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Des processeurs ARM enfin disponibles pour les VM Azure

Microsoft a confirmé que les processeurs ARM, en particulier ceux développés par Ampere Computing, alimenteront désormais plusieurs machines virtuelles Azure, notamment des serveurs web, des bases de données open-source, des serveurs de jeux, des serveurs multimédias.

Après avoir adopté presque toutes les distributions Linux populaires comme OS cible pour ces VM, la plateforme Azure VM accueille désormais l’architecture ARM. Dans un premier temps ces services seront disponibles en preversion (Beta) dans les régions Azure de l’Ouest des États-Unis, du Centre Ouest des États-Unis et chez nous en Europe de l’Ouest. Ampere Computing, une startup spécialisée dans les processeurs pour serveurs, avait annoncé l’année dernière qu’elle avait signé un partenariat avec Microsoft mais aussi et le géant chinois Tencent (le T des BATX…).

Les machines virtuelles actuellement disponibles en beta prennent en charge Ubuntu, CentOS, mais aussi Windows 11 Professional et Enterprise Edition, en version ARM. Est-ce un signe d’une meilleure prise en charge d’ARM par Microsoft côté client et d’une diversification annoncée de fournisseur (Seul Qualcomm fournissait, timidement, des processeurs pour Windows ARM actuellement ) ? Microsoft a annoncé que Azure devraient bientôt prendre en charge plusieurs autres systèmes d’exploitation tels que Red Hat Enterprise Linux, SUSE Linux Enterprise Server, Debian, AlmaLinux et Flatcar sous AR.

Une pique pour Intel : Microsoft a indiqué que les VM Azure, avec les processeurs Ampere Altra basés sur Arm, offriront un rapport prix/performance jusqu’à 50 % supérieur à celui des VM comparables basées sur x86. L’entreprise cible dans un premier temps des services relativement classques, qui étaient déjà disponibles via des processeur ARM chez AWS et GCP (Google Cloud Platform) : les serveurs web, les serveurs d’applications, les bases de données open-source, les serveurs de jeux, les serveurs de médias, etc.

Les nouvelles machines virtuelles peuvent être configurées avec jusqu’à 64 vCPU, et ont la possibilité d’opter pour des tailles de machines virtuelles avec des configurations de mémoire de 2GiB, 4GiB, et 8GiB par vCPU. Elles disposeront d’un réseau allant jusqu’à 40 Gbps. Un stockage SSD local haute performance est aussi disponible en option.

Nous reviendrons lors du prochain Briefing Calipia sur le sujet ô combien sensible actuellement de l’évolution des processeurs.

Microsoft débauche un concepteur de puces d’Apple…

Microsoft a débauché un concepteur de puces d’Apple, selon un rapport de Bloomberg. Le rapport explique que Mike Filippo, a quitté Apple pour rejoindre Microsoft, dans le but d' »étendre ses propres efforts en matière de puces de serveur. » On parle donc des puces coté serveur (pour Azure donc) et pas pour concevoir des puces pour les prochaines Surface ARM.

Mike Filippo était chez Apple depuis 3 ans mais il a fait une bonne partie de sa carrière chez ARM après être entré chez Intel et AMD, donc un vrai spécialiste. Et une embauche très interessante à l’époque pour Apple dans le cadre de son programme de puces maison visant à s’affranchir d’Intel… Une ambition qui semble être commune avec Microsoft.

Ce n’est pas la première fois que l’on parle des ambitions de Microsoft de fabriquer ses propres puces pour les serveurs. Déjà en décembre 2020, Bloomberg expliquait que cette démarche s’inscrivait dans la stratégie de Microsoft visant à réduire sa dépendance vis-à-vis d’Intel.

Le processeur ARM ne fait pas le moine

Nous savons déjà que les nouveaux Macs équipés de la puce M1 ont des performances impressionnantes qui battent presque tous les Macs actuels équipés de processeurs Intel. Nous avons pu vérifier cela sur nos machines (Macbook Pro 16, iCore 7, 6 Coeurs, 16 Go de RAM vs MacBook Air M1, 8Go RAM) : le MacBook Air est (beaucoup) plus rapide, beaucoup plus autonome aussi.

Mais PCWorld a souhaité comparer ce nouvel MacBook Air avec la Surface Pro X de Microsoft disposant elle aussi d’une puce ARM réalisée par Qualcomm en collaboration avec Microsoft. Le résultat est sans appel : la Surface Pro est loin, très loin derrière le Macbook. Alors même que ce dernier dispose de plus d’applications natives (dont Office 365 !!), une meilleure connectique (Wifi 6, USB 4) tout en coutant moins cher (20% environ à capacité SSD équivalente…

Comme l’a souligné PCWorld, une des grandes limites de Windows sur les machines ARM est que le système d’exploitation était limité à l’exécution de logiciels X86 32 bits émulés. En d’autres termes, le système n’était pas capable d’émuler et d’exécuter des applications 64 bits créées pour les processeurs AMD et Intel.

Les logiciels 32 bits fonctionnent avec des performances nettement inférieures – et Apple s’en est débarrassé en 2019 avec macOS Catalina. En même temps, Apple a introduit la technologie Rosetta 2 pour les nouveaux Mac M1, qui traduit essentiellement tous les logiciels créés pour les Mac Intel en un binaire ARM qui fonctionne mieux sur les ordinateurs Apple à base de silicium. Si Microsoft a récemment publié une version bêta de Windows qui propose une émulation pour les logiciels X86 64 bits, les performances ne sont toujours pas proches de celles des nouveaux Macs équipés de la puce M1. Dans un test Geekbench 5, Surface Pro X a ainsi été surclassé par le nouveau MacBook Air M1 et s’est également classé derrière un ordinateur portable HP Pavilion bon marché équipé d’un processeur Intel Core i5.

Les résultats sont tout aussi impressionnant sur Cinebench qui met en avant les capacités du GPU :

Comme en conclu PCWorld :

Il est difficile de croire qu’un développement plus poussé permettra de combler le vaste fossé de performances entre Windows on Arm et les Macs M1 d’Apple. Dans six mois, Microsoft pourra peut-être se vanter d’avoir considérablement amélioré ses performances d’émulation. Mais sans le miracle combiné d’un processeur bien meilleur de Qualcomm ou d’un autre fabricant de puces Arm et des améliorations continues de Microsoft, l’avenir de Windows Arm semble bien sombre.

Il est enfin intéressant de noter que les développeurs ont pu émuler Windows 10 ARM sur les Mac M1 et que le Mac a obtenu de meilleurs résultats dans un test Geekbench que Surface Pro X exécutant Windows 10 en natif sur ARM…

Teams en natif sur Windows ARM

On y croyait plus : Teams est disponible en natif sous Windows ARM ! Dans le cadre du lancement de sa nouvelle génération de Surface Pro X en début de mois, Microsoft avait discrètement annoncé qu’elle apporterait une version native ARM64 de Microsoft Teams. Annonce très discrète pour éviter les questions qui fâchent du style : « Et Office c’est pour quand ? » …

Une application native 64 bits de Teams pour les appareils ARM améliore considérablement les performances de l’offre puisqu’elle ne fonctionne plus sur une couche d’émulation x86. Mais on peut s’étonner pourquoi cela n’a pas été fait avant sachant que Teams est basé sur le framework Electron (donc pour faire simple le moteur du navigateur Web) lui même fonctionnant nativement sous ARM

Cette annonce ne résout pas le problème pour Microsoft Office, qui n’est toujours pas proposé en natif sur la plateforme ARM de Microsoft … Et les choses annoncées pour Teams ne présage pas une accélération du portage pour Office : car ce dernier n’est pas lui basé sur Electron.

Cette situation est d’autant plus étonnante pour Office que la plateforme est annoncée en natif sur les nouvelle machines ARM d’Apple (dont le lancement pourrait-etre prévu pour mi-novembre). Microsoft développe aussi depuis des années des version ARM d’Office pour iPad et tablettes Android (même si le spectre fonctionnel est très différent dans ce cas).

Cela pose de véritables questions sur les évolutions des OS dans la stratégie Microsoft face à Apple avec son Mac ARM qui pointe le bout de son nez, les Chromebooks de Google sous Chrome OS et leurs évolutions sur Fushia OS… Autan de question dont nous débattrons lors du prochain Briefing Calipia avec une session consacré à l’évolution des systèmes d’exploitation.

Nvidia rachète ARM pour 40 Milliards de $

On savait que le fond Softbank souhaitait se désengager de la société Anglaise ARM qu’il avait acquis en 2016 pour 32 milliards de $. C’est donc Nvidia qui rafle ma mise avec une belle plus value à la clé pour SoftBank de 25% tout de même en 4 ans.

Dans un article de blog, Nvidia a déclaré que la transaction lui permettait de créer « la première société informatique de l’ère de l’intelligence artificielle« . Nvidia a précisé qu’Arm continuera à exploiter son modèle de licence open-source, la propriété intellectuelle de la société restant enregistrée au Royaume-Uni. L’entreprise cherchera également à étendre sa présence au Royaume-Uni en construisant un nouveau centre d’excellence mondial d’IA sur le campus d’Arm à Cambridge, et investira également dans un superordinateur IA alimenté par Arm.

Jensen Huang, le « Geek » fondateur et CEO de NVIDIA, dont les présentations au CES sont toujours très techniques argumentées et passionnantes à déclaré que :

« Dans les années à venir, des billions d’ordinateurs équipés de l’IA créeront un nouvel internet des choses qui sera des milliers de fois plus grand que l’internet des personnes d’aujourd’hui. Notre combinaison créera une entreprise fabuleusement positionnée pour l’ère de l’IA. Simon Segars et son équipe chez Arm ont bâti une entreprise extraordinaire qui contribue à presque tous les marchés technologiques du monde. En associant les capacités informatiques de l’IA de NVIDIA au vaste écosystème du CPU d’Arm, nous pouvons faire progresser l’informatique dans le nuage, les smartphones, les PC, les voitures et la robotique, pour atteindre l’OT et étendre l’informatique IA à tous les coins du monde. »

Ceci dit la partie IoT d’ARM semble avoir été écarté du deal…

Reste à voir maintenant les réactions des régulateurs, américains, européen mais aussi chinois, ces derniers voyant aussi la prise de contrôle par le Californien Nvidia de la société anglaise pas forcément d’un bon oeil. Le deal devra être ficelé durant les 18 prochains mois. Ces régulateurs devront valider les gardes fous mis pour que les concurrents d’Nvidia puissent tout de même garder des relations normales avec ARM : on pense en particulier à Apple, Samsung mais aussi Qualcomm et… Huawei ?

Passage d’Intel à ARM : Apple peut-elle réussir là où Microsoft a échoué ?

Image002Nous sommes nombreux à savoir suivi avec intérêt la keynote d’ouverture de la conférence développeur d’Apple Lundi soir. Beaucoup d’annonces sur iOS14, iPadOS, MacOS, mais l’essentiel était sans doute le passage programmé d’Intel à ARM (sur une puce Apple maison : Apple Silicon). Les rumeurs avaient vu juste, après un passage de Motorola 68000 puis au PowerPC d’IBM et quelques années plus tard à Intel, la pomme entame du prochain virage avec le passage à ses puces maisons, sous architecture ARM.

Mais une question se pose : Apple peut-elle réussir là où Microsoft a échoué il y a 10 ans avec Windows ARM et où il est sans doute encore en train d’échouer, comme nous l’avions anticipé pour ces deux évènements avec Windows RT et aujourd’hui avec la Surface Pro X et le développement de son système avec Qualcomm (voir l’état des ventes de ces matériels pour s’en convaincre) ?

Les éléments qui entraineraient Apple sur le même chemin que Microsoft :

  • La dépendance aux « petites » applications natives qui ne seront pas portées sur la nouvelle puce : tous les développeurs ne porteront pas leur applications sur la nouvelle puce, soit pas manque de ressources, soit parce que leur application n’évolue plus alors même qu’elle reste utilisée. Dans ce cas, comment imaginer le financement d’une nouvelle application et le portage associé ? On le sait dans le cas d’un changement d’architecture (et parfois simplement de version), le diable se cache souvent dans les détails : des petites applications « bloquées » sur ancienne version mais très utilisées, des drivers qui manquent pour du « vieux » matériel, etc.
  • Une couche d’émulation peu performante. C’est un grand classique promis par les constructeurs / éditeurs : « les applications que vous ne pourrez pas trouver en natif fonctionneront en émulation sur le nouveau processeur ». On connait cela chez Microsoft avec Windows ARM, et même chez de nombreux constructeurs de machine Unix à l’époque qui promettaient une émulation de Windows sans faille… On connait la suite ! La réalité est donc souvent tout autre : la couche d’émulation ou de virtualisation consomme des ressources qui à minima ralentisse l’application quand celle ci daigne fonctionner. Les ressources consommées baissent aussi considérablement l’autonomie de la machine, comme c’est le cas par exemple des applications Win32 sur les machines Surface Pro X de Microsoft par exemple…
  • Des performances qui ne seraient finalement pas au rendez-vous pour des problèmes hardware où de conception des puces ou de leur écosystème hardware associé.

 

Mais Apple dispose aussi d’atouts importants face aux écueils qu’a rencontré Microsoft :

  • Les processeurs de l’entreprise ne sont pas nouveaux et elle en maitrise les éléments depuis longtemps pour les avoir elle même conçus. En effet on parle ici des processeurs qu’elle a conçue pour ses iPhones et iPads, elle en maitrise le fonctionnement et en connait les limites. Ce n’est pas le cas de Microsoft qui reposait à chaque fois sur des compétences majoritairement externes. Et sans avoir les liaisons (parfois dangereuses) qu’elle entretenait avec Intel.

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ARM veut rendre le Machine Learning encore plus accessible avec ses processeurs neuronaux

Avec le lancement de ses nouvelles unités de traitement neuronal (NPU : Neuronal Processor Unit), Arm vise à étendre les fonctions de Machine Learning aux appareils grand public et bas de gamme et donc de banaliser ce type d’usage.

ARM EthosLa société à annoncée ces NPU Ethos-N57 et Ethos-N37, qu’elle fournira comme d’habitude sous licence aux fabricants de puces qui pourront l’intégrer dans leurs propres produits. Si les principaux clients d’ARM, Apple, Samsung, Nvidia, Huawei et Qualcomm en tête dispose déjà de leur propres unité de Machine Learning, l’idée ici est d’étendre la gamme des processeurs Arm Machine Learning (ML) pour permettre des applications d’intelligence artificielle (IA) dans des appareils grand public de toutes sortes réalisé par des fondeurs n’ayant pas forcément les capacités de développer leur propre puce.

L’intelligence intelligence artificielle est maintenant omniprésente, des consoles de jeu aux téléviseurs, et il faut augmenter le calcul en local pour offrir des expériences réactives. Par exemple, les expériences intelligentes dans le domaine de télé vont des commandes vocales intelligentes de l’assistant intelligent à la traduction en temps réel pour les émissions dans une autre langue voire la reconnaissance faciale pour améliorer le contrôle parental. Les nouvelles NPU sont ainsi dotées de fonctions telles que la reconnaissance vocale et les fonctions de mise en marche permanente, qui ne sont plus propres aux téléphones mobiles.

Ethos-N57 et Ethos-N37 ont tous deux été conçus avec quelques principes de base à l’esprit. Ils sont optimisés autour de la prise en charge des types de données Int8 et Int16 et utilisent des techniques avancées de gestion des données, minimisant le mouvement des données et la puissance associée. Ils offrent également une augmentation de performance de plus de 200% par rapport à de nombreuses autres NPU grâce à des techniques telles que l’implémentation innovante de Winograd.

IoT : 1 000 milliards de puces ARM, mais quelles solutions ?

Les chiffres concernant l’IoT donnent le vertige, les études se contredisent néanmoins souvent sur le potentiel de ce marché. Une chose est sûre néanmoins, il sera à court terme de plusieurs dizaines de milliards d’euros…

La stratégie Microsoft en matière d’IoT est assez pertinente (nous en reparlerons lors d’une session dédiée du Briefing Calipia), en disant avant tout que la stratégie IoT d’un acteur doit être en premier lieu une stratégie business, tant ces objets demain permettront de mettre en place de nouveaux services, de modifier le business existant des sociétés.

Capture d_écran 2018-10-29 à 16.27.14Lors de la conférence IoT de Barcelone fin octobre le leader des processeurs, Arm,  en la personne de Himagiri Mukkamala (directeur général et vice-président senior) déclarait que la société et les différents fondeurs exploitant les modèles ARM, s’apprêtent à créer un monde doté d’un billion (mille milliard) d’objets générant 10 fois plus de flux de données d’ici 2035… Et bien que le potentiel de l’IoT soit en mesure de catalyser un changement de Business Model dans les entreprises, sa mise en oeuvre risque d’être plus problématique pour les entreprises , tant le volume de données sera important, leur exploitation devant également nécessiter une capacité de calcul énorme. Pour préparer le terrain, il faudra mettre en place des infrastructures permettant le déploiement et la gestion de ces appareils ainsi que les données qu’ils collectent. « Si vous ignorez ceci, vous ne pouvez jamais obtenir le résultat souhaité » précise Himagiri Mukkamala. Il faut donc considérer l’ensemble et pas seulement un composant. C’est le sens développements stratégiques que propose ARM et des alliances que l’entreprise noue.

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ARM : des résultats en forte hausse

ARM-poweredLa société anglaise ARM a publié la semaine dernière ses derniers résultats trimestriels. Ils sont très bons,  cela malgré le tassement des ventes de Smartphones et de tablettes d’une part et la plus forte pression d’Intel sur les tablettes. La société a enregistré une hausse de 22% de son chiffre d’affaire proche du milliard de Livres Sterling. Coté bénéfices la société est toujours très très rentable avec plus 400 millions de bénéfices !

L’explosion de l’Internet des Objets permet à la société d’être très optimiste, les ventes licences de ses composants ARMv8 se portent très bien, le « gâteau » ne cesse de grossir !

Intel gravera des puces de son principal concurrent…

On connait l’histoire : Intel a trébuché sur la mobilité dans sa course à la puissance (lois de Moore) alors que le marché se décalait tout doucement vers une course à l’autonomie. Avec en face un champion qui avait fait lui ce pari : ARM. 

Quelques années plus tard et plus d’un milliard (oui oui près de deux milliards en fait) de périphériques déployés, Intel aurait passé un accord avec Altera pour produire ses puces ARM en 14 nm d’ici 2015. Cette puce une Cortex-A53 sera composée de plus de 4 milliards de transistors. Ironie de l’histoire, c’est avec ce contrat qu’Intel pourra en partie rentabiliser ses investissements dans ses lignes de production en 14 nm…
Ramené au monde du logiciel c’est un peu comme si Microsoft fournissait des développeurs pour intégrer Android dans des téléphones d’un équipementier. Ou encore qu’elle proposerait la mise en oeuvre de Linux sur ses serveurs Azure… Tiens donc cela me rappelle quelque chose en fait 🙂 
Décidément les frontières concurrents / partenaires sont de plus en plus floues…
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