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le gouvernement chinois ordonne l’abandon de Windows au profit de Linux.

Régulièrement les différents gouvernements de la planète demandent l’utilisation de logiciels libres et Linux en particulier pour lutter contre la mainmise des entreprises américaines telles que Microsoft en particulier. C’est arrivé en France à de nombreuses reprises, et dans pas mal de pays dans le monde… sans trop d’effet en pratique sur les ventes de Microsoft dans ces pays. C’est parfois même le contraire qui s’est produit : en anticipant une interdiction formelle qui n’arrivait finalement pas, les administrations s’étant empressées de commander chez Microsoft…

Cette fois, cependant, le raisonnement est un peu différent. Selon Bloomberg, Pékin a ordonné aux services gouvernementaux et aux entreprises soutenues par l’État de remplacer les PC de marque étrangère et les systèmes d’exploitation associés par des solutions de rechange pouvant être entretenues dans le pays. Et en Chine, les décisions gouvernementales ont tendance à être plus suivies que chez nous, c’est le « privilège » des dictatures… Il suffit de voir l’application de la stratégie Zéro Covid à Shanghai pour s’en convaincre.

La Chine s’apprête ainsi à remplacer près de 50 millions de PC dans les seules agences du gouvernement.Ceci ne sera évidemment pas achevé d’un seul coup, mais qu’il est prévu de l’échelonner sur une période de deux ans.

Au delà du remplacement de Windows par Linux, concernant le matériel, de nombreux fabricants de PC, dont Dell et HP, ne manqueront pas d’être affectés. En revanche, le fabricant local Lenovo ainsi que d’autres fournisseurs de logiciels et de matériel, tels que Kingsoft Corp et Inspur Electronic Information Industry Co., ont vu le cours de leurs actions augmenter en bourse. Ce n’est pas tout à fait une nouveauté, le gouvernement chinois encourageant l’utilisation de matériel et de logiciels locaux depuis une bonne partie de la dernière décennie. Il aurait également engagé une société chargée de contrôler et de surveiller les fournisseurs locaux dans le développement de composants sensibles allant des semi-conducteurs au cloud.

Pas d’injonction en revanche sur les composants de PC « difficiles à remplacer », tels que les CPU et les GPU développés par des entreprises occidentales en attendant des alternatives locales (nous en parlerons en introduction du prochain Briefing).

le sous-système Linux de Windows 11 migre dans le Windows Store

Microsoft n’a pas mis à jour son sous-système Linux. Il s’agit plutôt de la même version du WSL (Windows Subsystem for Linux) que de nombreux développeurs connaissent déjà, mais Microsoft a simplement changé l’endroit où il est installé et mis à jour.

Sous Windows 10, le WSL devait être installé comme un composant optionnel de Windows. Maintenant il sera dissocié des mises à jour de Windows, tout comme Paint, Notepad et certaines autres applications de base, déjà présente dans le Store.

Pour utiliser WSL dans le Microsoft Store sous Windows 11, vous devez exécuter Windows 11, version 22000 ou supérieure, et activer le composant optionnel Virtual Machine Platform. Microsoft affirme que vous obtiendrez désormais les fonctionnalités WSL plus rapidement, sans avoir à vous soucier de changer de version de Windows ou à passer par le processus de téléchargement des versions préliminaires de Windows Insider.

Cette mise à jour comprend également de toutes petites nouveautés comme un nouveau processus facilitant le montage des fichiers VHD, une nouvelle fonction d’aide pour l’indicateur de progression, et la mise à jour du noyau Linux en 5.10.60.1. Tous les détails sur ces fonctions sont accessibles ici.

« Amazing » : Windows 11 est arrivé :)

Pour ceux qui sont pressés et ne peuvent attendre l’annonce officielle du 24 juin, quelques informations sur Windows 11… la nuit dernière la build de Windows 11 a fuité des serveurs Microsoft : une iso c’est donc retrouvée sur le net. Nous avons cédé à la tentation et nous l’avons installée…

Alors que retenir de cette première expérience en résumé ?

Autant le dire toute de suite à ceux qui promettait une expérience je cite « inoubliable » ou « Amazing » comme on dit outre Atlantique : disons que c’est un peu… sur-vendu 🙂

Nouvelle interface d’installation

Alors que l’interface d’installation est toujours la même depuis Windows 7, Microsoft a complètement remanié ceci ici. La configuration de Windows 11 comprend les mêmes étapes que Windows 10, mais avec de jolis coins ronds sur un fond blanc cassé. A un moment j’ai cru qu’il allait m’installer MacOS 🙂 en tout cas l’inspiration est claire !

Le bureau de ce qui devait être Windows 10X

Si vous aviez suivi de près le développement de Windows 10X avant sa disparition prématurée vous connaissez déjà le bureau de Windows 11 donc l’inspiration vient ici clairement de Chrome OS. Lorsque Microsoft avait annoncé abandonner Windows 10X, l’entreprise avait déclaré qu’elle prévoyait d’apporter des éléments de Windows 10X à Windows 10 : c’est le cas. Les changements les plus notables sur le bureau sont la barre des tâches en bas et le menu démarrer. La barre des tâches a maintenant des icônes d’applications ouvertes au milieu au lieu d’être alignées à gauche. Il en va de même pour le menu de démarrage et la recherche, car tous deux occupent désormais la partie centrale de l’écran au lieu de s’ouvrir à gauche de l’affichage.

Pas de changement en tout cas pour l’instant sur les applications intégrées : Mail et Calendrier, Calculatrice, Photos et Microsoft Store ont le même design que sur Windows 10. Il en va de même pour les paramètres de Windows. Pour ce qui est du gestionnaire de fichiers, il a le même aspect que sur Windows 10, mais les icônes des dossiers ont été mises à jour pour suivre ce qui était prévu avec la mise à jour 21H2 « Sun Valley ». Microsoft a également mis à jour les icônes du Centre d’action, qui sont désormais arrondies et plus sympa. Mais pas de quoi fouetter un chat comme dit mon collègue Patrick (moi je suis farouchement contre fouetter les chats, que les choses soient claires).

Des Wigdets sur le bureau

Les widgets qui étaient présent sur le menu démarré de Windows 10 ouvrent maintenant une section dédiée avec une icône dédiée également. Actuellement, la section ouvre une version du widget News and Interests qui était apparue dans Windows 10 cette année.

De nouveaux sons et animations

Nouveaux sons de démarrage et de notification pour Windows 11 et il y a aussi de nouvelles animations d’ouverture et de fermeture pour les applications. Ceci dit ces nouvelles animations avaient été introduites dans les Builds Insider de Windows 10.

Une fois Windows 11 installé, j’ai reçu deux nouvelles mises à jour de Microsoft. La première était une mise à jour générique pour Windows Defender mais la seconde était une mise à jour cumulative KB5004034 pour Windows 10 « Version Next ». Petit détail aussi, il m’a été possible d’activer cette copie de Windows 11 avec une clé Windows 10 Pro 🙂

Ne reste plus qu’a attendre le 24 pour découvrir les fonctions plus « enfouies » du système et surtout en savoir plus sur ses déclinaisons en terme de support processeurs (peut-etre des surprises ?), parce que pour l’instant on reste clairement sur notre faim…

Une petite série de copie d’écran de cette nouvelle version installée sur mon poste en VM :

Windows 11 annoncé le 24 juin ?

La semaine dernière, lors de la Build, nous nous attendions tous à une annonce sur la nouvelle interface de Windows 10 après l’abandon annoncé officiellement mi mai de Windows 10X. Mais visiblement le système n’était pas encore prêt… Le patron de Microsoft Satya Nadella a donc repoussé cette présentation en indiquant tout de même que cette version sera la plus importante depuis Windows 10… Du bon teasing donc.

Et bien, nous en saurons plus le 24 juin.

Alors, que faut-il attendre de cette version ? Les spéculations vont bon train. Nouvelle version avec nouvelle numérotation ? Version 11 ou sans numéro « Windows » tout simplement ? Nouvelle version grand public alors que Windows 10 classique continuera sa route ? Une chose est sure nous devrions avoir (enfin) la nouvelle interface Sun Valley (nous reviendrons sur ceci lors du Briefing qui commence la semaine prochaine, il reste des places pour la semaine suivante les 14 et 15 juin).

Le processeur ARM ne fait pas le moine

Nous savons déjà que les nouveaux Macs équipés de la puce M1 ont des performances impressionnantes qui battent presque tous les Macs actuels équipés de processeurs Intel. Nous avons pu vérifier cela sur nos machines (Macbook Pro 16, iCore 7, 6 Coeurs, 16 Go de RAM vs MacBook Air M1, 8Go RAM) : le MacBook Air est (beaucoup) plus rapide, beaucoup plus autonome aussi.

Mais PCWorld a souhaité comparer ce nouvel MacBook Air avec la Surface Pro X de Microsoft disposant elle aussi d’une puce ARM réalisée par Qualcomm en collaboration avec Microsoft. Le résultat est sans appel : la Surface Pro est loin, très loin derrière le Macbook. Alors même que ce dernier dispose de plus d’applications natives (dont Office 365 !!), une meilleure connectique (Wifi 6, USB 4) tout en coutant moins cher (20% environ à capacité SSD équivalente…

Comme l’a souligné PCWorld, une des grandes limites de Windows sur les machines ARM est que le système d’exploitation était limité à l’exécution de logiciels X86 32 bits émulés. En d’autres termes, le système n’était pas capable d’émuler et d’exécuter des applications 64 bits créées pour les processeurs AMD et Intel.

Les logiciels 32 bits fonctionnent avec des performances nettement inférieures – et Apple s’en est débarrassé en 2019 avec macOS Catalina. En même temps, Apple a introduit la technologie Rosetta 2 pour les nouveaux Mac M1, qui traduit essentiellement tous les logiciels créés pour les Mac Intel en un binaire ARM qui fonctionne mieux sur les ordinateurs Apple à base de silicium. Si Microsoft a récemment publié une version bêta de Windows qui propose une émulation pour les logiciels X86 64 bits, les performances ne sont toujours pas proches de celles des nouveaux Macs équipés de la puce M1. Dans un test Geekbench 5, Surface Pro X a ainsi été surclassé par le nouveau MacBook Air M1 et s’est également classé derrière un ordinateur portable HP Pavilion bon marché équipé d’un processeur Intel Core i5.

Les résultats sont tout aussi impressionnant sur Cinebench qui met en avant les capacités du GPU :

Comme en conclu PCWorld :

Il est difficile de croire qu’un développement plus poussé permettra de combler le vaste fossé de performances entre Windows on Arm et les Macs M1 d’Apple. Dans six mois, Microsoft pourra peut-être se vanter d’avoir considérablement amélioré ses performances d’émulation. Mais sans le miracle combiné d’un processeur bien meilleur de Qualcomm ou d’un autre fabricant de puces Arm et des améliorations continues de Microsoft, l’avenir de Windows Arm semble bien sombre.

Il est enfin intéressant de noter que les développeurs ont pu émuler Windows 10 ARM sur les Mac M1 et que le Mac a obtenu de meilleurs résultats dans un test Geekbench que Surface Pro X exécutant Windows 10 en natif sur ARM…

Microsoft pret à abandonner le noyau Windows pour celui de Linux ? Pas si sur…

Dans un article de blog qui fait actuellement débat sur le net, le ténor du logiciel libre Eric Raymond pense que Microsoft serait sur le point d’abandonner le noyau de Windows pour utiliser celui de Linux !

Quels sont les faits qu’Eric Raymond met en avant pour arriver à une telle conclusion ? Selon lui,

« Microsoft est enfin prêt à renoncer à cette vieille relique qu’il appelle Windows, car elle ne génère même plus assez de revenus pour jouer un second rôle dans l’entreprise. Maintenant qu’Azure gagne beaucoup plus d’argent que Windows, l’entreprise est prête à remplacer Windows par Linux, qui fera tourner une couche d’émulation afin de maintenir la compatibilité avec les anciennes applications« .

Autant dire qu’Eric Raymond a tout faux dans son analyse, et qu’il prend sans doute ses désirs pour des réalités… Malgré une croissance clairement stagnante (mais néanmoins un poil supérieur à la croissance du marché du PC), les revenus de Windows sont toujours parmi les plus rentables de Microsoft. Alors certes, ce ne sont plus les années fastes pour l’entreprise, où Windows était même avant Office la vache à lait de l’entreprise, attirant en interne les meilleurs talents, et oui Azure devrait dépasser la rentabilité de Windows un jour, mais ce n’est pas pour aujourd’hui. Alors oui, Windows est de moins en moins une priorité pour l’éditeur, nous avons souvent eu l’occasion de le dire, en particulier depuis l’arrivée à la tête de l’entreprise de Satya Nadela, mais Microsoft poursuit ses développement et la refonte de son noyau, mais de là à le remplacer par le noyau de Linux, qui rappelons le n’est pas (et de loin) le plus moderne des noyaux Unix, il y a de la marge !

Et non, ce n’est pas parce que Microsoft a intégré dans Windows un sous système Linux (en particulier pour reprendre la main sur le marché des développeurs), ainsi qu’un terminal Linux (Unix plutôt), pour les mêmes raisons, qu’il va remplacer Windows à mon avis…

Autre point sur lequel se base l’analyse d’Eric Raymond : le fait qu‘il y aurait maintenant plus de machines Linux hébergées sur Azure que de machines Windows… Analyse là aussi un peu courte ; il y a aussi beaucoup plus de machine MySQL que de machines SQL Server, ceci n’implique pas pour autant que Microsoft va abandonner le second au profit du premier…

Enfin dernier point de l’analyse d’Eric Raymond : les investissements dans le navigateur Edge sous Linux aussi. Là aussi c’est un peu léger : Edge est aussi disponible sous MacOS, Android, iOS…

Microsoft, continue d’investir dans Windows et prévoit des évolutions, nous aurons l’occasion de détailler ceci lors du prochain Briefing Calipia, qui revient en décembre dans une formule 100% en ligne, tous les détails, l’agenda et les modalités d’inscriptions sont disponibles ici : http://calipia.com/briefing

Windows 95 a 25 ans

C’était il y a 25 jour pour jour, Microsoft lançait en fanfare Windows 95. Un lancement planétaire qui faisait la une des journaux du monde entier, et pour une par pas uniquement les magazines informatique. Nous avions eu droit en France au journal de 20 h… Bien avant l’iPhone dont les lancements font chaque année les gros titres. Un peu de nostalgie, mais quel employé de l’époque ne se souvient pas de ce moment ? La société se révélait au grand public. Le moment était très festif en interne également, aussi bien en France qu’aux USA.

Plus de lancements maintenant des systèmes d’exploitation chez Microsoft. Windows est devenu un service et son évolution est en continue. Windows 95 a probablement été la version la plus importante et la plus notable du géant de Redmond, il a jeté les bases de certains éléments fondamentaux du système d’exploitation, tels que la barre des tâches du menu Démarrer et la corbeille qui sont toujours présents, bien que sous une forme beaucoup plus moderne. Elle a également marqué l’abandon progressif de MS-DOS, qui a été fusionné avec Windows en une seule offre, ce qui en fait un système d’exploitation plus intégré.

Pour célébrer l’évolution du système d’exploitation au cours des 25 années écoulées depuis Windows 95, Microsoft a créé une vidéo qui passe en revue les différents éléments du système d’exploitation et les changements qui sont intervenus, comme l’évolution du menu Démarrer, les icônes, etc. En plus de la vidéo, la société a également annoncé qu’elle organisera une série de deux parties de son webcast Insider qui mettra en scène deux ingénieurs qui ont travaillé sur Windows 95 et qui travaillent toujours pour la société :

Les applications Windows bientôt sur les Chromebooks

chromeImg02@2xAu début de l’été, Google évoquait, sans en dire plus, la probable arrivée de la solution de virtualisation Parallels sur Chrome OS. Parallels est, pour rappel un des leaders de la la virtualisation Windows sur la plateforme Mac (marché qu’elle se dispute avec VMWare et son produit Fusion). Aujourd’hui, Parallels a officialisé cette annonce en expliquant que l’on pourra faire fonctionner une machine virtuelle Windows complète sur  Chrome OS, sans avoir besoin de connexion Internet (donc on parle bien de virtualisation locale et pas de services de terminaux déguisés.

Nick Dobrovolsiky, Senior Vice President of Engineering and Customer Support de Parallels précisait dans l’annonce que :

« Parallels Desktop for Chromebook Enterprise permettra aux administrateurs IT de fournir facilement aux Chromebooks des machines virtuelles Windows et les applications Windows complètes nécessaires aux employés« , et que « Les administrateurs pourront facilement gérer les déploiements d’images Windows d’entreprise automatisés et familiers qu’ils préparent, provisionnent et fournissent automatiquement à leurs employés. Les administrateurs peuvent installer des applications, les gérer à distance et aider les utilisateurs avec leurs outils habituels, tout comme ils le font avec les PC Windows physiques« .

Sans surprise, cette offre est limitée à Chrome OS Enterprise. Le marché visé est donc bien celui de l’entreprise, ce qui confirme bien l’importance de ce marché pour Google (et la grosse pierre dans le jardin de Microsoft…). A terme il se pourrait bien que cette solution soit mise en standard sur la plateforme de Google (un peu comme Hyper-V dans les OS Windows 10). Reste à voir les performances et les limitations. Si la quasi totalité des Chromebooks sont sur plateforme Intel (plateforme qui ne devrait pas poser de problème pour la virtualisation), ces machines disposent souvent de processeurs assez limité en puissance (et donc en consommation énergétique, ce qui fait la force des Chromebooks…) et dans ce cas la virtualisation sera logiquement assez peu performante. On imagine que ceci sera plutôt réservé à des machines à base de Core I5 à minima avec pas mal de mémoire pour avoir une utilisation « normale » des applications Windows…

On devrait être rapidement fixé sur les performances et la compatibilité de ceci, puisque Parallels for Chromebook Enterprise devrait arriver cet automne.

Le service Google Kubernetes ajoute la prise en charge des conteneurs Windows

conteneursGoogle prévoit désormais la prise en charge de l’orchestration Kubernetes pour les conteneurs Windows Server hébergés sur la plateforme Google Cloud (GCP).

Le support est assuré par le moteur Google Kubernetes (GKE). La version 1.16.4 de GKE, actuellement au stade de la version bêta, peut en fait faire fonctionner les conteneurs Windows et Linux « côte à côte dans le même cluster« , a indiqué l’annonce de Google. Coogle précise avec cette annonce qu’ils ont ajouté des fonctionnalités telles que « la possibilité d’apporter leurs propres licences Windows Server (BYOL), des affichages virtuels et des services gérés pour SQL Server et Active Directory« .

Google fait la promotion de diverses options de support de GKE, dont les mises à jour automatiques des nœuds et l’utilisation d’une fonction de clusters régionaux, qui ajoute la prise en charge de Kubernetes dans « les nœuds de plusieurs zones dans la même région« . Il est également possible d’utiliser des comptes de services gérés de groupe pour la gestion automatique des mots de passe, qui fait partie du service géré du GCP pour Active Directory. Google offre également un accès aux clusters privés via son service Virtual Private Cloud.

Pour rappel,  Microsoft propose également son service Azure Kubernetes, qui prend en charge les conteneurs Windows et Linux. Amazon Web Services propose lui aussi  son service Kubernetes, qui prend également en charge les conteneurs Linux et Windows.

Et si le successeur de Windows 10 S ne s’appelait plus « Windows » ?

Capture d_écran 2018-12-10 à 13.43.45Pour lutter contre Linux, Android, Chrome OS et dans une moindre mesure iOS, Microsoft a eu l’idée de faire de Windows un système d’exploitation plus léger. il y a eu plusieurs tentatives pour le faire : Windows RT avec le succès que l’on connait… et plus récemment Windows 10 « S ». L’entreprise travaillerait actuellement sur « Windows Lite », qui ne gardera peut-être pas le nom de « Windows »…

La nouvelle version sera basée sur le système d’exploitation Windows Core. cette version n’exécuterai que les applications Universelles (UWP) mais aussi les Progressive Web Apps (PWA) et seulement à partir du Store Windows. Microsoft supprimant alors tout le code Windows présent pour des raison de compatibilité des applications Win32. Ainsi, le l’OS deviendrait plus léger et plus rapide, tout en rendant le système d’exploitation plus adapté à une exécution sur différentes architectures de chipset telles que ARM.

Ainsi, abandonner le nom de Windows serait aussi plus clair pour les utilisateurs étant donné que de nombreux composants hérités ne seront pas présents la compatibilité ne serait plus « attendue » (ce que suggère le nom Windows et serait à l’origine des échecs de Windows RT et Windows S). Cela pourrait aider à vendre cette nouvelle variante de Windows comme quelque chose de complètement nouveau (le nom Windows étant aussi synonyme d’ancien monde comme on dit :))

Il semble que cette version « Lite » ne sera disponible logiquement que pour les OEM afin qu’il l’adapte à leurs machines (comme c’est le cas actuellement de Chrome OS sur les Chromebooks).

A suivre en tout cas et sans doute plus d’informations à venir lors de la prochaine Build Microsoft (conférence développeurs logiquement en avril 2019)

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