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De nouvelles API d’automatisation pour Slack

Slack a annoncé de nouvelles API accompagnées de nouveaux outils pour les administrateurs, conçus pour optimiser l’espace de travail en automatisant le traitement du flux d’informations présentes dans conversations (ce qui peut très rapidement devenir ingérable avec de l’information en surabondance pas forcément ordonnée.

Announcement_Channels-v2.4-DC.gifPour maintenir des discussions moins « parasitées » par des échanges sans intérêt, Slack a introduit les « canaux d’annonce », avec lesquels les administrateurs peuvent limiter le nombre de personnes pouvant afficher des messages mais aussi leur nombre. Auparavant, cette fonctionnalité n’était disponible que pour le canal général. Avec cette fonction, les administrateurs (uniquement accessible pour les plans Plus ou Enterprise) peuvent contrôler qui peut poster sur n’importe quel canal.

Slack a également annoncé de nouvelles API destinées à aider les administrateurs à configurer des espaces de travail basés sur des modèles et à automatiser l’approbation des demandes d’applications dans n’importe quel espace de travail d’une organisation. Les administrateurs peuvent également utiliser les API pour ajouter des membres à certains espaces de travail et déléguer leurs autorisations d’administrateur sans avoir à rejoindre ces espaces de travail. Enfin, il est aussi possible d’ajouter des invités à des canaux avec une date d’expiration pour leur participation (interessant pour gérer un évènement par exemple).

Slack prévoit également de déployer dans le futur, de nouvelles fonctions qui permettront aux administrateurs de créer des espaces de travail avec des paramètres, du contenu et des applications automatisés.

Face à Teams, Slack et Zoom renforce l’intégration de leurs produits

2019-04_FRO_Everitt_ZoomPartnership_HeroC’est à l’occasion de la conférence « Slack’s Frontiers » que le PDG de Slack, Stewart Butterfield, et celui de Zoom, Eric S. Yuan, ont annoncé de nouvelles fonctionnalités ayant pour but de renforcer l’intégration entre leurs solutions.

En ligne de mire (même si cela n’était pas dit directement), Microsoft avec Teams et un message de fond : pourquoi ne pas prendre les meilleurs de chacune de leur catégorie bien intégré ensemble, sous entendu, Teams fait les deux nativement mais moyennement… à voir.

Parmi les éléments présentés on retrouve des choses qui fonctionnent déjà et des choses qui arriveront dans les prochains mois. Dans ce qui est déjà en place, on retrouve l’intégration au calendrier (Office 365 ou Google Calendar), la possibilité de planifier une réunion Zoom depuis Slack directement, ou encore  lancer une réunion zoom adhoc depuis Slack, en tapant / zoomer. Mais les sociétés annoncent que bientôt, vous pourrez non seulement commencer ou rejoindre une réunion, mais vous verrez également les détails de la réunion et le nom de l’appelant avant de la rejoindre, le tout sans quitter  Slack, ce qui est effectivement assez pratique.

Mais il sera également possible (activable par l’administrateur Slack) de faire que par défaut toute communication vocale passe par Zoom à la place de Slack : ceci en modifiant le paramètre par défaut de l’icône du téléphone de votre espace de travail, chaque fois que vous cliquerez sur le téléphone dans Slack, vous entamez alors une conversation dans Zoom.

Une nouvelle fonction « Zoom Phone » permettra également à un utilisateur Slack de rentrer en contact téléphonique avec des utilisateurs de Slack sur smartphone et ceci aussi via des connexions cellulaires (il suffira d’afficher le profil Slack de la personne que vous souhaitez appeler et de cliquer sur le numéro de téléphone indiqué).

Le combat est bien lancé (pour ceux qui en doutaient encore) entre Slack et son écosystème et Microsoft et le « Tout intégré » Teams… Ce sont les usages qui détermineront sans aucun doute le gagnant. Les applications tout-en-un ne sont plus aujourd’hui, avec l’essor de la mobilité, un gage de succès obligatoire. Les utilisateurs préfèrent souvent de plus petites applications plus ciblées aux applications multifonctions.

Nous aurons l’occasion de voir ceci dans le détail lors de notre prochaine mission d’étude aux US au mois d’octobre avec des meetings sur la stratégie de ces acteurs dans leurs Headquarters respectifs (Seattle, San-Francisco et San José). Il nous reste encore quelques places pour les personnes intéressées, contactez moi par mail pour plus d’informations.

Nouvelles fonctions de sécurité dans Slack

slack securitySlack a annoncé plusieurs nouvelles fonctionnalités de sécurité et de conformité offrant aux administrateurs un contrôle supplémentaire sur la manière dont les utilisateurs accèdent aux données de leur entreprise et surtout les partagent.

Les administrateurs peuvent désormais exiger une couche d’authentification supplémentaire pour les utilisateurs d’applications mobiles, qui utilise l’identifiant de visage (FaceId coté Apple), un autre identifiant biométrique que gère le smartphone ou des codes temporaires générés au niveau de l’application. De plus, en cas de perte ou de vol d’un périphérique, la session de l’utilisateur affecté peut être effacée à distance via de nouveaux outils de gestion de session. Dans une future mise à jour, les administrateurs pourront également définir le nombre d’appareils auxquels un employé peut être connecté simultanément, obliger les utilisateurs à toujours utiliser la dernière version de l’application, ainsi que détecter et bloquer les appareils jailbreakés.

La société a également annoncé de nouveaux outils de mise en liste blanche de domaines qui empêchent les employés d’accéder à des espaces de travail non approuvés afin d’assurer que les informations sensibles ne soient pas transmises à des espaces de travail non gérés.

Autre nouveauté : des options permettent désormais de limiter le téléchargement de fichiers sur les appareils mobiles et de désactiver la possibilité de copier des messages. La société travaille également sur des fonctionnalités similaires pour les PC et Mac, en limitant les téléchargements aux seules adresses IP approuvées. Et enfin forcer l’ouverture de tous les liens dans des navigateurs spécifiques.

Slack espère que toutes ces nouvelles fonctionnalités de sécurité aidera l’entreprise à mieux rivaliser avec Microsoft qui intègre bons nombres de ces fonctions mais au travers de l’offre Office 365 et des plans E3 et E5, voire Microsoft 365 pour avoir l’ensemble des fonctions (ce qui financièrement n’est pas le même prix !)

« Teams n’est pas une menace pour Slack »…

Alors que Microsoft avait annoncé il y a 3 semaines que  Teams, son service de communication destiné aux entreprises, atteignait 13 millions d’utilisateurs actifs quotidiens (devançant ainsi son concurrent Slack, qui compte environ 10 millions d’utilisateurs actifs quotidiens), le PDG de Slack Stewart Butterfield, ne pense pas que ceci soit une menace pour la croissance de son entreprise.

SlackSelon les propos enregistrés par la chaine américaine CNBC lors de la conférence Fortune Brainstorm Tech à Aspen, dans le Colorado, Stewart  Butterfield a déclaré en répondant à une question sur Teams que « si elle repose sur une distribution plus large, je ne pense pas que ce soit vraiment une menace« . Ceci fait référence à la distribution massive que fait Microsoft de Teams  puisque il fait partie d’Office 365, qui compte 180 millions d’utilisateurs actifs par mois, donc autant de clients potentiels pour Teams…

Le PDG de Slack estime qu’une plus petite entreprise peut prendre l’avantage sur les grande si ses produits sont mieux conçus. Il donnait aussi quelques exemples comme  Google+, qui n’a jamais été bien accueilli malgré la forte pression exercée par le géant de la recherche. Il enfonçait le clou en déclarant que « si la concurrence reposait sur la qualité de l’expérience utilisateur, et c’est là que tous les efforts sont déployés, ce serait probablement plus intimidant pour nous« …

Pour rappel Teams est né du refus de Slack de se vendre à Microsoft (pour 8 Milliards de dollars) il y a 4 ans…

L’avenir nous dira qui a raison… pour tenter d’éclaircir cela, nous nous rendons en octobre prochain au siège de Slack à San-Francisco en compagnie de clients (comme tous les ans à la même époque) après un passage à Seattle chez Microsoft en début de semaine, le thème de cette mission d’étude étant l’Environnement Utilisateur.

 

Mattermost lève 50 millions de $ pour son alternative open source à Slack

Décidément Slack fait parler de lui. Après son entrée en bourse réussie, c’est au tour de l’initiative Open Source Mattermost de lever un peu d’argent pour faire progresser son produit. Les 50 millions ainsi obtenu par une levée de fonds, serviraient à accroitre les effectifs de l’entreprise (passage de 65 à 110 salariés en 2020) et à poursuivre le développement de nouvelles fonctionnalités.

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Pour rappel Mattermost a été créé en 2015 et propose un clone de Slack en Open Source. On retrouve des clients pour Mac, iOS, Android, Windows et Linux ainsi que des images prédéfinies pour Amazon Web Services, Azure de Microsoft et Google Cloud Platform, tous conçus pour s’intégrer à plus de 600 applications et services tiers, notamment GitHub et Trello. Mattermost peut être déployé sur un cloud privé ou sur site et configuré pour fonctionner avec des systèmes de sécurité variés (SSL, VPN et en DMZ), avec une haute disponibilité et une recherche rapide grâce à une infrastructure en cluster et à des bases de données très rapides. Le produit propose également un tableau de bord de surveillance des performances, des Webhooks entrants et sortants, des commandes personnalisées, des chatbots et une bibliothèque d’API, en plus de la prise en charge de l’anthentification OAuth 2.0.

Comme pour Slack, les packs Mattermost offrent les fonctionnalités attendues de ce type de plateforme, telles que les conversations organisées en équipes et les canaux, avec un l’historique des messages entièrement indéxé. Comme pour Slack ou même Teams de Microsoft, des outils de partage de la voix, de la vidéo et de l’écran sont disponibles, de même que des notifications personnalisées pour PC/Mac et les mobiles. Coté conformité et sécurité, les administrateurs peuvent imposer des règles de conservation et de découverte de données, ou activer l’authentification AD / LDAP ou SAML 2.0.

Entrée en bourse de Slack : une valorisation à 23 milliards de $

Unfurl-Why-SlackL’entrée en bourse de Slack la semaine dernière s’est faite en fanfare : on attendait une valorisation à 16 Milliards de $, c’est 23 milliards de $ que la société est désormais valorisée…

Ce n’était pas gagné d’avance pour cette introduction : beaucoup d’informations circulaient durant les dernières semaines sur les difficultés que rencontrait l’entreprise sur son manque notoire de profits et les difficultés qu’elle rencontrait pour gagner suffisamment d’argent pour couvrir ses dépenses… De plus, la concurrence est très forte sur le domaine avec en numéro 1 Teams de Microsoft qui connait un grand succès, seulement 2 ans après sont introduction. Nous avons pu aussi le constaté lors du dernier Briefing Calipia, où près de 2/3 des sociétés présentes commençaient à utiliser le produit de Microsoft.

Slack a utilisé un processus dit de « direct lisiting » pour son entrée en bourse, ce qui signifie que la société elle-même n’a pas levé d’argent lors de l’introduction en bourse, mais a tout simplement laissé ses actions commencer à se négocier à la Bourse de New York. Avec succès donc ! Slack est le dernier d’une série d’introductions en bourse de sociétés technologues cette année, après des Pinterest, Lyft où encore Uber. Si Pinterest a été un succès également, Lyft et Uber ont eu du mal à impressionner les investisseurs depuis leur introduction en bourse.

Pour la petite histoire, Slack est presque arrivé par erreur ! Stuart Butterfield, le dirigeant et fondateur de l’entreprise (récemment reçu en mai dernier par Emmanuel Macron) avec créé un outil de communication interne pour sa nouvelle startup de jeux vidéo. Mais devant le succès d’usage en interne,  Stuart Butterfield s’est rendu compte qu’il pourrait y avoir une belle opportunité pour lancer un outil de communication en externe. Et tandis que Microsoft rachetait à la même époque Yammer, le chouchou de la communication de la Silicon Valley, Slack naissait et enthousiasmait les mêmes sociétés abandonnant peu à peu Yammer…

Slack complète son intégration avec Zoom

Capture d’écran 2019-05-03 à 18.07.53Vous connaissez sans doute la plateforme de vidéo conférence Zoom, une solutions qui à le vent en poupe grâce à la qualité des communications offertes. Le Gartner positionne la société comme un des leaders aux cotés de Microsoft et Cisco :

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Les deux sociétés ont renforcé leur partenariat. L’application Zoom pour Slack  permettra d’afficher les détails de la réunion avant de rejoindre l’appel vidéo à partir de Slack. Vous pourrez également ouvrir votre conversation dans Zoom lorsque vous appuyez sur le téléphone dans Slack.

Slack a également dévoilé de nouvelles intégrations d’agenda qui vous permettront, par exemple, d’envoyer des messages et des mentions via la plate-forme à l’adresse de messagerie d’un nouvel employé, même s’ils n’ont pas encore rejoint Slack. Une nouvelle fonctionnalité appelée Zoom Phone, permettra également d’appeler les utilisateurs de Slack via une connexion cellulaire ou WiFi via le numéro de téléphone indiqué sur le compte du correspondant.

Screen-Shot-2019-04-24-at-2.58.41-PMCes nouvelles fonctionnalités font suite aux nouvelles intégrations de Slack pour Office 365, qui permettent aux utilisateurs de connecter Slack à OneDrive, au calendrier et à la messagerie Outlook.

Nous reviendrons sur les solutions de vidéo conférences lors du prochain Briefing Calipia début juin.

Microsoft termine la transition (des fonctionnalités) de Skype Entreprise Online vers Teams

Teams logoAprès avoir révélé à la fin de l’année dernière qu’il envisageait de remplacer Skype Entreprise par Teams, Microsoft a annoncé que l’ensemble des fonctions offertes par Skype Entreprise (sous Office 365) sont maintenant accessibles sur Teams.

Nous avons déjà eu l’occasion lors de différents Briefings Calipia d’analyser la stratégie de Microsoft autour de Teams, à la fois vis à vis de ses concurrents comme Slack, Facebook Workplace, mais aussi ses concurrents internes : Yammer et Skype Entreprise. Pour ce dernier la messe est dite et un abandon à plus court terme est de plus en plus envisageable. Concernant Yammer, le peu d’entrain avec lequel Microsoft fait évoluer son service est significatif. On se dirige donc avec une clarification de l’offre chez l’éditeur…

Tout ceci dans un contexte où de nouveaux concurrents très performants, comme Zoom.us par exemple dans le secteur de la vidéo conférence, marquent des points importants aux USA et commence à en marquer en Europe.

 

Yammer, première victime collatérale de Microsoft Teams ?

Teams, semble reprendre l’essentiel des fonctionnalités de Slack, avec en plus une intégration visiblement assez réussie avec le reste des composants d’Office 365 (en particulier l’annuaire bien sur mais aussi l’agenda et skype). Ceci constitue indéniablement un plus par rapport au produit de la startup californienne.

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Mais si l’on se souvient que lors du rachat par Microsoft de Yammer, ce chouchou des Startups américaines avait été abandonné au profit d’un nouvel arrivant « Slack », ne risque-t-il pas d’arriver la même chose dans l’offre Microsoft à Yammer qui risque fort de se faire cannibalisé par « Teams » ? Très intéressant en tout cas à observer… Nous reviendrons sur tout celà dans moins d’un mois lors du prochain Briefing Calipia qui commence le 30 novembre à Aix.

Slack répond à Microsoft

cwqvc_rweaaaeccAvec l’annonce de Microsoft Teams, les équipes marketing de l’entreprise (en la personne de Ron Markezich, le VP Marketing Office 365) y sont allées de leur commentaires assez arrogant vis à vis de Slack : « Le petites société (comme Slack) celà vient et cela disparait, nous avons tout dans Microsoft Teams… » et au vu des premiers tests de notre coté, c’est effectivement une copie plus que fidèle…

Pour répondre à cela, Slack se sont offerts une page dans le Times pour dire tout le bien qu’ils pensent de l’arrivée de Microsoft sur le chat persistent et pourquoi ils avaient raison 2 ans avant Microsoft.

Pas sur que cela suffisent face à deux rouleaux compresseurs que sont Microsoft et Facebook…

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