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On ne l’attendait plus : HIS (Host Integration Server) 2020 arrive…

IBM MainframesL’outil Microsoft d’intégration avec les mainframes IBM vient d’être mis à jour. Les plus anciens se souvienne de son lointain ancêtre : OS/2 Communication Server, beaucoup de clients à l’époque comme sans surprise les banques (BNP par exemple) mais aussi la SNCF, la CNAF, etc. Puis vint ensuite sa première version sur Windows NT : SNA Server. Il deviendra HIS (Host Intégration Server) bien plus tard avec une version 2010, 2016 et donc maintenant 2020.

Il permet aux entreprises de connecter les technologies de serveur Microsoft avec les installations IBM en utilisant des protocoles tels que TCP/IP et le routage haute performance. L’intégration avec Visual Studio permet aux développeurs .NET d’utiliser les outils et technologies de développement hébergés par IBM. HIS 2020 prend en charge les produits Microsoft Windows Server 2019, BizTalk Server 2020 (sorti en janvier), SQL Server 2019 et Visual Studio 2019. Il s’intégrera aux plates-formes IBM telles que IBM z/OS 2.3, IBM i 7.3, IBM CICS 5.4, IBM MQ 9.1 et IBM DB2 pour diverses plates-formes. La liste complète des intégrations est disponible sur ce lien.

On peut obtenir HIS 2020 sur la page de téléchargement du Centre d’évaluation de Microsoft. Il est également possible d’effectuer une mise à niveau en place de HIS 2016 vers HIS 2020. Pour les versions plus anciennes du produit, Microsoft disposerait également d’un « outil de migration HIS ». Enfin l’entreprise précise que HIS 2020 « ne supporte que les systèmes d’exploitation 64 bits x64« .

[Humeur] Non, Honeywell ne dispose sans doute pas de « l’ordinateur quantique le plus puissant du monde »…

QuantumNous apprenions la semaine dernière que le constructeur Honeywell venait d’annoncer je site :

 « Une percée dans l’informatique quantique qui accélère la capacité des ordinateurs quantiques et permettra à la société de sortir l’ordinateur quantique le plus puissant du monde dans les trois prochains mois« .

Il y a beaucoup à dire sur cette annonce et sans doute aussi sur les attentes qu’elle peut générer. Déjà si vous travaillez dans le monde de l’IT et que le nom de la société vous dit quelque chose, c’est sans doute que vous avez quelques cheveux blancs 🙂 Honeywell c’est pour beaucoup « Honeywell-Bull » qui deviendra Bull qui sera des années plus tard racheté par Atos… Mais pas seulement. C’est une société américaine qui a plus de 100 ans (création en 1906), active à l’origine uniquement en régulation de chauffage, elle intervient aujourd’hui principalement dans le nucléaire (dans la transformation de l’uranium), l’aérospatial, l’automatisation du bâtiment (régulation, supervision technique, contrôle d’accès et sécurité), et la défense (avioniques militaires, etc). Donc à priori pas grand chose en matière d’informatique. Lorsque l’on pense Informatique Quantique on cite souvent IBM, D-Wave, Google, Microsoft mais rarement Honeywell… Mais passons, si la société a gardée une composante informatique importante, de là à pouvoir affirmer qu’ils disposeront de l’ordinateur quantique le plus puissant du monde d’ici 3 mois, il y a de quoi se poser des questions…

L’informatique quantique suscite de nombreux espoirs dans la résolution de nombreux problèmes insoluble pour l’informatique classique, une fois ce type de problèmes résolus on pourra affirmer que l’on a atteint le graal ou « la suprématie quantique », on en est sans doute encore assez loin (tout au moins pour des problèmes connus type cryptographie, science des matériaux).

Pour rappel pour les lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec tout cela, alors que les unités de base de l’information dans l’informatique classique sont les chiffres binaires (bits) qui sont toujours dans un état de 0 ou 1, les bits quantiques (qubits), quant à eux, peuvent être dans un état de 0, 1 ou une superposition des deux. L’informatique quantique exploite les qubits pour effectuer des calculs qui seraient beaucoup plus difficiles, ou tout simplement irréalisables, pour un ordinateur classique.

Donc la promesse est claire : demain nous pourrons réaliser des calculs là ou les ordinateurs classiques sont limité par l’explosion combinatoire (comme le célèbre problème de factorisation des nombres premiers). Mais demain est très loin. L’informatique quantique est encore si jeune que les constructeurs n’en sont même pas encore au niveau du transistor de l’informatique classique. Les principaux acteurs se bousculent pour prendre la tête de ce secteur ou, du moins, pour tenter de séduire les futurs développeurs d’algorithmes quantique. Et les convaincre de développer sur leurs émulateurs dans le Cloud. Une fois cette main d’œuvre formée, il ne restera plus que le plus dur… disposer de la véritable machine ! Alors comme aucun leader n’est clairement apparu, pourquoi pas Honeywell 🙂

 

 

IBM choisi Slack comme outil de communication interne pour ses 350 000 collaborateurs

slackAlors que la guerre est déclarée entre Microsoft Teams et Slack, cette dernière aurait récemment gagnée une bataille avec le choix d’IBM pour tous ses collaborateurs.

Selon un rapport de Business Insider  IBM a choisi Slack comme plateforme pour la communication interne entre ses employés, ajoutant ainsi un nombre impressionnant de 350 000 utilisateurs à la base de clients de Slack. Cela fait également d’IBM le plus gros client de Slack. IBM utilise en fait Slack depuis 2014, mais ce n’est que maintenant qu’elle a officiellement adopté le service, et elle va généraliser cette utilisation vers la plateforme.

Bien sûr, il est peu probable que Microsoft reste les bras croisés lorsque Slack gagnera de nouveaux clients, la machine Office 365 fonctionnant à plein régime, de belles références devraient arriver coté Redmond !

Sécuriser les données dans le monde quantique : IBM y travaille

IBMAu rythme actuel des progrès de l’informatique quantique (même si les choses sont encore très loin d’être réellement fonctionnelles),les données protégées par les méthodes de cryptage asymétrique utilisées aujourd’hui risquent de ne plus être sécurisées d’ici 10 à 30 ans. Au cours des années à venir, les données stockées et sécurisés aujourd’hui, pourrait donc être déchiffrées à l’avenir avec un ordinateur quantique suffisamment puissant et mettre à mal les systèmes actuels…Alors que l’industrie est en train de finaliser les normes de cryptographie post-quantique, IBM proposera ses services de cryptographie sécurisée dans le Cloud IBM en 2020. La société a précisé que les améliorations apportées aux signatures numériques et aux implémentations TLS et SSL exploitant des algorithmes sécuritaires quantiques assureront la sécurité des données lors du transfert.

IBM Research a également présenté le premier disque dur au monde reposant sur l’informatique quantique, utilisant des algorithmes quantiques. Et chose amusante : ce nouveau périphérique est basé sur le lecteur de bande IBM TS1160 et utilise à la fois Kyber (un algorithme d’encapsulation de clé sécurisée) et Dilithium (un algorithme de signature numérique sécurisée) en combinaison avec le cryptage symétrique AES-256. Les algorithmes de sécurité quantique ont été implémentés dans le microprogramme du lecteur de bande. Enfin, la société a également fait don d’une multitude d’algorithmes de cryptographie quantiques à la communauté open source afin de contribuer au progrès et à la sécurité des données de demain.

Les investissements très importants d’IBM pour relever le défi de l’informatique quantique sont potentiellement une formidable opportunité pour retrouver sa grandeur d’antan !

IBM finalise « Verse »

Lors de son événement Connect du début d’année 2014, IBM avait dévoilé un projet de messagerie sociale innovante, appelée « Mail Next » à l’époque (nom de code).

Son objectif était l’intégration des fonctions de messagerie aux capacités sociales de sa plate-forme Connections. Mail Next entendait également intégrer les fonctions de communication temps-réel : Chat, vidéo conférence.

Le produit final vient d’être annoncé : il portera le nom d’IBM Verse, et veut se comparer aux dernières évolutions du mail de Google, voire de celles de Microsoft au travers des fonctions Clutter.

IBM Mail Verse

Une béta du service sera disponible d’ici un mois en mode Cloud, puis une version freemium sera ensuite disponible début 2015 via la plate-forme IBM Cloud Marketplace.

Enterprise Mobile Management (EMM) : nouvelle étude de Forrester

Le cabinet Forrester vient de publier sa nouvelle étude sur le positionnement des différents produits d’EMM (Appelé aussi MDM – Mobile Devices Management).

EMM Forrester Q3-2014

Si les solutions de tête sont les mêmes que dans la dernière étude de Gartner, le classement n’est pas identique, MaS360 (racheté il y a un an par IBM) prend cette fois la tête. La solution Microsoft EMS (Enterprise Mobility Suite) n’a pas été évaluée dans ce cadre.

Nous reviendrons lors du prochain Briefing Calipia (novembre et décembre) sur ces éléments dans le cadre d’une session vous proposant les clés pour comparer les différentes offres d’EMM/MDM en fonction de vos besoins. Plus d’information, Inscriptions et agenda ici

Gartner Group : les acteurs du social software d’entreprise en 2014

En fin de semaine dernière, le Gartner Group a rendu disponible son Magic Quadrant 2014 concernant le paysage des médias sociaux en entreprise.

Mise à jour annuellement, cette vue est toujours très intéressante, car elle résume bien tous les faits marquants de l’année écoulée.

SocialSoftware2014

Considéré l’année dernière dans le carré des « visionnaires », Cisco a disparu du paysage : pas surprenant du fait de l’abandon de son offre WebEx Social, au profit d’un accord stratégique avec Jive.

Zimbra, via son rachat par Telligent, confirme sa présence proche des leaders.

Google, dont on sait que la solution Google+ ne rencontre pas un vif succès, reste malgré stable dans le paysage, selon le Gartner.

Le marché est désormais globalement consolidé autour de 4 acteurs principaux : Microsoft, IBM, Jive et SalesForce, présents déjà l’année dernière à ce niveau. Un 5ème leader vient pointer le bout de son nez : Tibco, avec son offre tibbr.

 

Alliance IBM – Apple pour le marché entreprise

Annoncé hier par les présidents des deux sociétés, Apple et IBM s’associent sur le marché de l’entreprise. Regardons en quoi à notre avis et à chaud,  cette alliance apporte des bénéfices aux deux sociétés.

Coté Apple : 

  • IBM offre à Apple une image « Entreprise ». La compagnie est et restera sans doute pour de nombreuses années une référence incontournable d’acteur de l’industrie informatique 100% tourné vers l’entreprise, à l’époque de la consumérisation de l’IT et où beaucoup d’acteurs et constructeurs se cherchent une stratégie (à l’image de son concurrent de toujours HP par exemple), c’est rassurant .
  • IBM apportera sans doute dans la balance en plus de la crédibilité sur ce segment des forces de vente importantes pour Apple.
  • IBM dispose d’une réelle expertise de service dans le déploiement de technologies Apple : dont les iPad et iPhone très utilisés en interne mais aussi les Mac.
  • La compagnie a une expérience de développement d’applications mobiles au travers de ses entités de services, même si elle met en avant le cross-plateformes avec ses travers et ses MEAPs qui ne sont pas du meilleur gout pour Apple.
  • Mais surtout IBM n’a pas ou plutôt n’a plus de produits concurrents avec Apple : exit le PC revendu à Lenovo, et aucun matériel « mobile » plus généralement. La forte présence d’IBM dans le monde des Big Data et leur communication importante dans le domaine, n’est pas concurrente avec des positions d’Apple.

IBM Mobile First

Coté IBM :

  • Apple donne globalement un « coup de jeune » à la compagnie n’ayant jamais réussi à se positionner comme acteur grand public et ayant abandonné toute tentative de le faire (la volonté manquait sans doute aussi !).
  • Apple offre à IBM une stratégie pour de futurs objets connectés dont sa stratégie Big Data sera très friande…
  • Les opportunités en services autour de l’intégration des iOS en entreprise sont énormes. Les iPhones et iPad ont envahis les entreprises, à IBM de proposer des services pour mieux les intégrés. Le service est le principal métier d’IBM, c’est donc au coeur de son business…

Mais il y a bien entendu des ombres à ce tableau, sous forme de questions :

  • Apple IBMComment concilier des cultures d’entreprise aussi différentes ? IBM et Apple ont été habituées à tout contrôler toutes seules, à imposer leurs décisions aux autres sans trop de concertations. Même si IBM à depuis quelques années été obligé de mettre de l’eau dans son vin, Apple sera-t-elle prête à infléchir certaines positions pour écouter son nouvel allié ?
  • Quel est encore le véritable pouvoir de préconisation d’IBM ? Il s’est largement érodé au fils des ans, pris entre manque de vision technologique et de l’importance des services qui on amené la compagnie à se ranger aux volontés de ces clients sans tenter de les infléchir… Dans ce cadre l’Alliance Apple – IBM n’a-t-elle pas plus d’impact (ce qui n’est déjà pas si mal après tout) qu’une simple alliance avec une grosse SSII ?
  • Quel est le véritable pouvoir de développement logiciel d’IBM ? Cela reste une question, mais on ne peut pas dire que la Compagnie est eu « la main verte » avec les technologies Lotus et leurs évolutions, technologies pourtant tournées 100 % vers l’entreprise, en sera-il autrement pour leurs « 100 applications mobiles » apportées dans cette alliance ?
  • Quel sera le positionnement de l’alliance coté fournisseurs d’MDM (écosystème ô combien nécessaire à Apple pour la mise en oeuvre de ses périphériques en entreprise) ? Alors qu’IBM a racheté récemment Fiberlink (en décembre 2013) en complément de ses solutions internes, Apple sera-t-elle tenté de favoriser la solution de son partenaire face à d’autres acteurs (Airwatch, Mobileiron,…) plus complets ?

Mais au regard des réactions très négatives des fans d’Apple sur les sites spécialisé du constructeur à la pomme, ce sera une alliance sans doute délicate à concrétiser sur le terrain…

 

Cisco arrête WebEx Social, et s’associe à Jive

Une nouvelle d’importance dans le monde du collaboratif vient d’être annoncée par Cisco :

  1. La 1ère partie de la nouvelle est l’abandon de WebEx Social, son offre Réseau Social d’Entreprise ; appelée auparavant Quad, et basée sur LifeRay, cette offre n’a jamais réellement décollé, face à une forte concurrence d’IBM Connections et Microsoft SharePoint / Yammer. L’arrêt de la vente de WebEx Social prend effet dés maintenant.
  2. La seconde partie de la nouvelle est le partenariat Cisco/Jive sur ce même domaine des RSEs : plutôt que d’essayer de développer une offre qui n’est pas dans son coeur de métier, Cisco préfère faire jouer la synergie avec un acteur clé du domaine, qui plus est l’une des meilleures alternatives à Microsoft et IBM. Cet accord a été bien accueilli par le marché, puisque l’action Jive prenait 9% jeudi dernier à l’annonce du partenariat.Jive-Cisco

Cette news est riche d’enseignements, et corrobore ce que nous disions à l’occasion de nos formations et des dernières sessions du Briefing :

1) Le marché des RSEs se consolide principalement de 2 leaders : IBM et Microsoft. Reste les outsiders tels que Jive, Salesforce, ou Cisco (avec WebEx Social jusqu’à présent). Or Jive recherchait depuis quelques temps un second souffle, comme nous nous en étions fait l’écho ici même : c’est donc chose faite avec cet accord.

2) Cisco a parfaitement compris que pour rester dans la compétition sur les Communications Unifiés, il lui fallait développer une offre cohérente sur un périmètre « UCC » (Unified Collaboration and Communication », mais cela lui est difficile car son ADN est avant tout lié aux réseaux, à la ToIP, etc. Après l’échec de l’email (achat puis abandon deux ans plus tard, en 2010, de PostPath), Cisco renonce à disposer en interne d’un autre pan fonctionnel en périphérie de son savoir-faire originel : les RSEs.

L’arrêt de WebEx Social et le nouveau partenariat dénote également d’un certain courage stratégique face au manque de succès de WebEx Social.

La nouvelle situation n’est cependant pas dénuée de risques pour Cisco, notamment sur le marché français :

  • Quid de l’intégration de composants de différents éditeurs, à l’heure ou les entreprises recherchent des scénarios fonctionnels UCC sans couture ?
  • Quid des offres de licencing, de support ?
  • Ou sont les compétences (croisées), et comment seront-elles organisées et engagées ?
  • Comment les équipes Cisco sur le terrain vont-elles pouvoir gérer la transition, et accompagner leurs clients ?

Bref, pour l’instant, il est vraisemblable que sur le terrain, cette annonce va donner un regain d’intérêt aux offres de Microsoft et d’IBM dans un premier temps !

 

Marché du logiciel d’entreprise : le top 10 évolue

Le Gartner Group vient de publier un point sur le marché du logiciel d’entreprise en 2013.

Les chiffres clés :

  • Ce marché représente 407,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour les fournisseurs.
  • Croissance du marché de 4,8% entre 2012 et 2013

Le classement des 10 principaux acteurs est également un autre élément intéressant de cette étude :

  • Microsoft reste le numéro 1 avec un CA de 65,7 milliards de dollars en 2013
  • IBM (29,1M$) perd sa place de 2ème au profit d’Oracle (29,6M$)
  • Salesforce.com gagne 2 places et entre au top 10 (10ème place), avec un CA de 3,8M$ en croissance de 33,3% d’une année sur l’autre.

Voici le détail complet du Top 10 en 2013 :

Top10WWsoftVendors

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