Archives des étiquettes : Microsoft 365

Paiement à l’utilisation à venir pour Microsoft Syntex

Depuis la fin de l’année 2022 le service Syntex est disponible sous forme d’une option avec un paiement par utilisateur et par mois en plus donc de l’abonnement Microsoft 365. Microsoft vient d’annoncer qu’en mars prochain, nous disposerons d’une nouvelle option permettant un paiement au document, à l’usage donc. Ceci avec deux types de facturation en fonction de la nature du document :

  • Dans le cas d’un document préalablement structuré par l’entreprise : 0,01 $ par page traitée,
  • Dans le cas d’un document dont la structure n’a pas été définie préalablement par l’entreprise (et donc on le suppose nécessitant un traitement d’IA plus complex : 0,10 $ par page

Les entreprise pourront appliquer la licence Syntex à la carte « à tous les utilisateurs sans avoir besoin de licences distinctes ». Toutefois, l’annonce précise, dans une section de questions-réponses, que les détenteurs de licences payantes ne bénéficient pas de toutes les fonctionnalités actuellement offertes par la licence Syntex par utilisateur du produit. En particulier il n’auront pas accès à l’assemblage de différents contenus, le système d’annotation automatique ou encore la possibilité de requête sur du contenu.

Ce type de licence sera pour Microsoft un moyen de faire découvrir les services très interessants de Syntex avant que l’entreprise décide peut-être de sauter le pas avec des licences utilisateurs qui sont tout de même à 4,20 € par mois.

Un petit rappel sur ce qu’est Microsoft Syntex

Vous vous souvenez peut-être du projet Cortex ? Projet qui visait à transformer les informations non structurées en connaissances exploitables pour les entreprises. Une solution qui utilise l’IA pour extraire, organiser et enrichir les informations à partir de diverses sources telles que des documents, des e-mails, des conversations et des vidéos, afin de créer une base de connaissances partagée. Objectif : faciliter l’accès à l’expertise et aux connaissances en rendant ces informations plus accessibles et plus faciles à utiliser. La solution utilisait des modèles d’IA pour analyser les informations et extraire des connaissances spécifiques, telles que des termes clés, des personnes clés et des relations entre elles.

Cortex utilisait également des fonctionnalités de collaboration pour permettre aux utilisateurs de contribuer à la base de connaissances en ajoutant des informations, en commentant des articles ou en partageant leur expertise. Sans surprise cette solution était conçue pour fonctionner avec Microsoft Office 365, SharePoint et Microsoft Teams, afin de faciliter l’accès aux connaissances et de permettre aux utilisateurs de trouver facilement des informations pertinentes dans leur environnement de travail habituel.

Ce que Cortex faisait avec l’objectif de créer une base de connaissances partagée et améliorer la collaboration, Syntex le fait au niveau plus fin sur les documents.

Formellement, Microsoft Syntex est une solution d’automatisation de traitement de contenu basée sur l’Intelligence Artificielle (IA) intégrée à Microsoft SharePoint et Microsoft Teams. Elle utilise l’IA pour extraire des informations à partir de grandes quantités de données non structurées telles que des documents, des images et des vidéos.

La solution utilise des modèles d’IA pré-entraînés pour comprendre le contenu du document et l’organiser en fonction des concepts et des relations qu’il contient. Les modèles peuvent être personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise et peuvent être utilisés pour extraire des informations telles que des noms de personnes, des numéros de téléphone, des dates, des montants d’argent, etc.

On peut par exemple utiliser Syntex pour automatiser des processus métier tels que la classification des documents, l’extraction de données, la reconnaissance optique de caractères (OCR) et la création de flux de travail. Elle utilise une technologie de traitement de langage naturel (NLP) pour comprendre le sens du contenu et pour extraire les entités clés et les relations entre elles. Elle utilise également une technologie de vision par ordinateur pour extraire des informations à partir d’images et de vidéos.

Syntex peut être utilisé pour extraire des informations à partir de différents types de contenus, tels que des documents Word, des fichiers PDF, des images et des vidéos. Elle peut également extraire des informations à partir de sources externes telles que des sites web et des bases de données. Le tout s’intégrant donc directement à SharePoint et Teams

Enfin Syntex propose également des fonctionnalités de création de flux de travail, qui permettent de créer des processus automatisés pour la gestion de contenu, comme pour automatiser des tâches telles que la classification des documents, la validation de contenu et la gestion des approbations.

Nous reviendrons sur ces services innovants proposés en plus de l’abonnement Microsoft 365 et leur positionnement lors du prochain Briefing Calipia en juin.

Google veut simplifier l’usage de Microsoft 365 sur ses Chromebooks

Google se donne les moyens pour faire de ses Chromebooks des alternatives à Windows et Mac dans les entreprises, y compris pour les clients n’ayant pas choisi sa suite logicielle ! Pas idiot si ils veulent réellement prendre des parts de marché. Car, force est de constater que 10 ans après l’arrivé de ces machines, le taux de pénétration dans les entreprises reste tout à fait modeste contrairement à leurs usages dans le secteur de l’éducation. La dépendance au réseau est une des causes mais celle à la plateforme Microsoft est aussi très importante.

Actuellement, il n’est pas très facile d’installer Microsoft 365 et OneDrive sur les Chromebooks. Alors, Google a récemment annoncé qu’il sera beaucoup plus simple d’installer et d’utiliser ces services pour les Chromebooks dans un avenir proche…

Dans un message publié sur le Chrome OS Beta Tester Community Site (via Chrome Unboxed), Google a déclaré qu’il commencerait bientôt à tester une nouvelle configuration de Microsoft 365 pour les propriétaires de Chromebooks. Elle sera d’abord disponible sur les canaux Dev et Beta de Chrome OS avant sa sortie officielle, qui aura lieu dans les mois à venir, sans plus de précision.

Aujourd’hui il est tout à fait possible d’utiliser Microsoft 365 sur un Chromebook mais il faut installer l’Office Progressive Web App à partir du site Office.com. Demain les propriétaires de Chromebook disposeront selon Google non seulement d’un moyen « natif » de mettre en oeuvre cette Progressive Web App mais ils devraient pouvoir connecter le répertoire Files de leur Chromebook à leurs compte OneDrive. Le nouveau système déplacera automatiquement le contenu des fichiers du Chromebook vers OneDrive lorsque les utilisateurs lanceront Microsoft 365. Pas mal si cela fonctionne ainsi ! C’est aussi sans doute un petit constat d’échec de la firme de Mountain View face au rouleau compresseur Microsoft 365 dans les entreprises.

A suivre donc…

Licences Echange Online : simplification de l’administration

Vendredi dernier, Microsoft a annoncé avoir simplifié l’administration des licences Exchange Online lorsqu’elles sont utilisées avec Azure Active Directory. Et ce n’est pas toujours très simple. En attribuant des licences à l’aide du centre d’administration Microsoft 365 ou d’Azure AD PowerShell, certains ont parfois reçu un message indiquant qu’ils ne pouvaient pas attribuer des licences comprenant des services « conflictuels ». Avec à la clé des détails qui ne sont pas plus explicites : « L’attribution de licence a échoué parce que les « attributions simultanées de licences Exchange Online ne son pas autorisées« . En cause plus simplement la non « superposition » possible de licences couvrant le même domaine fonctionnel : Exchange Online !

Avec les nouvelle possibilités offertes par Microsoft c’est maintenant la licence qui prend en charge le plus de fonctionnalités qui aura la priorité sur une licence de moindre importance. Microsoft donne un exemple pour bien expliquer ce changement :

« Lors d’une tentative d’attribution d’une licence Exchange Online Plan 2 à un titulaire de licence Microsoft 365 Business Standard existant (qui dispose déjà de capacités d’accès à Exchange Online). Nous avions avant un échec d’attribution de licence, mais désormais ces licences sont superposées« 

L’ancienne approche d’attribution des licences Exchange Online posait surtout problème aux grandes entreprises clientes de Microsoft qui utilisaient des groupes pour attribuer les licences, explique l’annonce. Les grandes entreprises devaient déterminer « de quel groupe supprimer l’utilisateur » lors de nouvelles attributions. L’ancienne approche était également problématique si des scripts automatisés étaient utilisés dans le cadre de ce processus.

La nouvelle approche avec le cumul des licences d’Exchange Online offre également des avantages pour les organisations qui passent à Teams ou SharePoint. En effet De nombreux services d’Office 365 (y compris Teams) dépendent d’Exchange Online pour stocker des données ou accéder à des données provenant de boîtes aux lettres. Pour cette raison, les packs de licences construits pour Teams ou SharePoint ou d’autres services, incluent parfois une licence Exchange Online également…

Attention néanmoins au risque de double facturation

Il est possible qu’une organisation soit doublement facturée avec la nouvelle approche de Microsoft en matière de cumul de licences pour Exchange Online. car logiquement si deux licences sont attribuées, elles sont toutes « utilisées » (et peuvent être facturées) il sera donc important de ne pas utiliser cette fonction les yeux fermés mais de refaire un point sur l’ensemble, ce qui n’est pas toujours des plus simple, au moins l’erreur générée précédemment évitait ce problème…

La modification du cumul des licences Exchange Online est entré en vigueur dès maintenant pour tous les tenants hors secteur public « Gouv », mais qui devrait arriver aussi d’ici juin.

Microsoft Stream « classique » : arrêt programmé du service…

Microsoft a annoncé la semaine dernière qu’elle prévoyait de mettre fin à son service de partage de vidéos Stream dit « classique » au début de l’année prochaine. L’idée étant maintenant d’utiliser la version basée sur SharePoint plus plus de cohérence.

La « disponibilité générale » de la version de Stream basée sur SharePoint date d’octobre dernier, elle s’est mise en route automatiquement dans la plupart des cas à partir de cette date tout en laissant la version classique en fonction su rue contenu existant. Microsoft prévoit de bloquer les téléchargements de vidéos de la version classique de Stream en août 2023 et de supprimer totalement la version le 15 février 2024.

Pour ce qui est du contenu que vous pouvez avoir sur Stream Classique, Microsoft a créé un outil de migration pour le passer sur Stream basé sur SharePoint. L’outil de migration est actuellement disponible au stade de « d’aperçu public ». Il devrait atteindre la disponibilité générale le 15 février prochain.

Revenons sur les avantages de Stream basé sur SharePoint

En plus de la cohérence de l’offre (même si il y a parfois des confusions qui persistent entre OneDRive Entreprise et Sharepoint que l’on retrouve dans les applications, et Stream ne fait pas exception à cette règle…), en premier lieu cette nouvelle version permet de diffuser des vidéos dans d’autres applications Microsoft 365, telles que Teams, Office.com, Yammer, Viva, PowerPoint et SharePoint beaucoup plus simplement.

Il est aussi possible d’utiliser la recherche dans les applications Microsoft 365 pour trouver des vidéos, ou les vidéos peuvent être trouvées en utilisant une page de démarrage Streams dans Office.

Autres avantages, le chapitrage automatique marche (enfin) de façon plus correcte et les transcriptions sont disponibles en un temps record et plutôt de bonne qualité.

On peut enfin partager des vidéos avec des invités externes moyennant les réglages Sharepoint qui vont bien (comme pour tout contenu du coup). Les statistiques sur le visionnage des vidéos peuvent être consultées.

Logiquement le service Stream Live Events va également disparaître pour lui aussi être basé sur le nouveau service Stream, mais Microsoft n’indique pas de date encore pour ce retrait.

Le plein de nouvelles fonctionnalités à venir pour Microsoft 365

Microsoft a profité mardi de sa conférence sur l’avenir du travail hybride pour annoncer de nouvelles fonctions à son offre Microsoft 365 afin de permettre d’une part une meilleure gestion de l’ensemble des terminaux, mais aussi afin de rentre plus attractive l’offre. Et c’est vrai que sur le papier au moins ces nouvelles fonctions semblent assez interessantes.

Remote Help

Pour commencer, Microsoft a démontré une nouvelle application appelée « aide à distance » (Remote Help) qui est liée à Endpoint Manager et permet aux services d’assistance de se connecter aux PC des employés en toute sécurité (liaison sécurisée et partage de code éphémère). L’intégration avec Endpoint Manager garantit que les connexions peuvent être effectuées sur des PC gérés dans le cloud ou sur des machines sur site, avec des contrôles d’accès basés sur les rôles (RBAC) fonctionnant en tandem avec un modèle de sécurité Zero Trust. Cette fonction est disponible immédiatement.

L’objectif final est de faire d’un terminal le lieu de travail et d’utiliser les connaissances et l’intelligence artificielle pour résoudre les problèmes de manière proactive plutôt que d’attendre qu’un employé contacte le service d’assistance.

VPN à la demande sur des machines perso

Avec les modification sur l’environnement de travail qui devient de plus en plus « hybride », nous l’avons tous constaté, de nombreux employés utilisent des appareils mobiles personnels pour accéder aux ressources de l’entreprise. Microsoft ajoute maintenant une couche d’abstraction de sécurité sur ce processus en permettant aux administrateurs d’activer des connexions VPN pour les appareils mobiles perso via Microsoft Tunnel. Une limite, cependant, cette fonctionnalité nécessitera l’usage du navigateur Microsoft Edge sur leur mobile. Mais en revanche cela sera ouvert également aux machines Linux. Linux perso pour accéder aux ressources de l’entreprise, on est à mon avis plutôt sur un usage de niche mais bon… Tout est bon pour montrer que Microsoft et Linux « c’est du solide » 🙂

Microsoft affirme que sa solution est unique car elle conjugue authentification forte via Azure Active Directory , l’expertise de l’entreprise en matière de politiques de protection des applications mobiles natives et de la validation des identités d’entreprise via un VPN.

Gestion des Smartphones AOSP

D’autres fonctionnalités de gestion des terminaux ont été également annoncées. Les administrateurs pourront désormais fournir des appareils Android Open-Source Project (AOSP) en version publique avec un accès conditionnel aux ressources de l’entreprise. De même, les personnes qui possèdent plusieurs comptes pourront bientôt accéder aux ressources avec des limites et des politiques de protection des données appropriées.

Notifications des administrateurs

Retour d’une fonction vieille comme le monde des réseaux locaux (Lan Manager et Netware pour ceux qui s’en souviennent et étaient nés à cette époque…), les administrateurs pourront envoyer des messages ciblés aux utilisateurs de Windows 11 sur le bureau, sur l’écran de verrouillage et au-dessus de la barre des tâches à l’aide de Endpoint Manager. L’idée est d’améliorer la communication en offrant un canal encore plus direct.

Windows Autopath

Windows Autopatch est un nouveau service qui sera également disponible pour les licences Windows E3 en juillet 2022. Il permettra aux administrateurs de s’assurer que les terminaux sont sains et conformes grâce à des déploiements échelonnés. Les administrateurs auront également la possibilité d’annuler facilement les mises à jour si quelque chose ne va pas.

Nouvelles automatisations

Enfin, Microsoft travaille également sur trois initiatives d’automatisation. La première permettra aux employés de disposer temporairement de privilèges d’administrateur local pour des tâches spécifiques, avec des règles et des capacités de surveillance pour les administrateurs. Ensuite, la gestion du cycle de vie des certificats sera plus rationalisée. Enfin, les organisations seront en mesure de configurer et d’automatiser la gestion de la vulnérabilité des périphériques.

Microsoft continuera à parler de ces fonctionnalités et à les déployer sous forme de modules complémentaires aux différents plans Microsoft 365 existants. Mais dès qu’un nombre « suffisant » de fonctionnalités sera disponible, elles seront regroupées sous forme d’une combinaison autonome à acheter.

Nous reviendrons bien sûr sur tout ceci lors du prochain Briefing, vous vous en doutez 🙂

Microsoft 365 : un petit résumé des nouveautés introduites en avril

Microsoft 365 remplace désormais Office 365

Microsoft détaille en général toutes les fins de mois les fonctionnalités qui ont été ajoutées à ses différentes offres Microsoft 365, nouveautés (pour les plus significatives à notre avis, forcément subjectif !) que nous relayons sur le blog. Ce mois-ci, la société met en évidence les mises à jour apportées à Teams, aux applications Office telles qu’Excel, Word et Outlook, en particulier.

Teams

Parmi les améliorations apportées à Teams, on a découvert (nous vous en parlions dès le mois de mars sur le blog) la fonction de transcription en direct avec attribution du locuteur qui a commencé à être déployée. Cette fonction permet aux utilisateurs de transcrire les réunions programmées, ce qui constitue non seulement une fonction d’accessibilité mais aussi un moyen pour les utilisateurs de se référer aux points importants abordés au cours de la réunion. En outre, Teams est doté d’une fonction de récapitulation des réunions qui fournit aux utilisateurs un enregistrement, une transcription, des fichiers et un historique des discussions après la conclusion de la réunion, dans l’onglet Chat de la réunion. Fonctions très sympathiques dont nous parlerons des usages lors du prochain Briefing Calipia les 9,10,14 et 15 juin prochain.

image Microsoft

Une autre amélioration concerne l’extension des sondages dans Teams aux invités externes et à ceux qui se joignent à la réunion depuis l’application mobile. On retrouve également la prise en charge de questionnaire à choix multiples. mais aussi des suggestions intelligentes de sondages et des analyses post-réunion proposées à tous les utilisateurs. La prise en charge des invités externes et des nouveaux types de sondage sera déployée elle, dans les prochaines semaines. Nous vous parlions de ces fonctions également dès le 4 mars sur le blog.

Excel, Word et Powerpoint

Des nouveautés également sur la suite Office. Excel sur le Web bénéficie d’une nouvelle fonction de collaboration « Afficher les modifications » qui permet de suivre et de répertorier les modifications exactes apportées à une feuille de calcul par les auteurs pendant une période pouvant aller jusqu’à 60 jours. Nous vous parlions également d’une fonction « Exporter vers une présentation PowerPoint » introduite le mois dernier pour Word. Cette fonction de Word permet aux utilisateurs de convertir automatiquement un document texte en une présentation PowerPoint grâce à de l’IA. La présentation générée automatiquement contient un contenu riche tel que des icônes, des images et des vidéos. Assez bluffant (en tout cas dans nos essais avec des contenus US).

Outlook Web

Outlook sur le web bénéficie d’un léger rafraîchissement du design sous la forme d’un volet de gauche actualisé qui contient les composants « essentiels » d’Outlook tels que la messagerie électronique, le calendrier et les contacts, ainsi que des raccourcis vers d’autres applications Microsoft 365 telles que To Do, Word, Excel, PowerPoint, Yammer, etc. placés juste en dessous de ces icônes. Rien néanmoins de très spectaculaire.

Enfin, une petite amélioration apportée à Planner et Tasks (pour Teams) concerne les étiquettes modifiables. Les outils permettront désormais aux utilisateurs d’ajouter jusqu’à 25 étiquettes, alors qu’ils ne pouvaient en ajouter que six auparavant.

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Les composants du navigateur Microsoft Edge arrivent discretement dans Microsoft 365…

Que vous ayez choisi de standardiser sur le navigateur Chrome de Google, sur Firefox, Opera, Brave ou autre, et que vous disposez d’un abonnement Microsoft 365 Apps, vous aurez dans quelques temps des composantes du navigateur Edge tout de même installé sur vos postes !

On apprend que commence à fournir des fonctionnalités nouvelles ou améliorées qui s’appuient sur la composante de rendu HTML de Microsoft Edge, WebView2. Par exemple, les fonctions Room Finder et Meeting Insights dans Outlook.

Microsoft justifie cet apport :

« En utilisant WebView2, nous pouvons plus facilement fournir à vos utilisateurs des fonctionnalités Office qui ont le même aspect et la même convivialité sur toutes les plateformes. En retour, cette expérience cohérente aide vos utilisateurs à apprendre et à utiliser ces fonctionnalités sans avoir à apprendre les nuances d’Office sur chaque plate-forme de périphérique. »

Ceci devrait être disponible à partir du 1er avril pour les machines Windows 10 (à partir de la version 2101). Microsoft ne donnant pas d’indication pour les autres postes.

Microsoft précise que l’usage de WebView2 n’installe pas le navigateur complet Microsoft Edge sur l’appareil et n’exige pas que Microsoft Edge soit installé sur l’appareil et qu’aucune modification n’est apportée à la sélection du navigateur par défaut de l’utilisateur ! Ouf.

« Les applications Office, ainsi que les modules complémentaires d’Office, commenceront à offrir des fonctionnalités qui reposent sur WebView2. Si le Runtime WebView2 n’est pas installé sur l’appareil, vos utilisateurs ne pourront pas utiliser les fonctionnalités Office et les add-ins qui reposent sur WebView2. Par conséquent, nous vous recommandons d’autoriser l’installation du Runtime WebView2 sur les appareils fonctionnant sous Windows dans votre organisation. »

Bonne nouvelle : unification en vue des solutions de sécurité pour Microsoft 365 et Azure…

Microsoft a annoncé, lors de la conférence annuelle Ignite 2020, de nouvelles fonctionnalités de protection contre les menaces mais surtout une unification des solutions de sécurité Microsoft 365 et Azure. C’est plutôt une bonne nouvelle pour éclaircir (un peu) la jungle des produits de l’éditeur, nous avions eu l’occasion de présenter ses derniers et de le positionner fonctionnellement lors du dernier Briefing Calipia de décembre 2019. Nous aurons l’occasion de revenir sur ceci lors du prochain Briefing, dont nous devons fixer les dates et modalité de participation (pas simple compte tenue des évolutions de la crise sanitaire).

Voici donc un petit récapitulatif de ces changements :

Microsoft Defender inclut désormais Microsoft 365 Defender et Azure Defender. Pour rappel il prévient, détecte et répond aux menaces sur les identités, les points d’accès, les applications, la messagerie électronique, l’infrastructure et les plates-formes de cloud, ainsi que les actifs affectés. Microsoft Threat Protection, intégré à Microsoft 365 Defender.

Microsoft Defender Advanced Threat Protection, devient Microsoft Defender for Endpoint et protège maintenant tous les principaux systèmes d’exploitation :

  • Pour Android : il offre une protection contre le phishing, permet une analyse proactive des applications et fichiers malveillants, bloque l’accès aux ressources de l’entreprise pour atténuer l’impact des violations et donne aux équipes de sécurité une visibilité sur les menaces mobiles et les alertes via le centre de sécurité.
  • Pour iOS : il offre une protection contre le phishing et les accès Web.
  • Pour macOS : (en beta actuellement) il offre une gestion des menaces et des vulnérabilités.

On retrouve également les services « Defender » pour Office 365 et Azure séparément sous forme de 3 services :

  • Microsoft Defender pour Office 365 : auparavant appelé Office 365 Advanced Threat Protection, Microsoft Defender pour Office 365 aide à protéger les comptes de messagerie prioritaires et est maintenant disponible en beta pour les équipes de sécurité afin de donner la priorité à la protection des personnes les plus visibles et les plus ciblées de l’organisation.
  • Microsoft Defender for Identity : auparavant appelé Azure Advanced Threat Protection, Microsoft Defender for Identity continuera de fournir une protection hybride contre les menaces d’identité.
  • Azure Defender : pour la protection unifiée des ressources hybrides (y compris les machines virtuelles, les bases de données, les conteneurs et l’IoT), Azure Defender reprend les fonctions de protection de l’Azure Security Center. Cette nouvelle version devrait arrivée cette semaine.

Microsoft Secure Score est maintenant disponible pour tous

secure-score-homepage-newMicrosoft Secure Score est maintenant disponible pour tous les abonnés  dans le portail Microsoft 365 Security Center. Pour rappel, ce service donne un « score de sécurité global » d’une organisation par rapport à des organisations similaires. Les scores sont donnés pour l’identité, les données, les appareils, les applications et l’infrastructure. Ils peuvent être visualisés sous forme de graphique dans le temps, montrant une amélioration ou une dérive par rapport aux objectifs. Enfin, les organisations peuvent voir le nombre de tâches de sécurité qui restent à accomplir pour parfaire leur protection.

Cette version est à l’origine un produit qui a évolué à partir de l’ancien produit Office 365 Secure Score, qui venait de surveiller uniquement les solutions Office 365. Le nouveau Microsoft Secure Score surveille Microsoft 365 et Azure.

En février dernier, lors de l’annonce du nouveau Microsoft Secure Score, Microsoft avait promis de prendre en charge Azure Active Directory, Cloud App Security et Microsoft Defender Advanced Threat Protection. Dans l’annonce faite par Microsoft à l’occasion de sa conférence partenaires, la société a admis que certains des produits et services de ne sont pas encore encore intégrés, comme par exemple, l’Identity Secure Score.

Microsoft a également ajusté certains de ses critères pour générer les fameux conseils et  actions d’amélioration : Une action d’amélioration doit maintenant réduire le risque certes mais surtout doit être mesurable par l’automatisation. Logiquement, les conseils d’amélioration qui ne répondent pas ces critères ont été supprimés.

Microsoft Secure Score serait particulièrement aussi utile en ce moment pour les entreprise ayant des employés à distance avec des appareils qui ne sont pas conformes. Ce qui doit nécessiter logiquement l’usage du service Microsoft 365 Advanced Threat Protection.

Suivez ce lien pour plus d’informations sur le service.

De nouvelles « mini-suites » dans la famille Microsoft 365

La famille Microsoft 365 continue de s’agrandir, avec l’annonce de la disponibilité commerciale de 3 mini suites :

  • Microsoft 365 E5 Information Protection & Governance
  • Microsoft 365 E5 eDiscovery & Audit
  • Microsoft 365 E5 Insider Risk Management

Ces 3 mini suites combinées constituent la nouvelle version de l’offre Microsoft 365 E5 Compliance, qui fait elle-même partie du plan Microsoft 365 E5. C’est donc une histoire de poupée russe :).

D’un point de vue fonctionnelle, ces 3 mini suites comprennent :

  • Information Protection & Governance : automatisation de l’étiquetage des informations (sensibilité), DLP étendue (chat Teams), analyse et contrôle du Shadow IT (via la CASB – Cloud Access Security Broker – Microsoft Cloud App Security), support des solutions BYK et HYOK
  • Insider Risk Management : gestion des risques tels la fuite de données sensibles, la fraude, le délit d’initiés ou les diverses violations de réglementation, par des collaborateurs ou des sous traitants. Les solutions mises en oeuvre vont des barrières éthiques (Information Barriers) au Customer lockbox en passant par l’analyse des informations sur tous les supports (fichiers, chats, audiio, vidéo….) et la gestion des accès privilégiés.
  • eDiscovery & Audit : au travers des services fournis, collecte et analyse en temps réel des diiférents supports de communication et de collaboration pour identifier l’ensemble des informations permettant de répondre rapidement (et à moindre cout) à touts demande d’enquetes (loi, réglementation ou règles internes de l’entreprise).

Ces mini suites arrivent sur le marché en même temps que Microsoft réorganise son portefeuille de solutions Microsoft 365, l’enrichit de nouvelles fonctionnalités et en même temps proposent une granularité plus fine à ses solutions pour permettre à chaque entreprise de sélectionner le package fonctionnel de services adapté à ses besoins. L’effet financier de la suite (ie dès 3 composants, le prix du bundle est plus attractif) fera le reste. Ou pas !

 

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