Archives de Catégorie: OS

Le Windows Store (enfin) directement accessible en mode Web.

Microsoft cherche la recette magique pour faire décoller le Windows Store, sans succès jusqu’à présent. Après récemment une mise à niveau des performances et de nouveaux algorithmes de recommandations , l’entreprise a annoncé des changements importants dans le fonctionnement de la version web du Microsoft Store. Désormais, chaque utilisateur peut télécharger des exécutables d’applications directement à partir du site web à l’aide de nouveaux « installateurs pour le web ». La logique qui sous-tend le nouvel installateur web est de rendre les téléchargements d’applications plus rapides et de réduire le nombre d’actions nécessaires. Auparavant, si vous vouliez installer un programme en utilisant la version web du Store, vous deviez faire trois clics : un sur le site web, un pour la boîte de dialogue de lien profond et un sur la mini-fenêtre du Store.

Ce processus complexe avait pour but de lutter contre les scripts malveillants au détriment de l’expérience utilisateur. Désormais, la nouvelle « version non verrouillée de la boutique » permet d’utiliser de petits programmes d’installation autonomes avec la même logique que l’application Microsoft Store. Un package téléchargeable peut gérer les prérequis, les droits, les téléchargements et les installations.

Cette nouvelle approche présente plusieurs avantages :

  • Le téléchargement d’une application ne nécessite plus que deux clics – un clic pour télécharger un package et un clic pour le lancer.
  • Les installateurs légers fonctionnent plus rapidement que l’application Microsoft Store, et ils sont toujours à jour, même sur les systèmes dotés de très anciennes versions du Store ou qui n’en disposent pas du tout.
  • Vous pouvez utiliser les nouveaux installateurs web pour obtenir plusieurs applications à la fois.

A voir sil cela suffira à rendre le store Microsoft plus attractif pour les utilisateurs et surtout les développeurs… Pas si évident de mon point de vue. Mais cela reste une amélioration interessante. Qui existait déjà sur Chrome OS et Android.

Vous trouverez plus d’informations sur la dernière mise à jour du Microsoft Store sur X.

Windows 3.1 à 32 ans !

On évoquait hier les problèmes de Windows 11 dont les parts de marchés stagnent. Il y a 32 ans , une mise à jour majeure du système d’exploitation Windows était lancée. Il s’agissait de Windows 3.1, qui s’est avéré être non seulement une version réussie en soi, mais qui a également ouvert la voie au succès encore plus grand de Windows 95, trois ans plus tard et Windows NT dans les entreprises.

Microsoft avait lancé Windows 3.0 deux ans auparavant alors que les versions précédentes de Windows n’avaient pas été de grands succès financiers, car de nombreuses personnes pensaient qu’elles étaient encore en retrait par rapport aux efforts d’interface utilisateur du système d’exploitation Macintosh d’Apple. Cependant, Windows 3.0 était différent, et même le magazine Time a déclaré en juin 1990 que « Microsoft semble avoir réussi cette fois-ci ». Il s’en était vendu à 10 millions d’exemplaires au cours des deux premières années.

Le développement de Windows 3.1 a été réalisé sous le nom de code Janus chez Microsoft. Parmi les nouveaux ajouts et améliorations par rapport à Windows 3.0, on peut citer la prise en charge de la norme de police évolutive TrueType. Le multimédia était également au cœur de Windows 3.1, avec la prise en charge de Windows Media Player et des économiseurs d’écran dans la version boîte du système d’exploitation. La prise en charge des couleurs SVGA était également incluse, ce qui signifiait qu’il pouvait prendre en charge les moniteurs PC les plus avancés de l’époque dont les fameux Trinitron de Sony.

La sortie de Windows 3.1 a été considérée comme un succès majeur, avec trois millions de boîtes vendues au cours des trois premiers mois de commercialisation. Plus d’un an plus tard, en novembre 1993, Microsoft a publié Windows 3.11. Il s’agissait d’une version mineure qui corrigeait quelques bogues et n’incluait pas de nouvelles fonctionnalités majeures mais apportait on s’en souvient dans les entreprises, la fameuse couche TCP/IP en Vxd !

En fin de compte, Windows 3.1 a marqué la fin de la première ère de Windows chez Microsoft. Il avait atteint un point où son interface utilisateur était familière à la plupart des personnes qui utilisaient des PC sur leur lieu de travail et à la maison. Microsoft allait procéder à une refonte complète de l’interface utilisateur avec Windows 95, tandis que le divorce avec IBM autour d’OS/2 se profilait… Une autre époque

Désolé, mais on ne parlera pas de Windows 3.1 lors du prochain Briefing Calipia 🙂

Les parts de marché de Windows 11 stagnent

Alors que les entreprises non guère le choix que de migrer vers Windows 11, le dernier rapport de Statcounter montre une érosion des parts de marché de l’OS… Selon Statcounter, déjà février 2024 n’avait pas été le meilleur mois pour Windows 11. Après avoir atteint son plus haut niveau en janvier, le système d’exploitation de Microsoft a chuté de manière significative, passant de 28,18 % à 26,72 % (-1,46 points). Il est intéressant de noter que l’entreprise a récemment commencé à envoyer des « invitations à la mise à niveau » à un plus grand nombre d’appareils non gérés équipés de Windows 10. Et alors que l’entreprise communiquait sur les coûts de support de Windows 10 au de la du 14 octobre 2025, jusqu’à présent, tout ceci n’a pas permis à Windows 11 d’augmenter sa part de marché.

Windows 10, quant à lui, a récupéré une partie de l’audience perdue précédemment. À l’heure actuelle, sa part de marché est légèrement supérieure à 69 %. Selon Statcounter, Windows 10 a augmenté sa part de marché de 1,81 point. Microsoft devrait donc tout mettre en oeuvre pour accélérer le déploiement de Windows 11 sur un plus grand nombre d’appareils éligibles dans un avenir proche. Car contrairement à ce que Microsoft espérait avec Windows 11, on ne migre pas par intérêt pour le système mais plutôt par résignation à ne plus disposer demain d’un poste Windows 10 supporté…

Amusant également, malgré leur statut de « non supporté », Windows 7, 8.1 et 8 conservent des parts de marché relativement importantes. Windows 7 représente 3,04 % du marché, Windows 8.1 0,44 % et Windows 8 0,29 %. Même Windows XP a un public suffisamment large ayant accès à l’internet (même si les navigateurs grand public ont abandonné Windows XP il y a des années) pour figurer dans les indicateurs de Statcounter (0,39 %).

Jamais, un an et demi avant la fin de support d’un OS chez Microsoft, nous avions un système encore à pres de 70% de parts de marché comme c’est le cas aujourd’hui de Windows 10 ! De quoi remettre en compte selon nous cette date de fin de support… Nous ne serions pas surpris d’une annonce en ce sens d’ici un an.

Voici la répartition du marché Windows en mars 2024 selon Statcounter :

  1. Windows 10 : 69,04% (+1,81 points)
  2. Windows 11 : 26,72% (-1,46 points)
  3. Windows 7 : 3,04% (-0,06 points)
  4. Windows 8.1 : 0,44% (-0,22 points)
  5. Windows XP : 0,39% (-0,13 points)

Vous trouverez de plus amples informations sur le site officiel de Statcounter.

Nous reviendrons sur cela lors de la partie Actualité du Briefing Calipia en juin.

On connait maintenant le coût du support de sécurité étendu de Windows 10… et cela pique un peu :)

Vous le savez, Microsoft mettra fin au support de Windows 10 en octobre 2025, ce qui signifie que le système d’exploitation ne recevra plus théoriquement de mises à jour de sécurité, de correctifs et de nouvelles fonctionnalités. Je dis ici théoriquement car au vu des parts de marché actuelles de Windows 10 dans les entreprises et leur évolutions, Microsoft risque bien d’étendre cette date…

Cependant, fort logiquement, Microsoft propose son programme de sécurité étendu (ESU) qui permet de recevoir des mises à jour supplémentaires au-delà de la date d’expiration du support. Et hier soir, Microsoft a dévoilé les prix pour ceux qui prévoient d’utiliser l’Extended Security Program pour Windows 10. Et autant le dire tout de suite, cela pique un peu (mais c’est aussi sans doute le but :)).

Selon le billet de blog officiel, Microsoft facturera aux clients 61 $ par an pour un ordinateur. Le programme durera trois ans, et ceux qui prévoient de le rejoindre plus tard devront payer pour la période précédente, car chaque mise à jour est cumulative et inclut tous les correctifs de sécurité publiés auparavant. Les administrateurs pourront inscrire les appareils Windows 10 au programme en utilisant la méthode d’activation traditionnelle 5 par 5 avec une clé de 25 caractères.

Si une organisation utilise des solutions de gestion des mises à jour basées sur le cloud, elle peut bénéficier d’une offre spéciale qui lui donne droit à une réduction de 25 %. Cette promotion permet aux entreprises d’obtenir la première année d’ESU pour 45 dollars par utilisateur (jusqu’à cinq appareils). Le programme Extended Security Update pour Windows 10 sera gratuit pour les entreprises qui utilisent Windows 365 pour accéder aux PC Windows 11 basés sur le cloud. L’ESU est inclus dans la licence Windows 365 avec un engagement d’un an.

Microsoft indique clairement que les entreprises ne doivent pas considérer le programme Extended Security Program comme une solution à long terme. Microsoft recommande plutôt de l’utiliser comme « pont temporaire » pendant la transition vers une version de Windows plus récente et prise en charge. Souvenez-vous de Windows 7, c’est pareil…

Nous reviendrons fort logiquement sur tout cela lors du prochain Briefing

Un limiteur de mémoire dans Edge en approche…

Microsoft teste un limiteur de mémoire intégré pour empêcher le navigateur Edge de dépasser les limites définies par l’utilisateur. C’est pas idiot et sensible sans doute les personnes utilisant de multiples extensions et de multiples onglets ouvert tout en se plaignant de la dépense mémoire 🙂

Les nouveaux contrôles de la mémoire vive ont été repérés dans Edge Canary par @Leopeva64 sur X . Microsoft prévoit de permettre aux utilisateurs de limiter l’utilisation de la mémoire lorsqu’ils jouent à des jeux (le navigateur peut le détecter automatiquement) ou en permanence. Un curseur spécial vous permettra de spécifier la quantité de mémoire que Edge ne doit pas dépasser. Vous pourrez également vérifier la consommation et les limites de RAM dans le menu déroulant « Navigateur essentiel ».

Le nouveau limiteur de mémoire sera un ajout utile pour tous les utilisateurs de Microsoft Edge, quelle que soit la puissance de leur matériel. Bien entendu, le fait de priver Microsoft Edge de mémoire ne peut pas passer inaperçu. Microsoft prévient que limiter l’utilisation de la mémoire vive peut avoir un impact négatif sur les performances du navigateur.

Vous pouvez essayer les nouveaux contrôles de mémoire pour Microsoft Edge en mettant à jour la dernière version Canary à partir du programme Edge Insider. Notez qu’il s’agit d’un déploiement contrôlé de la fonctionnalité, ce qui signifie que seuls certains testeurs peuvent y accéder pour l’instant. Pour vérifier si votre Edge Canary dispose du nouveau limiteur de RAM, rendez-vous dans Paramètres > Performances > Détecteur de performances.

Outre le limiteur de RAM, Microsoft travaille sur une nouvelle vue du jeu. L’idée est d’afficher aux utilisateurs des conseils, des guides et « d’autres contenus utiles » lorsqu’ils passent du jeu à Microsoft Edge. La navigation vous permettra de la désactiver, en supposant que la fonctionnalité atteindra le Stable Channel.

Plus de sous-système Android dans Windows 11

Le sous-système Windows pour Android (WSA) était l’une des rares fonctionnalités de Windows 11 qui n’était pas disponible dans Windows 10. C’est maintenant fini. Microsoft vient ‘annoncer la fin du sous-système Android pour Windows 11 qui permettait d’exécuter des applications Android sur le PC en utilisant le magasin applicatif d’Amazon.

Sans qu’aucune communication n’avait été faite auparavant, Microsoft a décidé de mettre fin à la prise en charge de WSA et de débrancher les applications Android. Si vous avez déjà installé l’Amazon App Store et certaines de ses applications sur Windows 11, vous pouvez continuer à les utiliser et bénéficier d’une assistance technique jusqu’au 5 mars 2025. En revanche, vous ne pouvez plus installer de nouvelles applications ni le magasin lui-même.

Microsoft avait publié des mises à jour du sous-système Windows pour Android presque tous les mois, dont la dernière il y a un mois avec des nouvelles fonctionnalités, des améliorations et de nouvelles versions d’Android. De son coté, Amazon a déjà publié une FAQ détaillée avec plus d’informations sur ce qu’il adviendra des applications Android sur Windows 11. Vous pouvez la consulter ici.

Microsoft n’a fourni aucune information sur les raisons pour lesquelles elle a décidé d’abandonner le sous-système Windows pour Android, mais on peut dire que cette solution était bancale dès le début : passage par l’App Store d’Amazon et pas le Google Play, applications non certifiées et se comportant souvent de façon assez étranges sur un PC alors qu’elles étaient sensées fonctionner sur un smartphone ou tablette… Microsoft avait à l’origine imaginé un tel système pour palier l’absence d’applications mobile natives adaptées dans le Windows Store, c’est manifestement raté. Les usages des tablettes Windows, et des écrans détachables, et détaché ! (type Surface Pro) devient minime.

Nouvelles fonctions pour Windows 365 Cloud

Microsoft vient de publier de nouvelles fonctions pour les utilisateurs de Windows 11 Enterprise. Parmi lesquelles de nouvelles options de PC Cloud pour les entreprises qui proposent les fonctions Windows 365 Boot et Windows 365 Switch.

On commence par Windows 365 Boot

Il était déjà possible depuis quelques temps de se connecter à son compte Windows 365 Boot avec une authentification sans mot de passe (Passkey). Dans un nouveau billet de blog, Microsoft révèle d’autres fonctionnalités qui seront déployées à partir d’aujourd’hui et seront entièrement disponibles d’ici la fin du mois (mars 2024).

L’une d’entre elles est une fonction de personnalisation. On pourra désormais personnaliser l’expérience de connexion à Windows 365 Boot en ajoutant le logo de son entreprise, ainsi que son nom et même l’apparence de l’écran de verrouillage avec un fond d’écran spécifique.

Si les employés rencontrent des problèmes de réseau lors de leur connexion à Windows 365 Boot, ou s’ils n’ont pas encore terminé la configuration des applications nécessaires, Microsoft propose désormais de nouveaux écrans de messages d’erreur plus détaillés pour ces deux situations. Cette fonction était largement demandée tant les messages d’erreur étaient simplistes…

Enfin, une nouvelle fonctionnalité permettra aux utilisateurs d’accéder aux paramètres de leur PC local et de modifier des éléments tels que les configurations audio et d’affichage, si nécessaire, sans avoir à quitter leur compte ou leur écran Windows 365 Boot.

Windows 365 switch

Pour les personnes qui accèdent à leur PC Cloud avec Windows 365 Switch, Microsoft a maintenant amélioré la façon de se déconnecter du PC pour revenir à l’utilisation de leur PC local. Désormais, il leur suffit d’aller sur Pc local, puis de cliquer sur Vue des tâches. Puis ensuite cliquer avec le bouton droit sur le PC dématérialisé et sélectionner l’option Déconnecter. Ces fonctionnalités devraient commencer à être déployées maintenant, mais il se peut qu’elles ne soient pas disponibles pour tous les utilisateurs avant quelques semaines.

Nous reviendrons sur ces fonctions et leurs usages lors du prochain Briefing Calipia en juin.

Windows 11 : mise à jour de la prise de note rapide à venir

Microsoft a dévoilé la « grande mise à jour » récemment annoncée pour l’application Sticky Notes, le programme par défaut pour la prise de notes rapide . Il est désormais possible de le tester en avant-première… dans OneNote. Microsoft précise qu’il ne s’agit que de la première phase de test et que les prochaines mises à jour permettront de lancer les stickies retravaillés séparément de OneNote. Cela dit, vous pouvez toujours épingler l’application Sticky Notes à la barre des tâches ou la lancer à l’aide du nouveau raccourci Win + Alt + S.

The new Sticky Notes app for Windows

L’application introduit une fonctionnalité pratique qui facilite l’écriture de notes et la capture d’écran de pages web, d’applications et de documents. Vous pouvez prendre une capture d’écran d’un fichier ou d’un site web, et Sticky Notes liera la capture d’écran, ce qui vous permettra de revenir à la source d’un simple clic. À part cela, vous pouvez créer plusieurs notes, modifier leurs couleurs, formater le texte à l’intérieur et les synchroniser sur tous les appareils à l’aide d’un compte Microsoft (vos notes sont accessibles sur mobile via OneNote pour iOS et Android). Il n’est pas fait mention de Copilot ou d’une quelconque fonctionnalité basée sur l’intelligence artificielle, ce qui est un peu étrange étant donné que même le Bloc-notes dispose aujourd’hui d’une intégration Copilot.

Selon Microsoft, la nouvelle application Sticky Notes est maintenant déployée pour les Insiders Microsoft 365 dans le Current Channel (Preview). Pour y accéder, vous devez disposer de OneNote pour Windows version 2402 avec le numéro de build 17328.20000 ou une version ultérieure.

Google veut recycler les PCs en fin de vie dans les entreprises…

Google cette semaine, surfant sur la fin de prise en charge de Windows 11 sur les anciens matériels, a une nouvelle fois suggéré aux entreprises d’utiliser son système d’exploitation ChromeOS Flex pour éviter de jeter leur ancien matériel… Pas idiot.

Pour rappel, ChromeOS Flex est un système d’exploitation gratuit capable de fonctionner sur des machines conçues pour Windows, diverses distributions Linux et macOS (dans anciens MacBook, nous vous en avions déjà parlé et fait l’expérience). Windows 10 cessera d’être pris en charge le 14 octobre 2025, et bon nombre de ces machines Windows 10 ne pourront pas être mises à niveau vers Windows 11, en raison des exigences strictes en matière de processeur encore renforcées depuis quelques jours. Google a fait référence à une étude de Canalys indiquant que des centaines de millions de PC Windows 10 pourraient devenir des déchets électroniques parce qu’ils ne sont pas des candidats viables à la mise à niveau. ChromeOS Flex peut également fonctionner sur des machines Apple macOS vieillissantes.

Selon Google, ChromeOS Flex présente les avantages suivants pour les entreprises :

  • Son utilisation est gratuite et il fonctionne sur du « matériel existant », avec quelques réserves.
  • Il nécessite moins d’énergie pour fonctionner (« 19 % d’énergie en moins en moyenne par rapport à d’autres systèmes d’exploitation comparables » dixit Google).
  • Il fonctionne avec des « solutions tierces » proposées par des partenaires validés par Google.
  • Il fonctionne avec les « applications Windows et de productivité héritées » par le biais de la livraison d’applications virtuelles. (mais attention aux performances souvent déplorables…)
  • Il peut être testé à l’aide d’une clé USB avant d’être installé.
  • Google gère toutes les mises à jour en arrière-plan et selon google : « aucun logiciel antivirus n’est nécessaire », cela rappel pas quelque chose ? on connait la suite 🙂
  • ChromeOS Flex « n’a jamais fait l’objet d’une attaque réussie de ransomware » : même argument que sur Linux, dès lors que l’on est dans un village d’indien (avec très peu d’utilisateurs) aucun risque d’attirer la convoitise… dans l’instant 🙂

Mais attention néanmoins, si Google met en avant la fin du support de Windows 10 par Microsoft, lui même mène un processus de certification pour le matériel plus ancien fonctionnant sous ChromeOS Flex. Les organisations devraient probablement suivre les conseils de la Liste des modèles certifiés ChromeOS Flex pour voir si elles peuvent faire fonctionner ChromeOS Flex avec succès sur leurs anciennes machines… De plus, l’OS ChromeOS Flex a des dates de fin de support pour ces machines et tous les appareils ne sont pas de bons candidats pour les mises à niveau de ChromeOS Flex.

Un autre inconvénient possible est que toutes les fonctions matérielles ne seront pas prises en charge après une mise à niveau de ChromeOS Flex. Par exemple, des éléments tels que les lecteurs de CD et de DVD, les lecteurs d’empreintes digitales, les caméras de reconnaissance faciale et les stylos numériques ne seront pas pris en charge, selon ce document d’assistance de Google. Un inconvénient majeur pourrait être que le système d’exploitation « rollback is currently unsupported on ChromeOS Flex » (le retour en arrière n’est actuellement pas pris en charge sur ChromeOS Flex) si le système d’exploitation est installé.

Alors pourquoi pas pour des poste type Kiosque, des recyclage pour des écoles, ou des clients (très) légers mais au delà je suis plus circonspect…

On commence à parler de Windows 11 24H2…

La prochaine version majeure de Windows n’est pas attendue avant la fin de l’année, mais on commence à en savoir un peu plus… Les nouvelles versions de Windows Insider diffusées sur les canaux Canary et Dev portent toutes deux le numéro de version « 24H2 », ce qui indique qu’il s’agit sans doute des premières versions de ce que Microsoft proposera au cours de l’automne.

Les nouveautés de la version 24H2 comprennent un certain nombre de choses que Microsoft a déjà testées séparément sur des version insiders depuis la dernière version en septembre dernier, ainsi que quelques nouveautés dont l’ajout de Sudo pour Windows, une version d’une commande de terminal Linux/Unix//MacOS. La nouvelle version inclut également une meilleure prise en charge des appareils auditifs, la prise en charge de la création d’archives 7-zip et TAR dans l’Explorateur de fichiers, un mode d’économie d’énergie et de nouvelles modifications du protocole SMB. Cette version supprime également les applications WordPad et Tips.

Le passage à la numérotation 24H2 constitue un changement par rapport à l’année dernière, où Windows 11 23H2 n’est pas apparu qu’en fin d’année. Et même dans ce cas, il s’agissait principalement d’une mise à jour dont la plupart de ses « nouvelles » fonctionnalités avaient en fait été déployées sur les PC équipés de Windows 11 22H2 le mois précédent.

Certains signes indiquent que cette mise à jour aura une portée relativement importante. Outre toutes les fonctionnalités énumérées par Microsoft, il semble que l’entreprise soit en train de réviser certains éléments comme le processus d’installation de Windows. Les écrans d’installation actuels sont restés pratiquement inchangés depuis Windows Vista en 2006, avec seulement des modifications légères et essentiellement cosmétiques depuis lors (et même dans la version remaniée, les bordures des fenêtres sont toujours réalisées dans le style de Vista/7… Il faut attendre la seconde phase d’installation pour disposer d’une interface moins « datée ».

Windows 12 ?

Certains médias et utilisateurs ont considéré l’annonce de cette mise à jour comme la preuve que la rumeur « Windows 12 » n’aura pas lieu cette année. L’existence de Windows 12, largement déduite de rumeurs et de déclarations isolées de fabricants de PC et d’analystes, n’a jamais été officiellement confirmée ou infirmée par Microsoft.

Une mise à jour 24H2 suggère que Windows 11 continuera pour au moins une autre année, mais cela n’exclut pas nécessairement un lancement de Windows 12 cette année. Windows 10 avait reçu une mise à jour 21H2 l’année de la sortie de Windows 11 et une mise à jour 22H2 l’année suivante (sans que l’une ou l’autre n’apporte de nouvelles fonctionnalités significatives). Microsoft pourrait décider de renommer la prochaine mise à jour de fonctionnalités dans un délai relativement court, comme elle l’a fait à l’origine pour Windows 11, qui a commencé comme une refonte de la conception de Windows 10. Windows 12 pourrait voir le jour, ou pas…

L’IA est considérée comme un élément majeur de l’hypothétique Windows 12, comme elle l’a été pour les dernières mises à jour majeures de Windows 11. Trendforce est allé jusqu’à dire que les « PC IA » exécutant « la prochaine génération de Windows » auraient besoin d’une « base » de 16 Go de RAM, bien qu’un représentant de Microsoft, interrogé à ce sujet, nous ait dit que la société « ne commente pas les rumeurs et les spéculations ». Trendforce a également déclaré que ces PC IA auraient besoin d’unités de traitement neuronal (NPU) répondant à certaines normes de performance.

À ce jour, Microsoft n’a pas imposé de configuration système spécifique pour Copilot ou les autres fonctions d’IA générative de Windows, mais cela pourrait changer si davantage de fonctions d’IA de Windows commencent à s’appuyer sur le traitement local plutôt que sur le cloud.

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