Calipia : le blog

Les premières analyses des ventes de la dernière version de la tablette d’Amazon depuis la sortie du produit mi novembre aux USA, indiquent un accueil plutôt favorable des consommateurs.

Quanta, la société qui fabrique la Kindle Fire pour Amazon, a déjà livré près de 4 millions d’appareils, un volume qui pourrait correspondre aux ventes d’Amazon ce trimestre. Avec de telles perspectives, certains prédisent que la tablette d’Amazon pourrait représenter 50% des ventes de toutes les tablettes Android sur l’année 2012.

Autre indicateur de ce démarrage positives des ventes : les témoignages des éditeurs de logiciels tiers pour la tablette d’Amazon. Ainsi QuickOffice, éditeur d’une app bureautique gratuite bien connue des utilisateurs de systèmes Android. Au printemps dernier, QuickOffice à mis sur le marché une version payante de son app, mais si les ventes ont bien démarré sur la marketplace d’Android, elles n’ont pas décollé sur Amazon, à peine 1% des ventes Android. Jusqu’au lancement de la Kindle Fire. Les ventes de QuickOffice sont à ce jour au même niveau sur les 2 environnements.

La Kindle Fire semble donc être un moyen de véritablement démocratiser la tablette tactile. Bien au delà des clients et prospects de l’iPad. Cette alternative pourrait aussi menacer la dominance de l’iPAd à terme.

Pour d’autres, par contre, la Kindle Fire pourrait pourtant plutôt se révéler un allié objectif de la tablette d’Apple que son ennemi. Selon eux, les acquéreurs du Kindle aujourd’hui sont pour beaucoup des primo acquérants de tablettes tactiles. Ils n’auraient pas acheté d’iPad, trop cher pour une première acquisition, et pas suffisamment d’idée sur la valeur réelle de l’objet. Le pas franchi avec le Kindle, une part non négligeable de ces acquéreurs pourraient se convertir en acheteurs de l’iPad, dont ils auraient maintenant une perception de la valeur des services et par conséquent, moins de scrupules à investir les sommes nécessaires pour se payer le joujou d’Apple.