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Google et Amazon : des progrès en Informatique Quantique

La correction des erreurs est l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les ordinateurs quantiques : Il est déjà nous le savons extrêmement complexe de construire des Qbits stables au delà des 100 ms de fonction, mais c’est encore plus complexe de s’assurer que le processus de calcul donne des résultats réellement fiables. Il n’y a pas si longtemps, Microsoft avait déclaré qu’il faudrait connecter environ 1 000 qbits pour produire un « qbit logique » fiable…

Dans un article de recherche publié la semaine dernière dans la prestigieuse revue Nature, les chercheurs de Google affirment avoir mis au point des procédures de correction d’erreurs quantiques pouvant utiliser 17 qubits pour corriger une erreur, ou 49 qbits pour corriger deux erreurs simultanées.

C’est Sundar Pichai, le PDG de Google et d’Alphabet, qui a pris la plume lui même dans déclare dans un billet de blog pour s’enthousiasmer sur cette réalisation qui est « un grand pas en avant ». Mais pour ramener le taux d’erreur à un niveau acceptable, il faudra faire encore beaucoup plus d’après Hartmut Neven (qui dirige le laboratoire d’intelligence artificielle quantique de Google.

Plus d’explications ici :

De son coté, en fin de semaine dernière Amazon Web Services à introduit une plateforme logicielle open-source appelée Palace (qui signifie Parallel, Large-Scale Computational Electromagnetics) qui peut effectuer des simulations en 3D de modèles électromagnétiques complexes et permettre la conception de matériel informatique quantique. Le code est disponible via GitHub et peut être utilisé conjointement avec AWS ParallelCluster.

AWS a utilisé Palace en interne pour le développement de son matériel quantique. L’outil logiciel simule les caractéristiques électromagnétiques des circuits, en particulier le type de circuits supraconducteurs utilisés dans les dispositifs quantiques. L’ajustement du modèle peut montrer aux développeurs de matériel comment optimiser leurs conceptions en termes de fiabilité et d’efficacité. Bien que Palace soit fait à la base pour l’informatique quantique, l’outil peut également être utilisé pour optimiser les dispositifs électromagnétiques classiques.

Ce sont sans doute ce qui peut apparaitre comme de petits pas qui construiront l’Informatique Quantique de demain… ou d’après demain.

#CES2023 : Amazon multiplie sa présence

Amazon fait non seulement son retour au prochain CES en présentiel (comme Calipia 🙂 ), mais aussi multiplie sa présence. Avec des thèmes distincts correspondant à autant de « petits salons » :

  • Les services AWS évidemment qui seront comme les années 2019 et 2020 au Venetian dans un très grand espace (Ballrooms G et H), la partie IA et Alexa sera de la partie avec pas mal de démos, mais aussi visiblement la partie robotique.
  • Les nouveaux services Amazon for Auto (réponse à Android Auto et Apple Car) se retrouverons dans le salon principal dans la zone dédiée au véhicules (sorte de salon de l’auto-connectée ou la plupart des constructeurs auto seront) : Las Vegas Convention Center West Hall – Booth #4001
  • Leur société de voiture autonome : Zoox, elle aussi dans le grand espace automobile : Las Vegas Convention Center West Hall – Booth #52321
  • La partie IoT sera elle présente au Venetian Expo Hall avec les nouveaux produits de la gamme Ring. On attend de ce coté pas mal d’annonces autour de la compatibilité Matter 🙂

Nous repartons cette année au CES avec des clients, du 2 au 8 janvier, nous ne manquerons pas de publier des infos sur nos découvertes dans le Blog et la Lettre Calipia 🙂

Cloud de confiance : Amazon dans les pas de Google et Microsoft

Selon le Journaldunet, Amazon serait en train de mettre au point une solution de « Cloud de confiance » à la manière de ce que propose / proposeront Google avec le support de Thales ou Microsoft avec celui d’Orange/Capgemini (Blue).

AWS devrait ainsi proposer une offre « Cloud de confiance » labellisé par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et ceci grâce au support d’Atos. Le choix de l’entreprise Atos peut paraitre surprenant alors que le groupe est dans la tourmente actuellement sur les marchés, mais les discussions auraient commencé il y a pas mal de temps déjà…

Pour rappel le label « Cloud de confiance » par l’obtention de l’autre label SecNumCloud de l’Anssi visant à distinguer les clouds en matière de sécurité et d’étanchéité avec des législations extra-européenne et plus précisement américaines (en gros pour parler clairement : se protéger du Cloud Act…)

Alors que les solutions de Google/Thales et Microsoft/Blue peinent à se mettre en place, c’est le moins que l’on puisse dire, si bien que la réalité de leur mise à disposition dans les 2 ans à venir est clairement questionnable, la solution Amazon/Atos est elle aussi très hypothétique à notre avis.

En tout cas si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire au prochain Briefing Calipia, nous ferons le point lors d’une session dédiées sur ces offres et leur avenir.

Sécurité : beaucoup d’annonces de Microsoft à Ignite 2021

Lors de sa conférence Ignite 2021 qui a commencé mardi soir pour nous européens, Microsoft a annoncé par mal de nouveautés (ou de confirmations autour de la sécurité). En particulier la société a annoncé des améliorations importantes à la suite Defender for Cloud, qui protègera désormais de manière native les environnements multi-clouds Azure et Amazon Web Services (AWS).

Microsoft serait selon lui le seul fournisseur de cloud computing à offrir un hub centralisé pour surveiller et gérer les configurations multicloud, après avoir supprimé les dépendances avec AWS Security Hub. Les configurations AWS peuvent désormais être évaluées, des recommandations sont proposées et une vue globale de votre état de sécurité est désormais fournie. Il prend également en charge Elastic Kubernetes Service (EKS) d’Amazon et s’intègre à Azure Purview. Il existait toutefois des offres tierces réalisant la même chose, mais pas intégrées nativement…

Autres annonces concernant également la sécurité :

  • Microsoft Defender for Endpoint offre désormais une couverture de gestion des vulnérabilités pour les appareils Android et iOS.
  • Une nouvelle offre pour Microsoft Defender for Endpoint : le plan P1, qui offre des capacités de gestion de la sécurité des points de terminaison à un prix inférieur et peut être acheté de manière autonome. Il couvre Windows, macOS, Android et iOS, et est disponible dès maintenant pour les clients Microsoft 365 E3.
  • Disponibilité de Microsoft Defender for IoT peut maintenant être utilisé pour sécuriser les appareils IoT de l’entreprise. Il offre une intégration avec Sentinel, Defender et d’autres outils tiers.
  • Les VM confidentielles construites sur Intel SGX sont maintenant en beta, tandis que le lancement de Trusted pour toutes les VM Azure Generation 2 avec Secure boot et vTPMs est maintenant disponible.
  • Azure Active Directory (AAD) Identity Governance arrive en beta il sera ainsi possible de gérer les applications critiques pour l’entreprise sur sur site ou dans des clouas privés.

Enfin parmi les annonces importantes, Endpoint Manager a reçu quelques mises à jour en beta pour améliorer son étendue multiplateforme. Cela inclut la gestion PC Linux, la possibilité de déployer et de gérer des applications macOS non packagées avec Intune, des améliorations dans la gestion de la sécurité Office pour Windows. On retrouvera également la fonction Connected Cache fonctionnant de pair avec Windows Update, pour mettre dynamiquement en cache les mises à jour, les pilotes et les applications Microsoft sur les serveurs Configuration Manager.

Nous reviendrons sur toutes ces annonces lors d’une session spéciale sur la sécurité lors du prochain Briefing, rejoignez-nous.

Amazon rachète la plateforme de messagerie sécurisée Wickr

Vous souvenez-vous de Wickr ? C’était la plateforme de Chat sécurisé que les Démocrates américains avaient utilisé après le piratage de leur parti lors des élections de 2016. Amazon vient donc de racheter la société Wickr. Le géant de l’internet y voit un complément aux Amazon Web Services qui offre aux entreprises et aux gouvernements une solution facile pour les conversations de travail à distance, y compris la vidéo et la voix. Réponse donc aux solutions de Microsoft et de Google.

L’opération est importante pour AWS. Wickr compte déjà parmi ses clients des militaires, le service des douanes et de la protection des frontières et d’autres organisations importantes. Cela pourrait aider Amazon à revenir dans la course si le fameux contrat militaire JEDI renait de ses cendres et lui donner un avantage lors de la négociation d’autres accords gouvernementaux…

Alors que le monde entier cherche des solutions alternatives à WhatsApp, avec iMessage, Signal et Telegram par exemple. L’achat de Wickr permet Amazon d’entrer dans la course !

AWS : disponibilité du service de localisation multi-source

Amazon Web Services (AWS) a annoncé la disponibilité générale d’Amazon Location Service, une nouvelle offre qui permet aux entreprises d’ajouter plus facilement des fonctionnalités de localisation à leurs applications. Cette offre se veut être très simple à utiliser tout en gérant la confidentialité ou la sécurité des utilisateurs. Les données, provenant des fournisseurs de services de localisation (LBS) Esri et HERE Technologies, peuvent fournir des cartes, des points d’intérêt, la planification d’itinéraires, le géocodage, le géofencing et le suivi des actifs. Autant d’applications qu’il est actuellement bien sur possible de réaliser avec les services de Google, Microsoft ou même ceux d’Apple, mais qui reste mono-source. Pour se démarquer, AWS insiste sur trois éléments :

  • La simplicité de mise en oeuvre, en particulier dans le cadre de fournisseurs de cartographie multiples
  • Le coût
  • La confidentialité

Le service fournit également une API unique qui fonctionne avec tous les fournisseurs LBS, ce qui permet aux clients de passer facilement de l’un à l’autre pour différents cas d’utilisation ou régions plus ou moins bien couverte par une des offres. Plus précisément, il permet une telle variation sans qu’il soit nécessaire d’embarquer de nouveaux fournisseurs ou de mettre en place une infrastructure distincte. Amazon Location Services s’intègre aux autres offres de la société, notamment Amazon CloudWatch, AWS CloudTrail et Amazon EventBridge. Il s’intègre également à AWS Identity, Access Management (IAM) et Amazon Cognito pour ce qui est de la mise en place de solutions plus sécurisées.

Concernant la confidentialité des données, Amazon insiste sur le fait que les conditions de licence associées à Amazon Location Service n’accordent pas à l’entreprise ou à des tiers le droit de vendre ou d’utiliser les données de localisation d’un client à des fins publicitaires. On s’en doutait mais bon…

Amazon accuse Trump de corruption

Haussement de ton chez Amazon, dans le dossier qui l’oppose à Microsoft sur le fameux contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) de Cloud de La Défense américaine (10 Milliards de dollars tout de même). Hier était rendu public la plainte officielle déposée fin octobre par les avocats d’Amazon. Autant dire qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère… Amazon accuse un « environnement extraordinaire de corruption, d’ingérence et de représailles » de la part de Donald Trump et de son administration et d’avoir influencé de manière inappropriée ce que la société prétend être une décision par ailleurs « inexplicable du ministère américain de la défense d’attribuer un projet de cloud computing de 10 milliards de dollars à son rival Microsoft« .

Avant que Microsoft ne remporte le contrat en octobre 2019, Amazon était considéré comme le favori pour remporter ce contrat dont l’objectif est pour rappel demigrer l’infrastructure informatique et les données du Pentagone vers le cloud. L’autre géant de Seattle ne digère visiblement pas sa défaite et du coup cette migration est en suspens dans l’attente de l’appel, ce qui selon Microsoft cette fois qui répondait à ces accusations « ne profite pas à ceux qui en ont un besoin urgent : les femmes et les hommes qui protègent notre nation« . Un argument qui serait jugé un peu facile de ce côté de l’atlantique mais qui passe bien chez eux.

Ce qui est clair en revanche, c’est de Jeff Bezos, le patron d’Amazon, soutient sans faille du président élu Joe Biden, risque bien de faire pression pour sur la nouvelle administration pour faire changer la décision…

Amazon améliore encore son simulateur quantique

Vous connaissez sans doute le simulateur Quantique dans le Cloud d’Amazon : l’offre AWS Bracket, nous vous en parlions sur le blog. Amazon Braket est disponible depuis aout dernier. Ce service permet d’accéder à distance à des simulateurs d’informatique quantique et à du matériel quantique réel hébergés sur le cloud. Amazon vient d’annoncer des améliorations interessante dans le cadre de la mise au point d’algorithmes quantique de Machine Learning. Ainsi, Amazon Braket prendrait désormais en charge PennyLane, un framework open source pour des applications le Machine Learning sur ordinateurs quantique.

L’intégration de Braket à PennyLane devrait permettre de former des circuits quantiques de la même manière qu’on formeraient un réseau neuronal traditionnel en utilisant des bibliothèques de machine Learning communes grâce au support natif de PennyLane pour PyTorch et TensorFlow. AWS affirme que le processus de formation des circuits quantiques sera beaucoup plus rapide puisque sa bibliothèque exploite le parallélisme.

Autre point, AWS a élargi le choix de simulateurs disponibles sur Braket. En plus du simulateur de vecteur d’état, qui simulait un ordinateur quantique de 34 qubits, un nouveau simulateur disponible pourra simuler jusqu’à 50 qubits…

Pour rappel, l’offre d’Amazon s’appuie sur les machines quantiques de D-Wave, IonQ et Rigetti.

Si vous désirez en savoir plus sur l’offre AWS, voir le post de Jeff Barr qui explique (simplement) le périmètre de l’offre complète.

Informatique Quantique : Amazon Braket est disponible

Amazon Web Services vient d’annoncer la disponibilité de son service d’informatique quantique : Amazon Braket. Ce service fournit des simulateurs d’informatique quantique fonctionnant sur des instances Amazon EC2 ainsi qu’un accès à distance à du matériel quantique réel cette fois. Il s’agit notamment des machines quantiques à supraconducteurs de D-Wave, des processeurs de IonQ et des processeurs quantiques de Rigetti.

Il prend également en charge les outils de développement nécessaires pour concevoir, prototyper et exécuter des algorithmes quantiques. Amazon poursuivant le même objectif que Microsoft, IBM ou encore Google : entrainer les développeurs avant une disponibilité de réelles machines. C’est aspect est clé dans le développement de cette technologie : dès lors que les machines physiques seront disponibles et fiables (avec une durée de fonctionnement « normale » et pas de l’ordre de la milliseconde… Le succès se fera si les développeurs sont déjà prêt, d’où la course des ces acteurs aujourd’hui…

L’application web open-source Jupyter Notebook est intégrée pour aider à créer, déboguer, partager et exécuter du code, c’est une application assez populaire que l’on retrouve dans les autres environnements quantique. Une sélection d’algorithmes quantiques prédéfinis est également donnée.

Amazon Braket offre un service finalement assez proche avec ce que propose en particulier IBM avec l’IBM Q. Tous deux disposent de simulateurs et d’un accès à du matériel quantique. Le premier a sous-traité cette fonction à D-Wave, IonQ et Rigetti, tandis qu’IBM utilise ses propres ordinateurs quantiques hébergés sur le cloud. Tous deux prennent en charge des simulateurs locaux, le Jupyter Notebook et des algorithmes quantiques prédéfinis. Microsoft propose depuis quelques temps déjà son service Azure Quantum permettant de mettre en oeuvre ses algorithmes quantique sur des simulations : ce service est directement disponible sur le compte Azure (plus d’informations à cette adresse).

Actuellement, Amazon Braket est disponible dans les régions AWS de l’est des États-Unis (Virginie du Nord), de l’ouest des États-Unis (Californie du Nord) et de l’ouest des États-Unis (Oregon). La disponibilité devrait s’étendre à d’autres régions dans le futur. Le prix est logiquement établi selon le choix du matériel quantique ciblé. Si vous êtes intéressé, voici un lien pour vous aider à créer votre simulation d’informatique quantique sur un simulateur local en utilisant Amazon Braket.

Amazon Honeycode : pour créer des applications mobiles et web sans code

Le développement d’applications mobiles sans code est à la mode dès lors qu’il s’agit d’exploiter des processus qui sont en back office. Sur les traces de Salesforce mais aussi de Microsoft avec PowerApps, Amazon lance aujourd’hui Honeycode qui est donc un service entièrement géré qui permettra aux utilisateurs de créer des applications mobiles et web sans programmation.

Capture d’écran 2020-06-26 à 07.45.46À cette fin, on retrouve donc un concepteur d’applications visuelles.

Capture d’écran 2020-06-26 à 07.46.25Tout comme Microsoft Powerapps L’application automatisera essentiellement le processus de création et de liaison de trois niveaux de fonctionnalités – base de données, logique commerciale et interface utilisateur. Pour commencer, on peut sélectionner un modèle prédéfini. Ici, le modèle de données, la logique commerciale et les applications sont prédéfinis et prêts à être utilisés dès le départ. Il est également possible d’importer des données dans un classeur vierge. La possibilité d’ajouter des notifications, des rappels, des approbations et d’autres actions en fonction de conditions.

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La configuration semble particulièrement simple et l’application résultante sera gratuites jusqu’à 20 utilisateurs. Sans surprise, il faudra payer pour les service AWS utilisé comme le stockage par exemple et pour avoir plus de 20 utilisateurs.

Si vous voulez tester Honeycode, vous pouvez vous inscrire ici.

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