Microsoft doit visiblement à tout prix différentier son navigateur Internet du grand frère Google Chrome dont il partage le moteur « Chromium ». Pour preuve, une série de captures d’écran publiées par @thebookisclosed sur Twitter révèle une nouvelle fonctionnalité déroutante qui serait bientôt disponible sur Microsoft Edge : un portefeuille de crypto-monnaies intégré.
Selon la description de la fonctionnalité, l’idée est de donner aux utilisateurs un portefeuille pour que les détenteurs de crypto-monnaies n’aient pas besoin de s’appuyer sur des tiers pour stocker des clés privées et des mots de passe. Microsoft déclare que le projet est son « incursion dans les crypto-monnaies et les NFT » et promet une expérience plus facile et plus sûre sans extensions tierces pour faciliter l’interaction avec demain le Web3.
Et c’est sans doute dans ce « Web3 » dont on sait qu’il utilisera les NFT que l’intérêt d’avoir ce type de fonction s’avérera sans doute interessant. Histoire aussi de prendre date face à un Google qui, on le sait, comte tenu de son business model est beaucoup plus hésitant, pour ne pas dire plus, vis à vis d’un Web 3 permettant entre autres aux internautes de rester maitre de leur données et de leur propriété intellectuelle…
Néanmoins cette fonction n’est pas acquise, l’entreprise expérimente de nombreuses idées, dont certaines ne verront peut-être jamais le jour.
Pour information, nous avons une session dédiée sur Edge versus Chrome pour les entreprises lors du prochain Briefing Calipia.
Microsoft a annoncé hier quelques changements à venir sur le programme Windows Insider, dont le principal est l’introduction d’un nouveau canal Canary, comme ce qui se fait sur le moteur Chromium et donc Edge. Avec un objectif de recevoir les nouvelles fonctionnalités dès leur création, avec une documentation et une validation incomplètes. Ces versions pourraient contenir des modifications majeures du noyau Windows et donc des fonctions beaucoup moins testées que les autres version Insider… Donc méfiance.
Microsoft n’a pas encore défini de fréquence pour les builds Canary, mais a indiqué qu’elles ne seraient probablement pas publiées quotidiennement (contrairement à Edge Canary). De même, il n’y aura pas de billet de blog pour chaque version de Canary, mais seulement pour celles qui contiennent de nouvelles fonctionnalités importante. L’entreprise a insisté sur le fait qu’étant donné que Canary recevra de nouvelles versions dans un état relativement non validé, votre PC pourrait rencontrer des erreurs majeures et vous pourriez même être obligé de réinstaller Windows si quelque chose ne va pas. Et tout comme pour la chaîne de développement, rien ne garantit qu’une fonctionnalité de Canary sera finalement déployée de manière générale.
Pas simple non plus de s’y retrouver dans la jungle des versions préliminaires. L’infographie ci-dessous résumé néanmoins ces différentes versions :
À l’avenir, les numéros de build pour chaque canal Insider seront les suivants :
Canary Channel: Série 25000
Canal Dev:** série 23000
Canal bêta:** série 22000
Release Preview: Versions publiées de Windows 10 et Windows 11
Les Insiders actuels du canal Dev vont migrer vers le canal Canary et ils seront informés de ce changement par e-mail également.En revanche ceux qui souhaitent rester sur le canal Dev devront effectuer une réinstallation complète comme si ils passaient à un canal inférieur. Si vous êtes dans ce cas et que vous ne souhaitez pas être transféré vers Canary, suivez ce guide pour effectuer une ré-installation .
Microsoft précise en revanche que ceux qui sont actuellement inscrits sur le canal Beta mais qui souhaitent tester les nouvelles fonctionnalités pourront à rejoindre le canal Dev simplement sans tout réinstaller (ce qui parait logique ici).
Microsoft avait annoncé en fin d’année dernière, la prise en charge de l’ACM (Auto Color Management – ou gestion automatique des couleurs) au niveau de Windows 11 pour certains moniteurs. Si certains écrans à plage dynamique standard (SDR) qualifiés étaient pris en charger, garantissant des couleurs précises et cohérentes dans chaque application. Aujourd’hui, Microsoft se prépare à étendre cette fonctionnalité et à proposer l’ACM à tous les écrans supportés par Windows 11. C’est une information qui ravira les spécialistes de l’image au sens large.
Une petite explication : sans ACM, Desktop Windows Manager (DWM) limite les applications à la sortie de l’image à seulement 8 bits par canal, même sur les moniteurs avec une profondeur de couleur plus élevée (les applications optimisées peuvent explicitement cibler une large gamme de couleurs en utilisant les API de gestion des couleurs ICM/WCS pour correspondre à la profondeur de couleur native du moniteur). Avec la nouvelle fonction de gestion automatique des couleurs, le DWM utilise la virgule flottante en demi-précision IEEE pour éliminer tout goulot d’étranglement éventuel et garantir que toutes les applications peuvent accéder à une précision de 10 à 16 bits. La gestion automatique des couleurs permet d’améliorer les couleurs même sur les écrans dont la profondeur de couleur n’est que de 8 bits grâce à différentes techniques, commencé que l’on appelle le dithering. Ainsi par exemple si vous utilisez l’excellent outil de montage vidéo Davinci resolve, vous avez sûrement remarqué les limitation lié au 8 bit sous Windows, interdisant par exemple une restitution de couleur plus réelles. Davinci dispose bien d’une possibilité d’aller en 10 bits mais uniquement sur Mac… On peut imaginer qu’avec cette fonction cette limitation devrait disparaitre rapidement.
Cette gestion automatique des couleurs étendue est maintenant disponible pour les utilisateurs de Windows Insiders dans le canal Dev avec la build 25309. Vous pouvez activer la fonctionnalité en accédant à Système > Affichage > Affichage avancé et en activant l’option Gestion automatique des couleurs pour les applications. Toutefois, il convient de noter que l’activation de l’ACM peut avoir pour conséquence que votre GPU consomme plus d’énergie, produise plus de chaleur, et donc réduisez peu plus l’autonomie de la batterie.
Microsoft indique que ces améliorations de la gestion des couleurs fonctionneront sur la plupart des moniteurs, y compris les panneaux sRGB 8 bits standard. Sans surprise, pour de meilleurs résultats, Microsoft recommande logiquement d’utiliser un écran avec une gamme de couleurs plus large que sRGB ou une profondeur de 10 bits. En outre, votre ordinateur doit répondre à des exigences spécifiques en matière de GPU :
Pour vérifier le modèle de votre GPU et le pilote WDDM, appuyez sur Win + R et tapez dxdiag.
Suivre la stratégie d’évolution de Windows de Microsoft demande un effort permanent… Rappelez-vous, Microsoft prévoyait initialement de publier une mise à jour annuelle des fonctionnalités de Windows 11 pour que tout reste simple et compréhensible de toutes les entreprises à comparer avec les plans de Windows 10 qui changeaient fréquemment, entre mises à jour de correctifs et mises à jours fonctionnelles. La société a abandonné ces plans pour opter pour des versions cumulatives tous les quelques mois. Cela signifie que Windows 11 obtient de nouvelles fonctionnalités plus rapidement (trois ou quatre mois) mais avec évolutions plus limitées. A moins que cela change encore pour des mises à jour annuelles ou majeures (On commence à parler de Windows 12). Nous faisons régulièrement le point sur ceci lors du Briefing Calipia (dont le prochain en juin). Des rapports non officiels affirment que Microsoft appelle ces versions des « moments ». Comprendre le fonctionnement des mises à jour de fonctionnalités de Windows 11 reste donc un défi.
Microsoft a publié la mise à jour Moment 1 en octobre 2022, c’est maintenant la version Moment 2 qui pointe le bout de son nez, elle serait attendue pour ce mois.
Regardons les 5 principales nouveautés offertes par cette version :
1 – Nouvelles fonctions de recherche
C’est sans doute les principales évolutions de cette nouvelle version.
Les utilisateurs disposent désormais d’un « vrai » champ de recherche dans la barre des tâches… comme dans Windows 10. Vous pouvez cliquer sur le champ de recherche ou appuyer sur Win + S pour commencer à taper dans le champ de recherche. Une amélioration qui reprend une nouvelle fois une fonction existante de Windows 10 donc. Ceci dit ici Microsoft propose des options pour offrir plus de personnalisation : un champ de recherche proprement dit, un champ simple, une icône ou rien du tout dans la barre des tâches. Vous pouvez personnaliser ceci dans Paramètres > Personnalisation > Recherche.
Beaucoup plus futile, le menu Démarrer dispose d’une boîte de recherche légèrement redessinée avec des coins arrondis. Mais qui passe à une autre interface utilisateur lorsque vous cliquez dessus. Une interface utilisateur un peu plus cohérente mais rien d’extraordinaire ici.
Si l’explorateur de fichiers de cette mise à jour reste pratiquement inchangé par rapport à Moment 1, le comportement de recherche a été légèrement modifié. Windows 11 n’exige plus d’appuyer sur la touche Entrée lorsque vous effectuez une recherche, mais la recherche est réalisée en même temps. Une expérience plus cohérente avec nos habitudes sur les sites Web.
2 – Améliorations des widgets
Les utilisateurs sont désormais autorisés à utiliser les widgets sans compte Microsoft. Vous pouvez donc utiliser ces derniers avec un compte local sans se connecter avec un compte Microsoft.
Microsoft a autorisé les développeurs tiers à publier leurs widgets dans le Microsoft Store. Même si actuellement la liste de ces derniers est très réduite elle devrait rapidement grossir avec cette possibilité. On retrouve ainsi dans le Store les widgets Facebook Messenger, Spotify, Xbox et Phone Link.
Enfin un nouveau mode plein écran offre plus d’espace pour les widgets et les actualités dans le flux. Vous pouvez l’activer en cliquant sur le bouton situé à côté de votre image de profil dans le coin supérieur droit du tableau des widgets.
3 – Améliorations de la barre des tâches
En déconnectant un clavier de votre tablette Windows ou en transformant un 2-en-1 en position tablette, Windows 11 réduit la barre des tâches en une variante compacte. Elle masque tout ce qui se trouve dans la barre des tâches et la zone de notification, ne laissant que l’horloge et les indicateurs d’état. Vous pouvez faire apparaître la barre des tâches traditionnelle avec des icônes agrandies (plus adaptées aux interactions tactiles) en faisant glisser la souris vers le haut. Le même geste permet d’invoquer le menu des paramètres rapides lorsque vous faites glisser le curseur dans le coin inférieur droit. Là encore on retrouve un comportement proche de Windows 10.
Microsoft a redessiné la zone de notification avec des indicateurs de mise au point modernes (cases qui apparaissent lorsque vous passez le curseur sur une icône) et des info-bulles. Le menu de débordement permet de faire glisser les icônes vers l’intérieur et l’extérieur avec une animation, et ceux qui veulent garder la zone propre peuvent désactiver complètement le débordement.
4 – Améliorations du gestionnaire de tâches
Vous pouvez désormais rechercher des processus, des applications, des services et d’autres données dans le Gestionnaire des tâches. L’application a reçu un champ de recherche proéminent en haut de sa fenêtre, permettant de trouver rapidement les données nécessaires.
Plus futile, le Gestionnaire des tâches permet de personnaliser son apparence indépendamment du reste du système d’exploitation. Vous pouvez configurer le Gestionnaire de tâches pour qu’il reste toujours en mode clair ou foncé ou qu’il suive les paramètres globaux du système.
5 – Améliorations des paramètres
Windows 11 comporte désormais une nouvelle section Paramètres pour rendre votre ordinateur plus « vert ». La section Recommandations énergétiques présente plusieurs conseils pour réduire votre empreinte carbone : réduire la durée d’affichage, activer le mode sombre, permettre à l’ordinateur de se mettre en veille plus rapidement, diminuer la luminosité, etc.
Vous pouvez appliquer les recommandations en un seul clic, ce qui évite de devoir rechercher les paramètres correspondants. Windows 11 vous attribuera ensuite un score d’efficacité énergétique en fonction du nombre de conseils que vous avez appliqués, pas bête.
La nouvelle section Recommandations énergétiques se trouve dans Paramètres > Système > Alimentation > Recommandations énergétiques.
Du même ordre, l’application Paramètres propose désormais des liens pour aider les utilisateurs à apprendre comment recycler ou échanger leur ordinateur. Vous pouvez trouver ces liens dans Paramètres > Système > À propos.
Lorsque l’on achete un Mac, sans surprise le navigateur par défaut est Safari. Idem quand vous chez un Chromebook : pas le choix, c’est Chrome et fort logiquement lorsque l’on installe Windows 10 ou Window 11 le navigateur par défaut est Edge. Et si l’utilisateur veut changer de navigateur il utilise donc le navigateur par défaut pour télécharger le nouveau navigateur… Dans le cas d’un passage d’Edge à Chrome cela contrarie tellement Microsoft qu’elle propose constamment des méthodes plus agressives aux utilisateurs pour les inciter à rester sur Edge…
Ainsi si l’on tente d’installer Chrome à l’aide de la dernière version d’Edge (en preview), le navigateur affiche désormais deux publicités : la première (minuscule) s’affiche à l’écran lors du chargement du site Web de Chrome, et la seconde, une bannière pleine largeur, apparaît lorsque le téléchargement commence. Qui en gros rappel à l’utilisateur que le moteur des deux navigateurs est le même et donc aucune raison de partir à la concurrence 🙂
Le message est aussi un poil plus tendancieux en indiquant que rester sur Edge c’est disposer d’un niveau de « confiance supplémentaire » apportée par Microsoft sous-entendu sur la gestion des données privées…
Comment dire… Avec Edge, votre ordinateur se connectera tout de même aux fournisseurs de publicité dès que vous l’allumerez pour la première fois. Edge vous proposera par défaut sur sa home page du « contenu recommandé » souvent très putaclic… et enregistrera aussi vos pratiques pour renforcer la pertinence de Bing… Des paramètres toutefois que l’on peut contrôler très finement dans le cadre d’un déploiement en entreprise.
Sans surprise, une recherche sur Bing de Chrome vous incite aussi à rester sur Edge :
Microsoft n’est pas le seul à pratiquer ceci pour augmenter la base d’utilisateurs. Google affiche également des bannières pour promouvoir Chrome, mais pas vous voulez télécharger un autre navigateur.
Cela fait environ un an que l’on parle des fonctions de VPN qui devraient arriver en natif via le navigateur Edge. Les choses ont l’air de bouger et l’annonce de la disponibilité devrait être imminente. Regardons ce que proposera l’éditeur.
Baptisé « Edge Secure Network », le service devrait fournir 1 Go de données gratuites pour améliorer la confidentialité ou contourner les restrictions régionales sur divers sites Web avec beaucoup moins de flexibilité que les offres VPN plus classiques. Ainsi contrairement aux services VPN traditionnels, Edge Secured Network ne permet pas de choisir un serveur dans un pays ou un lieu spécifique. Cependant, vous disposez de trois modes pour personnaliser les usages en fonction des besoins :
Sélectionner les sites – Edge utilise le VPN uniquement sur les sites Web spécifiés dans la liste « Utiliser le VPN ». Par exemple, si vous avez besoin d’un VPN uniquement pour accéder à un ou deux sites Web restreints à une région.
Optimized – Redirige tout le trafic via le VPN chaque fois que vous vous connectez à un réseau public ou non sécurisé ou à un site Web sans certificat valide. Ce mode achemine également les vidéos en dehors du VPN pour économiser les données.
Tous les sites – Le VPN intégré est toujours activé.
Actuellement via le programme insider, il est possible de tester ceci avec une limite de 15Go au lieu de 1Go et ceci gratuitement, mais ceci ne devrait pas durer dès que la fonction sortira officiellement. Ceux qui ont besoin de plus de données auront la possibilité d’acheter du trafic supplémentaire. La tarification, reste à ce jour inconnue. Microsoft devrait annoncer les prix et la disponibilité très prochainement.
Pour rappel ces fonctions intégrées de VPN sont proposée depuis longtemps dans le navigateur Opera, mais ici avec l’infrastructure Microsoft en place cela risque de rendre, à notre avis, les choses beaucoup plus accessibles et performantes.
Google se donne les moyens pour faire de ses Chromebooks des alternatives à Windows et Mac dans les entreprises, y compris pour les clients n’ayant pas choisi sa suite logicielle ! Pas idiot si ils veulent réellement prendre des parts de marché. Car, force est de constater que 10 ans après l’arrivé de ces machines, le taux de pénétration dans les entreprises reste tout à fait modeste contrairement à leurs usages dans le secteur de l’éducation. La dépendance au réseau est une des causes mais celle à la plateforme Microsoft est aussi très importante.
Actuellement, il n’est pas très facile d’installer Microsoft 365 et OneDrive sur les Chromebooks. Alors, Google a récemment annoncé qu’il sera beaucoup plus simple d’installer et d’utiliser ces services pour les Chromebooks dans un avenir proche…
Dans un message publié sur le Chrome OS Beta Tester Community Site (via Chrome Unboxed), Google a déclaré qu’il commencerait bientôt à tester une nouvelle configuration de Microsoft 365 pour les propriétaires de Chromebooks. Elle sera d’abord disponible sur les canaux Dev et Beta de Chrome OS avant sa sortie officielle, qui aura lieu dans les mois à venir, sans plus de précision.
Aujourd’hui il est tout à fait possible d’utiliser Microsoft 365 sur un Chromebook mais il faut installer l’Office Progressive Web App à partir du site Office.com. Demain les propriétaires de Chromebook disposeront selon Google non seulement d’un moyen « natif » de mettre en oeuvre cette Progressive Web App mais ils devraient pouvoir connecter le répertoire Files de leur Chromebook à leurs compte OneDrive. Le nouveau système déplacera automatiquement le contenu des fichiers du Chromebook vers OneDrive lorsque les utilisateurs lanceront Microsoft 365. Pas mal si cela fonctionne ainsi ! C’est aussi sans doute un petit constat d’échec de la firme de Mountain View face au rouleau compresseur Microsoft 365 dans les entreprises.
Les parts de marchés de Microsoft Edge stagnent au global, même si beaucoup d’entreprises envisagent le passage de Chrome vers Edge essentiellement pour des questions liés à la confidentialité et l’image de lourdeur qui commence à coller à la peau du navigateur de Google. On se demande si ce n’est pas une fatalité pour les navigateurs, tant ils finissent par englober des fonctions liées à l’OS en général… La lente progression d’Edge d’une année sur l’autre sur le marché des ordinateurs de bureau est un signe clair que Microsoft doit passer à la vitesse supérieure et offrir aux clients un produit plus distinctif.
Microsoft travaille donc depuis l’été dernier à la refonte de l’interface de son navigateur et à la livraison d’une variante plus moderne avec une meilleure interface utilisateur et plus de fonctionnalités de productivité pour aider Edge à enfin se démarquer sur le marché dominé très largement par Chrome. Il comporte plusieurs fonctionnalités originales, dont certaines sont déjà disponibles dans les versions preview. Par exemple, la vue fractionnée récemment repérée, les coins arrondis.
'Phoenix' was an 'imaginary' version of Edge, appeared as an internal concept video from MS User Research team, with new UI/features, it's a project to collect feedbacks internally for Edge development directions/priorities, 'Split-Screen' was the most liked feature of Phoenix🤓 pic.twitter.com/DRrLwN8x01
D’autres concepts et idées de Edge Phoenix doivent encore émerger. Windows Central rapporte que Microsoft travaille sur une fonctionnalité de Centre d’activité des onglets pour fournir aux clients des informations sur l’utilisation du navigateur. En gros cette fonction reprend la fonction Temps d’écran que l’on trouve sur iOS (ou encore le « Digital Wellbeing » sur Android).
Microsoft envisage également de transformer Edge en un gestionnaire de mots de passe pas seulement dans le contexte du navigateur mais à l’échelle du système (en suivant aussi ici l’exemple de ce que fait depuis plusieurs année Apple avec MacOS et iOS et le navigateur Safari). Il sera ainsi possible de permettre aux utilisateurs valider ceci dès de la configuration initiale de Windows.
Microsoft avait annoncé la prise en charge globale d’IPv6 sur les services Azure dès 2016 mais la semaine dernière elle a annoncé commencer à apporter la prise en charge du protocole Internet version 6 (IPv6) à ses services Azure Active Directory.
Ce changement pourrait présenter un avantage financier en premier lieu, car la prise en charge de l’IPv6 pourrait également contribuer à réduire les dépenses liées aux adresses IPv4 coûteuses et surtout en voie d’épuisement rapide. Néanmoins aucune obligation à ce stade de passer par iPV6 et Microsoft précise qu’il n’a pas l’intention de « déprioriser » l’IPv4, car son utilisation ne devrait pas disparaître dans un avenir proche…
La prise en charge d’IPv6 pour Azure AD arrivera selon « une approche progressive », à partir du 31 mars 2023, les utilisateurs d’Azure AD pourront accéder à ces services via « des points d’extrémité IPv4, IPv6 ou à double pile », explique Microsoft.
Sans surprise, Microsoft a conseillé de procéder à un audit avant le prochain changement d’IPv6. Ils devraient vérifier s’ils utilisent des « emplacements nommés » ou Azure AD « des politiques d’accès conditionnel basées sur l’emplacement pour restreindre et sécuriser l’accès à leurs applications », ce qui pourrait avoir logiquement des effets avec la prise en charge d’IPv6.
Microsoft précise que dans certains cas, l’utilisation d’une adresse IPv6 sera déclenchée automatiquement. Par exemple,lorsque Exchange Online est utilisé avec des méthodes d' »authentification anciennes ». L’Outlook Web App utilisé dans un navigateur peut voir sa session interrompue s’il n’y a pas de plage d’adresses IPv6 configurée, prévient également microsoft. L’entreprise précise aussi que les organisations utilisant Azure VNets auront « du trafic provenant d’une adresse IPv6 », de sorte que les politiques d’accès conditionnel Azure AD doivent être vérifiées pour toute exclusion IPv6.
Pour rappel il est possible d’identifier le trafic IPv6 utilisé avec leurs locations Azure AD via les « rapports d’activité de connexion Azure AD« . Ils devront ajouter une colonne « adresse IP » au rapport pour voir cette activité
Sans même un message sur le blog officiel de Windows, Microsoft a publié une importante mise à jour pour Windows Subsystem for Android (WSA). La dernière version met à niveau le système vers Android 13 (pour rappel sorti officiellement en octobre dernier). Microsoft se comporte donc comme tout constructeur de Smartphone avec son sous-système, il porte les mises à jours…
Pour rappel, le sous-système Windows pour Android Preview est un programme béta spécifique non inclu dans le programme Windows Insider (pourquoi faire simple…). Mais du coup, point positif, il est du coup possible de s’inscrire pour recevoir les premières mises à jour de WSA sans avoir à installer les versions préliminaires de Windows 11 et risquer de rencontrer des problèmes si c’est seulement le support en bâta d’Android qui vous faut pour le test d’une apps par exemple.
Selon l’éditeur cette version devrait apporter plusieurs améliorations , telles que l’amélioration de la saisie de la souris, les nouvelles fonction du presse-papiers apportant la Prévisualisation des éléments copiés, des améliorations pour le redimensionnement des applications, etc.
Voila la liste communiquée par Microsoft des amélioration apportées par cette version :
Mise à jour du sous-système Windows pour Android vers Android 13
Ajout d’une nouvelle commande qui ferme WSA pour l’automatisation : wsaclient.exe /shutdown
Améliorations des performances de démarrage (50%, cas P10)
Améliorations de la saisie du clic de la souris
Améliorations de la stabilité du presse-papiers
Améliorations du redimensionnement des applications
Mise à niveau vers la technologie Intel bridge pour Android 13
Améliorations de la fiabilité de l’ouverture des fichiers multimédia dans Windows
Entrées Jumplist pour les applications prenant en charge le raccourci d’application