Microsoft dissociera Teams de Microsoft 365 en Europe dès le 1er octobre

Face à la pression des autorités de régulation et les plaintes de concurrents pour vente liée (il y a quelques semaines la Commission européenne avait annoncé le lancement d’une enquête formelle sur Microsoft afin de déterminer si Microsoft a enfreint les règles de concurrence de l’UE). Microsoft vient d’annoncer des changements majeurs dans la manière dont elle proposera son service de collaboration en ligne Microsoft Teams dans l’Espace économique européen, ainsi qu’en Suisse. À partir du 1er octobre, les entreprises pourront acheter Teams en tant que service autonome, séparé de Microsoft 365.

Dans un billet de blog publié aujourd’hui, Nanna-Louise Linde, vice-présidente de Microsoft pour les affaires gouvernementales européennes, a déclaré :

Nous apprécions la clarté qui est apparue sur plusieurs des questions soulevées lors des discussions approfondies et constructives avec la Commission européenne. Forts de cette clarté, nous pensons qu’il est important que nous commencions à prendre des mesures significatives pour répondre à ces préoccupations. Nous ne pensons pas que cela résoudra nécessairement toutes les préoccupations, qu’elles émanent de la Commission ou de nos concurrents, mais nous pensons qu’il s’agit d’une étape constructive qui peut commencer à conduire à des changements immédiats et significatifs sur le marché.

Microsoft a fourni de plus amples informations sur la manière dont ces nouveaux paquets de productivité seront gérés, ainsi que sur leurs prix, sur une page spéciale. En résumé, Teams sera proposé en tant que service autonome aux nouveaux clients professionnels de l’EEE et de la Suisse pour 5 euros par mois ou 60 euros par an à partir du 1er octobre. Les clients actuels de Microsoft Enterprise sur ces marchés peuvent choisir de conserver leur plan actuel ou d’en obtenir un sans Teams le 1er octobre pour un prix du coup inférieur.

Microsoft a déclaré qu’elle continuerait à travailler avec la Commission européenne dans le cadre de l’enquête en cours, « et resterait ouverte à l’exploration de solutions pragmatiques qui bénéficieraient à la fois aux clients et aux développeurs en Europe »… La pression européenne à du bon 🙂

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