Archives de Catégorie: Matériel

Nouveaux périphériques Teams chez Lenovo

Lenovo a annoncé son intention de lancer de nouveaux périphériques dédiés à l’utilisation de Teams :

  • L’écran intégré ThinkSmart View Plus : écran autonome de 27 pouces
  • La barre de son ThinkSmart One
  • Une console

Commençons par l’écran

Les utilisateurs de cet écran pourront participer au chat Microsoft Teams et utiliser les fonctions de calendrier et de fichiers Teams. Techniquement cet écran est un matériel autonome donc et équipé du chipset Qualcomm QCS8265. Il pourra également être connecté à un PC pour être utilisé comme un moniteur standard ou pour partager des contenus entre l’écran et le PC (mais dans ce cas cela risque de faire un peu cher pour cet usage…). L’écran est tactile et prend en charge le multi-touch et comprendra un stylet et une application de tableau blanc pour écrire et partager des notes au sein d’une réunion Teams. Il comprend également une caméra IRGB 4K et sa propre barre de son avec deux haut-parleurs et quatre microphones.

L’écran peut être utilisé dans un lieu de travail flexible, où les utilisateurs peuvent y accéder pour participer à une réunion ou à un chat Microsoft Teams. Lorsqu’une personne quitte le lieu de travail, l’écran peut supprimer son compte personnel pour une meilleure sécurité. Un mini surface hub en quelque sorte. Interessant pour de toutes petites salles de réunion.

Lenovo annonce sa mise en vente à la mi-2023 au prix de 2 345 dollars.

La barre de son

Lenovo a également révélé que la barre de son ThinkSmart One, annoncée précédemment, sera mise en vente dans le monde entier en février au prix de 2 899 $. Cette barre de son est destinée aux petites et moyennes salles de réunion et est équipée de deux haut-parleurs de 15 watts, de sa propre caméra, d’un processeur Intel Core de 11e génération et de huit microphones. Elle prend en charge Microsoft Teams mais aussi Zoom.

Une console

Enfin l’entreprise annonce également une console de gestion des réunions Teams, disponible en mars pour 3100 $

Résultats : Intel déçoit fortement

Intel publiait hier ses résultats trimestriels. Contrairement à ceux de Microsoft ou encore Tesla, les résultats d’Intel sont mauvais. Le chiffre d’affaire pour le dernier trimestre à 14 Milliards de dollars, en chute libre de 32 % tout de même d’une année sur l’autre… Au global sur toute l’année, le CA chute de 24% bien au dela des prévisions des analystes.

La baisse de la demande en semi conducteurs du en partie à la baisse des ventes de PC (env 28% au quatrième trimestre selon IDC) y est pour quelque chose. Autre point d’inquiétude : la trésorerie d’exploitation d’Intel a diminué à 7,7 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2022, contre un record de 24,1 milliards de dollars au cours de la même période de 2021. Dans le même temps, les dépenses ont augmenté pour atteindre 19,1 milliards de dollars contre 11,6 milliards de dollars un an plus tôt…

Coté prévision c’est pas tout rose non plus : Intel a déclaré s’attendre à un chiffre d’affaires de 10,5 à 11,5 milliards de dollars pour le premier trimestre, ce qui est bien inférieur aux 13,9 milliards de dollars prévus par Wall Street. Elle a également déclaré qu’elle pourrait enregistrer une perte ajustée de 15 cents par action à zéro pour le trimestre, alors qu’elle prévoyait un bénéfice par action de 24 cents. Dans ce contexte, les actions d’Intel Corporation ont chuté de 9,7% dans les échanges d’après-bourse. A l’inverse de Tesla qui gagnait hier 9,5% avec ses résultats.

A l’occasion de la présentation des résultats, le CEO Pat Gelsinger a déclaré :

« En 2023, nous continuerons à naviguer sur les défis à court terme tout en nous efforçant de respecter nos engagements à long terme, notamment en fournissant des produits de premier plan ancrés sur des plateformes ouvertes et sécurisées, alimentés par une fabrication à l’échelle et suralimentés par notre incroyable équipe.« 

Pas sur que cela rassure les investisseurs tant cette promesse a été mainte et mainte fois répétée…

Microsoft abandonne le Surface Duo mais préparerait un nouveau smartphone Surface…

Nous vous en parlions dès son lancement et tout au long de son existence (lire les différents articles ici). Nous vous prédisions aussi son avenir… Vu son prix en particulier mais pas que. Décidément, après le projet « courrier », la Surface Neo, abandonnée elle aussi et maintenant Surface Duo, le double écran, n’est pas synonyme de succès pour Microsoft. Si on couple ceci avec les smartphones c’est encore plus criant.

Mais si l’on en croit les rumeurs, Microsoft na pas encore dit son dernier mot sur les smartphones Android, et selon Windows Central, l’entreprise envisage d’élargir sa gamme de smartphones avec davantage d’appareils présentant des facteurs de forme traditionnels histoire d’offrir « une expérience optimale avec les technologies Office embarqués« … en fournissant un voir plusieurs smartphones avec cette fois un simple écran.

En plus de sortir un smartphone Surface Android plutôt de moyenne gamme voire entrée de gamme (espérons que les prix iront avec), Microsoft veut resserrer les liens entre Windows et l’OS mobile de Google. L’entreprise travaille sur le projet « Perfect Together » pour créer un meilleur « écosystème » entre deux systèmes d’exploitation et offrir une expérience similaire à celle de l’iPhone avec ses nombreuses intégrations dans macOS (pour rappel l’application Phone Link ne fonctionne qu’avec les appareils Samsung, pas même avec le Surface Duo … peut-être aussi pour cela que le fondateur et ancien employé de la société, Bill Gates préfère utiliser des Samsung comme il le rappelait la semaine dernière avec le Flip 4).

Fin de support des Surface Hub première version

2015 Microsoft lançait après de reports successif de livraisons ses premières Surface Hub avec deux variantes : – Surface Hub 55 et Surface Hub 84 (qui différaient par les tailles d’écran en pouces et le poids !). Ces appareils géants ont été conçus pour servir d’outils de collaboration numérique pour les entreprises et les écoles. Depuis hier, le 30 novembre 2022, Microsoft met fin au support de ces deux machines. L’entreprise n’expédiera plus de nouveaux firmwares et pilotes, laissant les appareils uniquement avec des mises à jour du système d’exploitation.

A l’époque la machine était vraiment très innovante sur le marché en proposant des caractéristiques intéressantes, comme un écran tactile multipoint de 100 points et la prise en charge de trois entrées simultanées avec le Surface Pen. Il fonctionnait avec des processeurs Intel Core i7 / i5 de quatrième génération (donc pas besoin de le dire, ne comptez pas passer à Windows 11 sur ces machines 🙂 ) L’éditeur proposait pour équiper la bête, et une version spécifique de Windows 10 appelée Windows 10 Team. La version 84 pouces disposait d’un écran 4K 120Hz (pas mal du tout pour l’époque), tandis que le modèle plus petit de 55 pouces offrait du Full HD 120Hz. La ou les choses piquaient un peu plus c’est au niveau du prix proposé : 24 000 € à l’époque…

Mais malgré des prix élevés et plusieurs retards, [a demande pour le Surface Hub original avait dépassé les attentes de l’entreprise avec de grosses commandes. Finalement, il faudra attendre beaucoup plus tard, en 2020 pour l’entreprise renouvelle la gamme avec les Surface Hub 2S, beaucoup plus élégantes. Entre temps pas mal de nouveaux produits avait été développés par des concurrents / Partenaires, comme la solution française Kickle à l’époque.

La Surface Hub originale n’est pas le seul appareil Surface que Microsoft a cessé de prendre en charge le mois dernier. Il y a quelques jours, la Surface Go de première génération avec 4G faisait parti de cette liste. Le 27 décembre prochain se sera le tour de la Surface Laptop 2.

Intel passe aux « achats intégrés »…

On pensait la chose réservée aux applications, en particulier les apps mobiles, et bien non ! Intel va proposer ce type de fonctions pour ses processeurs !

Avec les nouveaux processeur Xeon prévu pour 2023 (la série Sapphire Rapids) Intel annonce qu’il mettra en oeuvre un nouveau service : Intel On Demand qui permettra de débloquer à protériori par choix de l’utilisateur (en soft donc) certaines fonctionnalités comme : Software Guard Extensions, ou SGX, Quick Assist Technology, Dynamic Load Balancer, Data Streaming Accelerator, ou encore In-Memory Analytics Accelerator) en payant donc un supplément.

C’est une pratique courante sur le logiciel, popularisé par les apps mobile, un peu moins sur du matériel, même si il y a quelques années Tesla avec expérimenté la choses sur les batterie de ses véhicules : on pouvait « débloqué » la capacité supplémentaire de 15 Kw quandd même par le simple achat d’une option… Il ya quelques temps certains constructeurs de boitiers photos/Vidéos avaient fait de même en débloquant des limites d’enregistrement ou de nouveaux formats moyennant finance, mais c’était en général lié à des royalties supplémentaires que devait s’acquitter le constructeur.

Pour justifier une telle pratique le discours est toujours le même : « ne faire payer que pour des fonctionnalités que l’on utilise réellement », Mais c’est vrai que c’est plus délicat lorsque l’on se dit, pour un processeur, que nous avons déjà acheté le matériel et qu’en plus il faut payer un suppléments pour utiliser toutes les fonctionnalités…

Cette idée de fonctionnalités optionnelles pour les puces est pour le moment limitée aux Xeon, mais pourquoi ne pas la généraliser demain pour les PC, les cartes graphiques, le nombres de coeurs, etc… Espérons que cela ne donne pas des idées aussi dans d’autres produits plus grands public 🙂

Faut-il se réjouir des progrès technologiques…

Ce n’est pas de la science fiction : on apprenait hier que Le département de la police de San Francisco (SFPD) envisageait de déployer des robots pour tuer les suspects qu’il considère comme une menace sérieuse pour le public ou les policiers.

Ils viennent sérieusement de déposer une proposition en faveur de cette politique (vous pouvez accéder à cette dernière en suivant ce lien en PDF) auprès du conseil des superviseurs de San Francisco.

Ce conseil des superviseurs a d’abord tenté de restreindre l’autorité du SFPD à l’utilisation des robots comme simple objet d’intimidation, ce qui pouvait être suffisant, mais pas pour la police de San Francisco qui a finalement précisé saa demande initiale d’armer purement et simplement les robots les robots par :

« Utiliser une option de force mortelle lorsque le risque de perte de vie pour les membres du public ou les officiers est imminent et l’emporte sur toute autre option de force ».

Et la demande a finalement été approuvée par ce comité… car :

« il pourrait y avoir des scénarios où le déploiement de la force létale était la seule option. »

Sans surprise, le projet a été critiqué par les défenseurs des droits de l’homme et Tafanei Moyer, l’avocat principal du « Committee for Civil Rights of the San Francisco Bay Area », opposé à ce projet, a déclaré :

« Nous vivons dans un avenir dystopique, où nous débattons de la question de savoir si la police peut utiliser des robots pour exécuter des citoyens sans procès, sans jury et sans juge ». « Ce n’est pas normal. Aucun professionnel du droit ou résident ordinaire ne devrait continuer comme si c’était normal ».

Du bon sens mais bon… même si les choses sont loin d’être faite, à suivre d’autant que ces mêmes robots (non armés) sont déjà les fidèles compagnons de la Police de San Francisco : Le SFPD dispose actuellement de 17 robots dans son arsenal, dont 12 sont pleinement fonctionnels. Les robots sont télécommandés et sont généralement utilisés pour des enquêtes et des tâches telles que le désamorçage de bombes potentielles, la surveillance de zones qui pourraient être dangereuses pour les offres de la police.

Après demain, n’en doutons pas, certains jugerons qu’il faudrait aussi accompagner les instituteurs de robots tueurs pour éviter les tueries de masse dans les établissements scolaire ?

Des processeurs ARM enfin disponibles pour les VM Azure

Microsoft a confirmé que les processeurs ARM, en particulier ceux développés par Ampere Computing, alimenteront désormais plusieurs machines virtuelles Azure, notamment des serveurs web, des bases de données open-source, des serveurs de jeux, des serveurs multimédias.

Après avoir adopté presque toutes les distributions Linux populaires comme OS cible pour ces VM, la plateforme Azure VM accueille désormais l’architecture ARM. Dans un premier temps ces services seront disponibles en preversion (Beta) dans les régions Azure de l’Ouest des États-Unis, du Centre Ouest des États-Unis et chez nous en Europe de l’Ouest. Ampere Computing, une startup spécialisée dans les processeurs pour serveurs, avait annoncé l’année dernière qu’elle avait signé un partenariat avec Microsoft mais aussi et le géant chinois Tencent (le T des BATX…).

Les machines virtuelles actuellement disponibles en beta prennent en charge Ubuntu, CentOS, mais aussi Windows 11 Professional et Enterprise Edition, en version ARM. Est-ce un signe d’une meilleure prise en charge d’ARM par Microsoft côté client et d’une diversification annoncée de fournisseur (Seul Qualcomm fournissait, timidement, des processeurs pour Windows ARM actuellement ) ? Microsoft a annoncé que Azure devraient bientôt prendre en charge plusieurs autres systèmes d’exploitation tels que Red Hat Enterprise Linux, SUSE Linux Enterprise Server, Debian, AlmaLinux et Flatcar sous AR.

Une pique pour Intel : Microsoft a indiqué que les VM Azure, avec les processeurs Ampere Altra basés sur Arm, offriront un rapport prix/performance jusqu’à 50 % supérieur à celui des VM comparables basées sur x86. L’entreprise cible dans un premier temps des services relativement classques, qui étaient déjà disponibles via des processeur ARM chez AWS et GCP (Google Cloud Platform) : les serveurs web, les serveurs d’applications, les bases de données open-source, les serveurs de jeux, les serveurs de médias, etc.

Les nouvelles machines virtuelles peuvent être configurées avec jusqu’à 64 vCPU, et ont la possibilité d’opter pour des tailles de machines virtuelles avec des configurations de mémoire de 2GiB, 4GiB, et 8GiB par vCPU. Elles disposeront d’un réseau allant jusqu’à 40 Gbps. Un stockage SSD local haute performance est aussi disponible en option.

Nous reviendrons lors du prochain Briefing Calipia sur le sujet ô combien sensible actuellement de l’évolution des processeurs.

Investissement d’Intel dans RISC-V : pourquoi est-ce important ?

La société a annoncé la semaine dernière un « fonds d’innovation » qui mise sur quelques technologies clés, dont le RISC-V, un jeu d’instructions libre et gratuit, prometteur pour les systèmes à faible consommation et les systèmes embarqués, des marchés qui devraient connaître une croissance significative au cours des prochaines années. Ces investissements sont clés pour Intel qui n’avait pas pris au sérieux la menace ARM qui était là depuis des années mais qui a tout emporté avec le boom de la mobilité et de la nécessité d’avoir des processeurs à très faible consommation. Certes ces processeurs n’étaient pas des monstres de puissance, face aux processeurs x86 de l’époque, mais ils répondaient à un besoin : l’autonomie. On connait la suite pour le fondeur de Santa Clara…

Alors l’entreprise ne veut pas répéter ses erreurs, et se lance dans des investissements sur ce qui peut être le coup d’après, à savoir la technologie RISC-V, Il n’est pas le seul, le chinois Huawei investi lui aussi dessus avec l’objectif de desserrer l’étau des américains sur l’accès à la technologie d’ARM. Intel débourse ainsi un milliard de dollars.

L’annonce d’Intel arrive à un moment où l’un de ses principaux concurrents, Arm, est dans la tempête alors que son acquisition par Nvidia, évaluée à 80 milliards de dollars, contestée par les autorités de réglementation du monde entier et a finalement échoué. Finalement Arm semble se diriger vers une introduction en bourse, un processus qui sera long et prendra de nombreux mois. Pendant ce temps il y aura sans doute un petit flottement en interne d’ARM set sans doute quelques départs avec de beaux paquets de Stock Options, du coup cela donne à Intel une petite ouverture pour accélérer sur l’innovation.

Qu’est-ce que le RISC-V et pourquoi cet investissement ?

Le RISC-V est relativement nouveau, puisqu’il a été développé à l’UC-Berkeley il y a un peu plus de dix ans. En tant que jeu d’instructions, il est assez réduit, et les puces qui l’utilisent ont tendance à être plus petites que les conceptions ARM concurrentes. Pourtant, le RISC-V est immature par rapport aux jeux d’instructions ARM, qui ont été affinés au fil des décennies grâce aux commentaires d’une myriade de clients dont Samsung, Apple, Nvidia et autres. Bien que RISC-V ne soit pas tout à fait prêt à concurrencer les smartphones basés tous sur ARM, il a commencé à faire des percées dans les systèmes embarqués, l’autre marché phare d’ARM. Intel fait donc le pari d’après smartphone : l’IoT et son besoin de puces plus simples, plus petites et encore moins puissantes qui promettent d’être dans tout, des villes aux ampoules intelligentes en passant par les automobiles.

La production a déjà largement commencée ailleurs. Le fournisseur de RISC-V Andes Technology a déclaré que plus de 3 milliards de SoC utilisant sa propriété intellectuelle ont été expédiés l’année dernière. Si le pari s’avère payant, Intel acquerra de l’expérience dans la fabrication de puces à faible consommation, un domaine dans lequel le leader est Taïwanais et s’appelle TSMC. TSMC a pu devancer la concurrence en partie parce qu’elle a fabriqué d’énormes quantités de puces entre autres pour Apple. Cela a permis à l’entreprise taïwanaise d’améliorer la finesse de gravure, et devançant tout le monde, TSMC s’est mise en meilleure position pour obtenir de nouvelles commandes, ce qui lui a permis d’augmenter encore son volume…

Intel compte bien prendre ce modèle en exemple en devenant demain, grâce à ces nouvelles usines de production en construction et d’ici 2025 le leader en production de puces RISC-V… Mais ces investissements seront-t-ils suffisant face à d’autres acteurs dont quelques chinois ou coréens ? Réponse dans quelques années…

Le nouveau Intel Core i9 plus performant que la dernière puce Apple M1

Intel n’est pas peu fier : Il vient de publier les résultats de tests où son dernier processeur Core i9 Alder Lake bat la puce M1 d’Apple dans plusieurs tests de référence. De quoi répondre à la menace croissante du Mac sur le haut de gamme (il suffit de regarder les derniers résultats d’Apple et les ventes de Mac en particulier) ?

On attendait la riposte du géant de Santa Clara, la voici, le dernier Core i9, il est devant le M1, passons aux tests :

La magazine américain MacWorld a publié ces tests en comparant le dernier né des processeurs Intel pour portable à deux MacBooks : le Pro de 14 pouces avec M1 Pro, le même avec un M1 Max à bord et l’ordinateur portable le plus puissant actuellement : le MSI GE76 Raider. ce dernier est configuré avec un processeur Core i9-12900HK à 14 cœurs, un GPU Nvidia GeForce RTX 3080 Ti, 32 Go de RAM DDR5/4800 et 2 To NVMe.

Résultats : le processeur Alder Lake a obtenu un score de 13 235 dans les tests multicœurs de Geekbench 5. C’est un peu plus que les 12 590 résultats multi-core du M1 Max. Et logiquement supérieur aux 12 544 du M1 Pro. Pendant ce temps, les scores de single-core pour l’option Alder Lake est arrivé à 1,838. Il dépasse de justesse les 1 778 du M1 Pro et les 1 774 du M1 Max. Sur Cinebench, le processeur d’Intel a obtenu un résultat multi-core de 15 981. à comparer aux 12,381 pour le M1 Pro (pas de test sur le M1 Max).

Ouf l’honneur est donc sauf pour Intel ! Mais ce que ne dit pas le fondeur, c’est que les deux machines testées ne sont visiblement pas comparables pour une puissance qui globalement l’est : le PC portable est 40% plus cher que le Macbook M1 Pro et surtout beaucoup moins économe en énergie (100 W pour le processeur Intel en dépense énergétique contre 39W pour celui d’Apple) ce qui donne au global (avec la consommation du GPU), à minima un ratio X3 en autonomie… Pas sûr que la comparaison d’Intel soit au final si flatteuse 🙂

Microsoft débauche un concepteur de puces d’Apple…

Microsoft a débauché un concepteur de puces d’Apple, selon un rapport de Bloomberg. Le rapport explique que Mike Filippo, a quitté Apple pour rejoindre Microsoft, dans le but d' »étendre ses propres efforts en matière de puces de serveur. » On parle donc des puces coté serveur (pour Azure donc) et pas pour concevoir des puces pour les prochaines Surface ARM.

Mike Filippo était chez Apple depuis 3 ans mais il a fait une bonne partie de sa carrière chez ARM après être entré chez Intel et AMD, donc un vrai spécialiste. Et une embauche très interessante à l’époque pour Apple dans le cadre de son programme de puces maison visant à s’affranchir d’Intel… Une ambition qui semble être commune avec Microsoft.

Ce n’est pas la première fois que l’on parle des ambitions de Microsoft de fabriquer ses propres puces pour les serveurs. Déjà en décembre 2020, Bloomberg expliquait que cette démarche s’inscrivait dans la stratégie de Microsoft visant à réduire sa dépendance vis-à-vis d’Intel.

« Entrées précédentes