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Jive cherche un repreneur : ca bouge dans le monde des Réseaux Sociaux d’Entreprise

Un nouvelle importante dans le petit monde des Réseaux Sociaux d’Entreprise : l’éditeur Jive a engagé une banque d’investissement (Qatalyst Partners) pour l’aider à trouver un acheteur.

Jive

Jive peine en effet au niveau financier, n’ayant jamais fait de bénéfice depuis 2011, date de son entrée en bourse ; or cette entreprise est un acteur clé dans le domaine très concurrentiel des Réseaux Sociaux Sociaux d’Entreprise (RSE), qui a connu ces 3 dernières années un phénomène de concentration important.

A ce jour, peu d’acteurs sortent réellement du lot :

  • Microsoft bien sûr, qui avec le rachat de Yammer, son investissement sur Office 365, ses plate-formes on-premise, Dynamics, est très bien placé dans la course.
  • Salesforce.com, avec Chatter et son savoir-faire métier, son positionnement SaaS lui permettant d’avancer rapidement, a aussi un avenir brillant.
  • Jive est aujourd’hui considéré comme le 3ème leader du marché des RSE.

Derrière, la concurrence peine à s’imposer réellement, ou décline :

  • IBM, avec Connections, perd progressivement du terrain, même s’il est encore considéré par le Gartner comme un Leader de ce marché.
  • Google, Telligent (qui a racheté Zimbra), Cisco (WebEx Social), BlueKiwi (Atos), LifeRay, sont également en retrait.

Face à Microsoft et SalesForce, Jive était donc jusqu’à présent perçu au niveau mondial comme le 3ème larron, de telle sorte que son rachat pourrait en partie redistribuer les cartes:

  • Dans un premier temps, c’est une bonne nouvelle pour Microsoft, Salesforce, voire IBM, qui peuvent considérer avec joie l’essoufflement de Jive.
  • Mais à plus long terme, l’acquéreur pourrait venir jouer le trublion dans le cercle très fermé des acteurs clés.

Oracle, SAP auraient déjà été approchés, mais en vain pour l’instant.

A suivre !

 

IBM en pleine transformation : que va-t-il rester de la « Compagnie » ?

Il souffle en ce moment un fort vent de transformation chez IBM. L’entreprise « globale » que nous connaissions il y a encore quelques années, présente aussi bien sur les services, le logiciel, la vente de serveurs départements, de mainframes, le financement et la fourniture de semi-conducteurs, se recentre à grande vitesse sur les services et le logiciel.IBM

Le prélude avait été en 2005 la session à Lenovo de ses activités PC. Et mi-janvier, ce même Lenovo reprenait également pour 2,3 milliards de dollars l’activité serveurs x86 de la firme d’Armonk.

Il faut dire que le contexte économique et concurrentiel malmène IBM, comme le montre ses résultats 2013. Ces dernières années, l’entreprise avait misé sur une stratégie de croissance en particulier sur les « Growth Markets », vivier à priori intéressant pour décliner sa stratégie Smarter Planet/Smarter Cities : en 2013, la sanction tombe, avec une baisse du CA de 5% sur ces fameux Growth Markets d’une année sur l’autre.  En particulier, l’Asie-Pacifique, en baisse de 12% sur un an, et les revenus OEM, en baisse de 13% de leur coté.

Pour Mme Rometty, et son nouveau directeur financier, Martin Schroeder, le groupe doit « basculer ses investissements » sur des activités actuellement plus porteuses : le mobile, la sécurité, le Cloud, la gestion de données.

D’où par exemple les 1,2 milliards d’euros d’investissements sur les datacenters.

Mais 2014 devrait voir d’autres transformations drastiques : aux dernières nouvelles, le groupe pourrait se séparer également de ses activités semi-conducteurs. Même si l’information n’est pas confirmée officiellement, il semble que la banque Goldman Sachs ait été chargé de trouver un acquéreur. Etrange nouvelle, qui semble prendre le contre pied de l’investissement récent d’IBM de 1 milliard de dollars dans les technologies pour son supercalculateur Watson.

Si cela se confirme, nous verrions ainsi un IBM recentré en substance sur le logiciel, les services, et les serveurs haut de gamme.

Un pari dangereux, à plusieurs titres :

  • Comment se différencier sur le marché des services, si l’ont se déleste justement de certains de ses différenciateurs ?
  • Jouer sur la synergie entre logiciels et services, ok, mais les logiciels sont-ils justement en bonne santé ? Nous en doutons, pas seulement au regard de la quasi-stagnation du CA sur ce segment en 2013 : +2%. Nous en doutons au regard de la visibilité et de l’image vieillissante de l’offre logicielle IBM sur le marché. Nous avons été par exemple marqué par le peu de retentissement en France des annonces faites en janvier par IBM lors de sa conférence IBM Connect d’Orlando. Il y a encore 4 ou 5 ans, la presse spécialisée relayait abondamment les faits marquants du Lotusphere, ….mais plus aujourd’hui.

Il faut souhaiter malgré tout à IBM de réussir sa transformation en 2014, mais quel en sera le prix ? A tout le moins une nouvelle entreprise, très loin de ce qu’était la « compagnie » dans les années 90 !

Apache OpenOffice 4.0 disponible

La fondation Apache, qui préside à la destinée d’OpenOffice.org depuis 2011, vient de publier la version 4.0 de la suite bureautique libre.logo Ooo4

Cette version fait suite à une version 3.4 sortie en mai 2012, et avait fêté 50 millions de téléchargements il y a deux mois. Une des nouveautés majeures de la version 4.0 est l’apparition d’une barre latérale facilitant l’accès au nombre toujours plus important de fonctionnalités; Cette nouveauté provient des développements effectués par IBM pour sa suite Symphony.

Soulignons qu’IBM est aujourd’hui contributeur principal d’Apache OpenOffice : la dynamique du reste de la communauté est assez faible, comme l’avait noté il y a peu de temps un bloggeur influent, Steven J.Vaughan-Nichols.

Intéressant également de noter l’appellation 4.0, faisant contre-point à LibreOffice 4.0 sortie récemment, et dont le dynamisme de la communauté est tout autre. Au delà du numéro, les deux suites bureautiques commencent d’ailleurs à diverger de façon très significative.

Alors que du côté Apache l’interface se dote d’une sidebar, côté LibreOffice la version 4.0 est en rupture avec l’héritage de la branche 3.3.x (dixit Charles Schultz, co-fondateur), avec une API entièrement refondue (la plus grande refonte depuis…OpenOffice 1.x), une nouvelle interface basée sur GtkBuilder, et une double-licence licence LGPL 3.0 et MPL 2.0 sur Mac OS et Windows.

A noter que le choix par LibreOffice d’une licence MPL 2.0 permet à la communauté d’inclure des développement sous licence Apache, donc par exemple les améliorations développées dans la version 4.0 d’Apache OpenOffice :-).

[Lettre Calipia] Medias Sociaux : l’industrie du logiciel d’entreprise aurait-elle un train de retard ?

Début avril, Facebook faisait – encore – l’actualité avec son annonce de « Facebook Home », surcouche d’Android en téléchargement sur Google Play aux USA (et le reste du monde dont la France depuis le 16 avril).Loco

Comme le dit l’éditeur sur une page dédiée de Google Play, Facebook Home est « l’expérience mobile qui place vos amis au cœur de votre téléphone »…et de mettre en avant les fonctions conversationnelles de ce véritable hub de communication (en liaison avec Facebook Messenger), présent même lorsque vous utilisez d’autres applications.

Cette annonce reflète les évolutions continues de ce réseau social, qui s’adapte aux changements des tendances utilisateurs, et à la très forte concurrence dans le domaine des médias sociaux et des solutions de communications instantanées type WhatsApp, Line, Kik, etc, fort heureusement pour l’éditeur de Palo Alto très fragmentées.

Hasard des calendriers, Gartner publiait le 2 avril une note intitulée « Gartner Says the Vast Majority of Social Collaboration Initiatives Fail Due to Lack of Purpose » indiquant que dans la sphère entreprise, alors même que 70% des organisations ont adopté des médias sociaux, seuls 10% des projets sont couronnés de succès (http://www.gartner.com/newsroom/id/2402115). En cause selon Gartner ? Essentiellement, le manque de rigueur dans la définition des buts et des moyens associés.

Quel rapport entre les deux nouvelles me direz-vous ?

Aucun, à priori, quoique, en cherchant bien…

Oserons-nous rappeler que l’industrie du logiciel d’entreprise n’a eu de cesse depuis plusieurs années de pousser les organisations à adopter les médias sociaux, arguant du fait que l’innovation des usages venant du grand public, il fallait coûte que coûte transposer ces usages dans l’entreprise, tout en se désengageant des vieilles modalités telles que la messagerie (fort heureusement, quelques rares acteurs, comme Calinda Software, ont un discours plus pondéré).

En disant cela, j’ai conscience d’être bien sûr très réducteur, et je suis le premier à reconnaître les atouts immenses des RSEs pour certaines problématiques, telles que la promotion et la capitalisation des savoirs et des expertises.

N’empêche que tout un chacun peut entendre parler de stratégie « Zero email » par ci, de stratégie Social Business par-là, de la part d’acteurs mettant les médias de communications unifiés au second plan des priorités (ex de Jive, ou encore IBM qui ne s’engage pas résolument dans la VoIP).

Comment expliquer cette course aux médias sociaux, parés de toutes les qualités par l’industrie du logiciel, intégrateurs inclus ?

En effet, même s’ils sont clairement porteurs de scénarios à forte valeur ajoutés, ces derniers n’expliquent pas à eux seuls la position souvent « dogmatique » des acteurs. La pression concurrentielle, la nécessité de trouver de nouvelles opportunités, de paraître plus innovant que le voisin, expliquent aussi ce joli consensus de l’industrie pour pousser les organisations dans la voie du progrès.

…et Gartner de nous rappeler que les pots cassés sont payés par les organisations elles-mêmes.

Les early adopters ont-ils payé les pots cassés ?

Le constat effectué par Gartner dans la note citée en introduction concerne de fait les entreprises qui se sont lancées les premières dans l’implémentation de medias sociaux, il y a suffisamment longtemps pour que l’on puisse en tirer des retours d’expériences.

L’analyste américain parle de buts et de moyens mal définis dans les projets.

Compte tenu de notre expérience propre, notre analyse est que dans un marché encore jeune (disons jusqu’à fin 2012), les éditeurs aussi bien que les intégrateurs ont appris dans le contexte des premières expériences, au détriment des organisations clientes.

  • Les éditeurs : des offres pas assez mûres fonctionnellement ont retardé ou handicapé les projets. Un produit comme SharePoint 2010 par exemple est clairement déficient sur les fonctionnalités communautaires (pas de fonction de valorisation des contributions, rien pour les Community Managers, etc), des flux d’activités relativement pauvres, pas de micro-blogging, ni de fonctions sociales transverses telles que #hashtag, @mention, ou encore de fonctions de Social Analytics. Des partenaires tels que NewsGator ou Calinda se sont alors engouffrés pour combler les manques ; 3 ans après, avec SharePoint 2013, Microsoft présente enfin une offre mûre sur le sujet, mais la majorité des organisations venant à peine de déployer du SharePoint 2010, leur prise de décision est quasiment kafkaïenne pour déployer un RSE : partir sur SharePoint 2010 avec une offre tierce ? Ou déploiement partiel/total de SharePoint 2013 ? Mais alors quelle pérennité alors pour les offre tierces ? Et Quid de Yammer, récemment acheté par Microsoft, que l’éditeur nous présente comme incontournable dans sa feuille de route sociale ? IBM n’est pas en reste, avec une offre réellement mûre depuis peu de temps seulement (IBM Connections 4.0). Nous pourrions aussi étudier le cas de Cisco, Jive, etc.
  • Les intégrateurs : encouragés par les propositions stratégiques des éditeurs, ils ont bâti leurs bonnes pratiques de cadrage/mesure d’opportunité/déploiement sur le terrain, les qualifiant en leur faisant subir l’épreuve du feu. Cela est très courant et efficace pour les projets IT classiques ; …or il se trouve que les projets RSE sont atypiques, car 80% du succès d’un tel projet repose sur des aspects non techniques allant jusqu’à la sociologie. Qui plus est, il s’agit de projets d’entreprise et non pas de projets IT, d’où un impératif de s’assurer de l’engagement de la DG, de la DRH en particulier ; en aval, il ne suffit pas de pousser l’outil entre les mains de l’utilisateur, mais bien de l’accompagner pour qu’il l’adopte de lui-même, et fasse siens les bénéfices attendus. Du fait de l’hétérogénéité des usages existants dans toute organisation, la tâche d’accompagnement est alors vraiment sensible, a fortiori si on part dans l’idée de « vendre » une rupture des usages (objectif « zéro-email »J).

Avec ces quelques années de recul, l’industrie IT peut ainsi donner le sentiment de courir après l’objectif de transposer de façon satisfaisante ces innovations grands publics dans la sphère entreprise ; consumérisation, quand tu nous tiens…

Un objectif et une démarche très louable, sauf quand le dogmatisme des stratégies nous rappelle cette fable de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf : ayant manqué un tantinet de pragmatisme, la pauvre bête a eu une fin plutôt moche !

En pratique, la résilience de l’industrie IT est certainement meilleure que celle des grenouilles, si bien que le temps d’adaptation des offres et des discours n’aurait été un problème que pour les early adopters dont parle Gartner, si par malheur les usages grands publics (notre « bœuf » de référence pour ceux qui ont du mal à suivre mon parallèle) ne se mettaient à « shifter ».

Ce qui semble n’être pas le cas, comme nous allons le voir dans un instant.

Les usages grands publics évoluent

Revenons donc à nos médias sociaux grands publics, qui servent actuellement de baromètres à l’industrie IT entreprise.

Une première tendance se fait jour, qui influe grandement sur leur évolution fonctionnelle : l’explosion des mobiles, comme mode d’accès.

Une des dernières études Mediamétrie, de novembre 2012, a montré une croissance de 40% sur un an du nombre de smartphones en France : 24 millions de Smartphone sont utilisés en France, et 59% des personnes qui en sont équipé ont moins de 35 ans.

Quant à l’usage communiquant qu’en font leurs utilisateurs, les chiffres sont éloquents : Facebook est génère de loin le 2ème trafic, avec 14,47 millions de visiteurs uniques (derrière Google 15,9 millions de visiteurs uniques).

Les mobiles, et l’on doit rajouter ici les Tablettes, sont devenus le moyen d’accès privilégié à Facebook, Twitter, etc.

Le centre de gravité des usages se déplaçant du réseau social lui-même au mobile qui lui sert d’accès, de nouveaux usages apparaissent, liés notamment au facteur de forme :

On y a pris l’habitude de consommer des « applications », que l’on achète à faible prix, lorsqu’elles ne sont d’ailleurs pas gratuites, sur l’App Store.

Une myriade de concurrents aux médias sociaux « traditionnels » (Facebook, Twitter) ont émergé récemment; orientés communication temps-réel, leur succès est viral :  WhatsApp, Line, Kik, Viber, SnapChat, Libon, etc.

Même s’ils n’ont souvent rien à voir en termes de périmètre fonctionnel avec Facebook & co, ils les menacent néanmoins, car personne n’est plus versatile qu’un utilisateur de la génération y ou z J.

L’apparition de Facebook Home sonne à ce titre – aussi – comme une réponse à cette concurrence volatile et insidieuse.

Certains lecteurs attentifs me feront remarquer que même s’il met ainsi l’emphase sur ses fonctions de communication (notamment Facebook messenger) Facebook ne renie pour autant pas ses racines sociales au sens des groupes, des pages, etc. qui sont autant de fonctionnalités différenciatrices face à la nouvelle concurrence des apps cités précédemment.

Encore faudrait-il que ces fonctions de réseautages « traditionnelles » ne s’essoufflent pas, ce qui serait alors un autre signe fort que les usages changent vraiment dans la sphère des médias sociaux grand public.

Aïe, Aïe, des signes avant-coureurs d’une évolution des usages à ce niveau commencent là aussi à apparaitre ! …et comme à l’accoutumée dans l’histoire récente des « tendances », c’est du côté des populations les plus jeunes que cela se passe.

Une étude toute récente laisse à penser que les jeunes ados commencent à tourner le dos aux réseaux Sociaux.

Cette étude nous vient de l‘institut Piper Jaffray qui met à jour deux fois par an un baromètre « Taking Stock with Teens », s’intéressant à ce que pensent et font les adolescents ; il se trouve que dans son édition du printemps 2013, l’institut montre que les tendances d’usage des réseaux sociaux par les adolescents sont à la baisse d’une année sur l’autre, en particulier de Facebook (-9%).

Les raisons invoquées : une certaine lassitude quant à la notion de partage tout azimut, et au poids de l’ « empreinte » de notre passé sur le Web, mais aussi la surveillance potentielle des parents, etc,

Bref, ces jeunes ados, de plus en plus équipés comme il se doit de SmartPhones, commenceraient à abandonner ces médias sociaux au profit d’applications de …messagerie instantanée

Les ados vivent dans l’instant plus que dans le passé ou le futur, et prennent sans doute de plus en plus conscience, avec l’expérience de leurs ainés, que laisser un historique sur le Web représente plus d’embêtements que d’avantages… !

Explosion des mobiles, affaiblissement de l’intérêt des plus jeunes pour les fonctions historiques : Facebook est certainement tout à fait conscient de ces tendances, comme en témoigne ses efforts de développement actuel sur le « messaging » pour les mobiles : à ce titre signalons un excellent article actuellement sur www.theverge.com sur les travaux autour de Facebook Home.

Sans nul doute (c’est en tout cas notre opinion profonde que nous relayons régulièrement), les entreprises devraient écouter ces signes, potentiels préludes à des évolutions profondes des médias collaboratifs, et ne pas se précipiter dans une mise en œuvre « dogmatiques » de Réseaux Sociaux d’Entreprise, qui ne se prémuniraient pas d’un prochain shift des usages.

…et en ce sens, les prises de positions dogmatiques quant à la nécessité d’implémenter les RSEs en remplacement des anciens médias apparaissent être une fuite en avant dangereuse, aussi bien pour les éditeurs eux-mêmes (qui risquent de se décrédibiliser), que pour les organisations.

Comment ces différents acteurs réagiront-ils, si demain, il s’avère que de nouvelles pratiques collaboratives émergent, plébiscitées d’abord par la génération « z », bientôt actifs dans nos organisations ? Mettra-t-on au placard nos RSEs, tout comme l’email, le Groupware, les pratiques top-down du Knowledge Management ? Ou bien réalisera-t-on qu’il est plus sage d’urbaniser les différentes générations de pratiques collaboratives ?

D’ici à ce que la messagerie reviennent à la mode dans quelques années, ce serait effectivement très drôle !

Si vous êtes intéressés par ces problématiques, et désirez échanger sur le sujet avec d’autres entreprises, sachez que nous développerons cette thématique des Réseaux Sociaux d’Entreprise lors du prochain Briefing : inscrivez-vous vite !

Lancement de IBM Notes 9 Social Edition

Hier avait lieu le lancement officiel d’une version importante de la plate-forme Notes/Domino : en l’occurrence, la version 9, Social Edition, qui marque l’intégration de la solution historique Lotus/IBM dans la feuille de route Social Business.

Un facteur marquant de cette annonce : le peu de retentissement dans la presse internet spécialisée…

IBM vient également de mettre à disposition une vidéo de démonstration de cette version :

 

Roadmap 2013-2015 d’IBM pour la messagerie et le collaboratif

Comme chaque année à la même époque, en janvier, IBM organise à Orlando son Lotusphere : 5 jours de conférences et de rencontres autour de ses solutions collaboratives.

Cette année, IBM Connect 2013 (nouveau nom pour le Lotusphere, du fait qu’IBM abandonne l’appellation Lotus) avait lieu du 27 au 31 janvier :

Fort naturellement, le premier focus a été sur IBM connections, dont une version 4.5 devrait voir le jour en mars 2013 ; Suite au rachat de Kenexa à l’été dernier, IBM a aussi communiqué sur sa nouvelle offre de gestion de ressources humaines, Smarter Workforce.

Cette offre vient compléter sa plate-forme Social Business, composée également d’IBM Customer Experience Suite (agrégation d’applications, création de contenus web), des offres réseaux sociaux (Connections, Notes Domino Social Edition et Sametime), Social Analytics (issue du rachat de cognos), de « contenu social »  (IBM Enterprise Content Management) et « d’intégration sociale » (WebSphere Portal et IBM Web Content Manager).

Ed Brill a profité de cet IBM Connect 2013 pour présenter la nouvelle feuille de route autour de Notes et de ses services collaboratifs dans le Cloud :

IBM Messaging roadmap 2012-2015

IBM Notes/Domino 9 Social Edition bientôt en beta publique

IBM vient d’annoncer que le 14 décembre, une beta publique de sa plate-forme IBM Notes/domino 9 Social Edition sera disponible.

La terminologie « Social Edition » indique l’arrivée du framework « social » (Social Business Framework) dans la plate-forme historique de l’éditeur : ce framework est capital dans la feuille de route d’IBM, car il permet une réelle intégration entre les différents composants logiciels de la plate-forme (en particulier avec IBM Connections), et traduit réellement sa vision Social Business, évoquée pour la première fois il y a 2 ans.

Comme l’indique par ailleurs Ed Brill dans son blog, le choix de nommer cette version 9.0 doit être compris à plusieurs niveaux : volonté de « marquer le coup » dans l’esprit des analystes et clients quant à l’importance de cette version, du fait de l’arrivée du SBF, alors que dans le même temps le code du coeur du produit est basé sur une version 8.5.4, ce qu’IBM considère comme une garantie de solidité.

Au moment ou IBM s’apprête à féter la 20ème édition de son Lotusphere, en janvier 2013, l’éditeur a vraiment besoin de marquer les esprits et le marché avec cette nouvelle génération de produits, dans un contexte de pression concurrentielle très forte et d’érosion de ces parts de marché.

Ca bouge du coté d’Apache OpenOffice

Le 18 octobre, IBM annonçait via le blog d’Ed Brill que l’Apache Software Foundation avait promu Apache OpenOffice du rang de « Apache Incubator »  à « Top-Level Project ».

Rappelons qu’OpenOffice était devenu officiellement un projet Apache depuis juin 2011. La conséquence de la promotion d’OpenOffice devrait être un démarrage réel au niveau communautaire, sachant que pour l’instant IBM reste le contributeur numéro 1, avec pour objectif de faire jouer la synergie technologique entre Apache OpenOffice et IBM Symphony.

Un autre effet de cette promotion est de commencer la travail pour porter la suite bureautique dans le cloud (et faire ainsi le pendant de LOL – LibreOffice Online): lors de la prochaine ApacheCon Europe du 5 au 8 nivembre prochain, deux Exec d’IBM Chine et d’IBM Symphony vont présenter une vision d’OpenOffice pour le Cloud (« Cloud Apache OpenOffice based on HTML5 »).

Cette version Cloud devrait supporter des standards tels que CMIS, Opensocial et OData, de manière à s’intégrer dans des solutions de réseaux sociaux. les prochaines versions d’OpenOffice sont dorénavant prévues pour respectivement Q1 et Q4 2013.

IBM clarifie les périodes de support de Notes/Domino

Par le biais du Blog d’Ed Brill, Directeur au sein de l’entité produit Social Business, IBM a précisé il y a peu la politique de support de la plate-forme Notes/Domino :

  • Les versions 8.5.x vont être supportées jusqu’en septembre 2016.
  • A l’avenir, lorsqu’une version N de Notes/Domino sera commercialisée, le support continuera en parallèle pour les versions N-1 et N-2.

Un cas particulier aujourd’hui : la version 6.x n’est plus supportée, alors qu’IBM commercialise la 8.x (la 6.x est considérée par Ed Brill comme une version de transition).

Par ce type d’annonce, IBM veut rassurer ses clients quant à son engagement sur la plate-forme historique, alors même que s’opère un grand virage vers le Social Business: le « navire amiral » de cette stratégie, IBM Connections, est d’ailleurs disponible, au travers d’une version 4.0 majeure.

 

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