simple : Toute entreprise peut acheter rapidement des licences Copilot for Business en ligne et attribuer

Power Apps accessible en paiement à l’usage

La famille Power Apps est un composant essentiel de l’offre Microsoft pour les entreprises, qui permet de développer en mode Low Code/No Code des applications métiers personnalisées, sans (trop !) de connaissances de développement. Microsoft investit lourdement sur cette composantes depuis plusieurs années, avec quelque succès puisqu’en août 2021, Gartner a classé Microsoft dans le quadrant des Leaders de son « Magic Quadrant for Enterprise Low-Code Application Platforms ».

Pour permettre d’en développer l’usage au sein des entreprises, Microsoft a entamé une stratégie de baisse de prix des services associés, diminuant au cours des dernières semaines les tarifs jusqu’à 50%. Profitant d’Ignite, Microsoft vient également d’introduire une nouvelle modalité, de paiement à l’usage (Pay As You Go) pour les Power Apps. Les clients auront désormais la possibilité d’acheter le plan Power Apps par application avec une souscription Azure, en plus des plans existants de souscription Power Apps par utilisateur et par application déjà disponibles. Cette nouvelle modalité devrait d’une part contribuer à simplifier le licensing pas toujours simple des Power Apps, et d’autre part rendre moins onéreuse la mise en oeuvre de solutions construites avec ces éléments.

AWS : disponibilité du service de localisation multi-source

Amazon Web Services (AWS) a annoncé la disponibilité générale d’Amazon Location Service, une nouvelle offre qui permet aux entreprises d’ajouter plus facilement des fonctionnalités de localisation à leurs applications. Cette offre se veut être très simple à utiliser tout en gérant la confidentialité ou la sécurité des utilisateurs. Les données, provenant des fournisseurs de services de localisation (LBS) Esri et HERE Technologies, peuvent fournir des cartes, des points d’intérêt, la planification d’itinéraires, le géocodage, le géofencing et le suivi des actifs. Autant d’applications qu’il est actuellement bien sur possible de réaliser avec les services de Google, Microsoft ou même ceux d’Apple, mais qui reste mono-source. Pour se démarquer, AWS insiste sur trois éléments :

  • La simplicité de mise en oeuvre, en particulier dans le cadre de fournisseurs de cartographie multiples
  • Le coût
  • La confidentialité

Le service fournit également une API unique qui fonctionne avec tous les fournisseurs LBS, ce qui permet aux clients de passer facilement de l’un à l’autre pour différents cas d’utilisation ou régions plus ou moins bien couverte par une des offres. Plus précisément, il permet une telle variation sans qu’il soit nécessaire d’embarquer de nouveaux fournisseurs ou de mettre en place une infrastructure distincte. Amazon Location Services s’intègre aux autres offres de la société, notamment Amazon CloudWatch, AWS CloudTrail et Amazon EventBridge. Il s’intègre également à AWS Identity, Access Management (IAM) et Amazon Cognito pour ce qui est de la mise en place de solutions plus sécurisées.

Concernant la confidentialité des données, Amazon insiste sur le fait que les conditions de licence associées à Amazon Location Service n’accordent pas à l’entreprise ou à des tiers le droit de vendre ou d’utiliser les données de localisation d’un client à des fins publicitaires. On s’en doutait mais bon…

Build 2021 : pléthore de nouveautés pour les développeurs

MyBuild - Your home for Microsoft Build

Microsoft a annoncé une pléthore de nouvelles fonctionnalités pour sa plateforme de cloud computing et ses services associés. Un petit résumé des points les plus marquant selon nous.

On commence par les outils de développements :

  • Visual Studio 2019 16.10 est maintenant disponible avec de nouvelles fonctionnalités IntelliSense, des outils de test et Git, et des fonctionnalités de conformité pour C++.
  • .NET 6 Preview 4 est maintenant disponible et contient de nombreuses améliorations. Les développeurs d’applications multi-plateformes peuvent maintenant utiliser l’interface utilisateur d’applications multiplateformes .NET (.NET MAUI) directement dans Visual Studio. Coté développeurs Web Microsoft annonce qu’ils pourront tirer parti des applications hybrides ASP.NET Blazor. Pour rappel, Blazor est une infrastructure permettant de créer une interface utilisateur Web interactive côté client en .net et d’utiliser C# au lieu de Javascript (et de partager plus simplement la logique entre client et serveur, comme on peut le faire en Javascript avec Nodejs par exemple).
  • Toujours côté .net Microsoft annonce la prise en charge d’Apple Silicon et de Windows Presentation Foundation (WPF) sur ARM64 (Windows ARM).
  • Microsoft propose aussi des images de conteneur plus petites (qui ont une empreinte mémoire moindre) et des API Web pouvant être utilisées pour créer des microservices plus petits donc et on imagine plus rapides.

Côté services Azure toujours pour les développeurs :

  • les services d’applications Azure sont désormais compatibles avec Azure Arc (services d’administration centralisée de services multicloud et hybrides), ce qui signifie qu’ils peuvent aussi désormais être déployés sur des clusters Kubernetess.
  • Open Service Mesh (OSM) est désormais disponible en beta (qui est pour rappel un maillage de services cloud natif gratuit et open source développé par Microsoft qui s’exécute sur Kubernetes). Ce module complémentaire permet une gestion et une sécurité plus efficaces des clusters Kubernetes compatibles avec Azure Arc.
  • Azure Kubernetes Services (AKS) sur Azure Stack HCI est maintenant disponible. Grâce à cela, le déploiement de clusters Kubernetes vers des environnements sur site est plus simple. On retrouve également sur Azure Stack HCI un nouveau mécanisme de surveillance multi-clusters.
  • Azure Security Center peut désormais afficher les résultats d’une analyse de conteneur à l’aide des actions GitHub pour une meilleure traçabilité.
  • Vous en rêviez, la version 0.4 d’Azure Bicep est dispo. Pour rappel, il s’agit d’un langage déclaratif open source pour le déploiement de ressources. On peut donc utiliser Bicep au lieu de JSON pour développer les modèles Azure Resource Manager (modèles ARM). Microsoft annonce que cette nouvelle version facilite la gestion et la validation des bases de code.
  • Deux mises à jour sur Azure IoT sont aussi disponibles. Tout d’abord, les capacités d’imbrication dans Azure IoT Edge qui permettent aux fabricants de consolider les données provenant de divers systèmes et de les transmettre en toute sécurité dans le cloud. Deuxièmement, Azure IoT Edge pour Linux sur Windows est aussi proposé en version finale, ce qui permet de tirer parti à la fois de Windows et de Linux au lieu d’opter pour l’un des deux seulement.
  • Enfin, Microsoft et Elastic ont annoncé travailler ensemble pour publier une expérience native sur Azure. L’intégration est actuellement en phase beta et permet d’utiliser les capacités de recherche et de visualisation à partir du portail Azure.

Nous reviendrons sur une partie de ces éléments lors du Briefing.

Microsoft : le « project Reunion » est enfin disponible mais en version très limité

projectreunion

Nous vous en parlions sur le blog Calipia en mai 2020, lors de la Build de l’année dernière, Microsoft avait annoncé le Projet « Reunion », projet devant permettre de réunir la Universal Windows Platform (UWP) et les applications Win32 en découplant les API du système d’exploitation lui-même et en les rendant disponibles pour être utilisées ensemble sans avoir besoin de la dernière version de Windows 10. Un moyen crucial pour l’entreprise d’étoffer le catalogue des applications Windows « moderne ». Aujourd’hui, la version initiale du projet est disponible en version 0.5.

Cette version initiale vient avec quelques limitations, mais elle a déjà un travail de base important effectué. Elle prend en charge WinUI 3, WebView 2 et .NET 5, de sorte que vous pouvez déjà créer des applications de bureau avec toutes ces technologies avec une prise en charge de la version de Windows remontant jusqu’à la version 1809 de Windows 10. Avec Project Reunion, vous avez accès aux fonctionnalités Win32 ainsi qu’aux « technologies et fonctionnalités modernes de Windows », qui sont généralement conçues autour de l’UWP.

Mais attention c’est ici une version assez limitée pour ne pas dire plus :

  • Vous ne pouvez pas encore construire des applications autonomes, donc non encapsulé dans le Runtime du « Project Reunion », cette prise en charge indiquée dans les plans de l’éditeur est pour plus tard cette année sans qu’aucune date ne soit connue actuellement.
  • Vous ne pouvez également créer que des applications de bureau traditionnelles, et non des applications UWP.
  • Il n’y a pas de support pour les applications multifenêtres – alors même que ces fonctionnalités soient officiellement disponibles dans la version 0.5 actuelle. Microsoft a limité intentionnellement les fonctionnalités dans cette version dites « stable » et à donc supprimer les moyens d’utiliser les fonctions encore trop instables.

Microsoft a également mis en avant un certain nombre de partenariats qui permettront d’intégrer Project Reunion à d’autres plateformes. L’un d’entre eux est la plate-forme Uno, qui permet aux développeurs de porter des applications basées sur WinUI sur plusieurs plates-formes, notamment WebAssembly, Android et iOS.

Pour commencer à utiliser Project Reunion, vous aurez besoin de Visual Studio 16.10 Preview ou d’une version plus récente, et de l’extension Project Reunion 0.5. Vous pouvez suivre ces étapes pour configurer tout cela.

Il est impératif pour Microsoft d’étoffer le plus rapidement possible son catalogue applicatif Windows dit « Modern », il en va de la crédibilité et de l’adhérence à son OS Windows face aux concurrents de plus en plus menaçant tels que ChromeOS et les alternatives mobiles bien entendu : iOS et Android. Ne pas oublier aussi la plateforme Apple avec ses processeurs maison qui risque bien de changer les cartes dans les années à venir compte tenue des rapports prix / performance. Il serait bête que six mois après le lancement de la plateforme M1, cette dernière dispose de plus d’applications natives que celles sous UWP qui existe depuis… 2012 (introduite avec Windows 8).. et nous en sommes pas loin ! A moins que la « Windows+Office Company » ne devienne plus rapidement encore la « Teams + Azure Company »…

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