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Entreprises : recycler ses vieux PC en Chromebooks. Pas bête…

C’est la solution que propose très habilement Google aux entreprises, surfant pour cela sur la tendance de fond du recyclage et de la préoccupation croissante en matière de réduction des gaz a effet de serre, domaine où la création de matériel numérique l’emporte sur ses usages. La meilleure façon de contribuer à une « sobriété numérique » est sans aucun doute de recycler ou utiliser plus longtemps son matériel. Alors pourquoi ne pas recycler vos vieux PC (ou Mac) pour les transformer en Chromebooks, supportés par Google et surtout administrable avec les outils de l’entreprise ?

En décembre 2020, Google avait acquis un système d’exploitation basé sur Chromium qui transformait les anciens PC en appareils de type Chromebook. La solution CloudReady devient maintenant « Chrome OS Flex », offre officielle de Google et lancée en beta en début de semaine. Autant le dire tout de suite, pour l’avoir essayé sur un vieil MacBook Air de 2008, c’est assez bluffant et sans doute pertinent.

Présenté comme un « système d’exploitation à télécharger gratuitement » par Google, le système offre la même interface utilisateur, le même navigateur Chrome, les mêmes fonctions d’intégrations avec Android (sur le modèle de « My Phone » de Windows, ou encore « Continuité » de macOS), la même synchronisation dans le cloud et le même Google Assistant que ceux que l’on trouve aujourd’hui sur les Chromebooks. En revanche pas d’informations sur la disponibilité du Play Store et la prise en charge des applications Android.

Cela inclut également la même base de code, un temps de démarrage de quelques secondes, des mises à jour du système en arrière-plan et la même cadence de publication. Sur le plan de la sécurité, il existe un sandboxing au niveau des onglets et des applications, tandis que « le système d’exploitation en lecture seule bloque les exécutables où se cachent souvent les menaces. » Google vante également les mérites de Safe Browsing et des capacités d’effacement à distance via la console Google Admin.

Chrome OS Flex sur mon MacBook Air de 2008…

Pour mettre en oeuvre Chrome OS Flex, la procédure est très simple, le système peut être téléchargé sur : https://goo.gle/ChromeOSFlex . Les instructions d’installation sont accessibles ici

L’installation se fait soit à partir d’une clé USB (formatée et crée via une extension du navigateur Chrome sur votre PC ou Mac, ou via le réseau. J’ai pour ma part testé la procédure via la carte USB qui m’a pris au max 30 minutes pour avoir un système opérationnel.

La configuration minimale requise :

  • Architecture : Dispositif compatible Intel ou AMD x86-64-bit
  • RAM : 4 GO
  • Stockage interne : 16 GO
  • Bootable à partir d’une clé USB
  • BIOS : Accès administrateur complet.

Donc autant dire que beaucoup de matériel seront accessibles.

Pour les entreprises, il n’y a pas de coût de licence autonome, mais attention, les mises à niveau Chrome Enterprise ou Education sont bien entendu nécessaires pour la gestion du parc et l’assistance.

Chrome OS : des évolutions interessantes

Les Chromebooks ont 10 ans (déjà !)

Alors que les Chromebooks continuent de gagner des parts de marché, y compris dans les entreprises, Google ajoute quelques fonctions intéressantes dans la dernière mise à jour de Chrome OS qui est en cours de déploiement.

Fonctionnalité phare : Google annonce que une fonction de sous-titres en direct qui sera ajoutée à « la plupart » des appareils Chrome OS dans les semaines à venir. Une fois disponible, les utilisateurs pourront l’activer dans les paramètres d’accessibilité pour obtenir des sous-titres pour tout média avec du son dans leur navigateur et ceci quelques soit les mode de diffusion de la vidéo en question puisque ce service sera pris en charge directement par la machine… A voir cependant les usages dans la réalité, la même promesse est faite depuis des lustres sur Android (version 10,11,..) sans que l’usage ne soit particulièrement aisé.

Autre fonction lié au imprimantes multifonctions qui font aussi office de scanner : les utilisateurs pourront numériser directement des éléments de leur imprimante vers leur ordinateur portable. Google décrit ce processus :

« Pour commencer, assurez-vous que votre imprimante dispose de la fonctionnalité de numérisation et qu’elle est connectée à Internet. Recherchez l’application Scan en appuyant sur le bouton Tout. Une fois l’application ouverte, vous pourrez choisir votre imprimante, le type de fichier et la résolution. Vous pouvez numériser vers votre Chromebook via le Wi-Fi ou directement via une connexion USB. (La numérisation Bluetooth n’est pas prise en charge pour l’instant.) »

On retrouve aussi l’ajout d’une nouvelle application de diagnostic, qui peut être utilisée pour vérifier l’état de santé de la batterie, du processeur et de la mémoire du Chromebook. Si les utilisateurs constatent un problème avec leur matériel, des articles d’assistance pertinents leur seront présentés. Il peut également enregistrer les résultats des tests et les partager dans un journal de session avec le support du constructeur.

Plus futile, le lanceur de Chrome OS est également mis à jour. Il permettra d’effectuer des calculs simples, de vérifier la météo, la signification d’un mot et le cours des actions grâce à des résultats de recherche en ligne.

Nous reviendrons sur Chrome OS et ses usages entreprise lors du prochain Briefing Calipia les 9,10,14 et 15 juin prochain. Toutes les informations sur le site Calipia.com/briefing.

Google veut simplifier l’usage de Microsoft 365 sur ses Chromebooks

Google se donne les moyens pour faire de ses Chromebooks des alternatives à Windows et Mac dans les entreprises, y compris pour les clients n’ayant pas choisi sa suite logicielle ! Pas idiot si ils veulent réellement prendre des parts de marché. Car, force est de constater que 10 ans après l’arrivé de ces machines,…

Entreprises : recycler ses vieux PC en Chromebooks. Pas bête…

C’est la solution que propose très habilement Google aux entreprises, surfant pour cela sur la tendance de fond du recyclage et de la préoccupation croissante en matière de réduction des gaz a effet de serre, domaine où la création de matériel numérique l’emporte sur ses usages. La meilleure façon de contribuer à une « sobriété numérique »…

Des Chromebooks sous ARM : retour aux sources ?

Les principaux Chromebooks du marché sont devenus au fil des ans quasiment tous sur plateforme Intel, alors que l’OS était issu à l’origine d’un développement axé sur un usage sur processeurs faible consommation et ARM en particulier. Seulement voilà, les constructeurs se sont orienté sur ce qu’ils savaient intégrer de mieux : à savoir la plateforme Intel (Processeurs et Chipsets). Aujourd’hui Acer frappe assez fort avec un nouveau modèle tournant sur le processeur ARM de Qualcomm.

Acer a donc annoncé le tout premier Chromebook à utiliser la plateforme Snapdragon. Il s’agit du Chromebook Spin 513, qui intégré donc un Snapdragon 7c. Cela signifie qu’il est doté de fonctionnalités que seul un SoC ARM peut offrir : à savoir la 4G. C’est le même paris que fait Microsoft pour sa tablette Windows Pro X, mais cette fois sous une version spécifique de Windows pour ARM qui ne dispos que d’une base applicative bien réduite… Nous en reparlerons lors du prochain Briefing Calipia en décembre.

Le Chromebook Spin 513 ne pèse que 1,2 Kgs et promet une autonomie de 14 heures. Il dispose d’un écran HD de 13,3 pouces et la charnière à 360° qui fait de lui un convertible.

Sans surprise ce modèle cible les étudiants (secteur ou les chrome books font un tabac outre-atlantique) mais aussi les entreprises qui commencent à adopter sérieusement les Chromebooks, là encore principalement aux US.

Le Chromebook Spin 513 sera disponible en Amérique du Nord en février à partir de 399,99 $, mais il y a aussi un Chromebook Enterprise Spin 513, qui sera disponible en mars pour 699,99 $. Sur ce modèle Acer intégrera des fonctions d’administration à distance et de blocage de l’appareil en cas de perte ou de vol.

Acer a également annoncé une machine sous Chrome OS mais fixe, (sous plateforme Intel cette fois) : La Chromebox CXI4, qui utilise des processeurs Intel de 10e génération, jusqu’à un Core i7. Il peut également être acheté avec une mise à jour Chromebox Enterprise. La Chromebox CXI4 sera disponible en Amérique du Nord au premier trimestre à partir de 259,99 $, et la Chromebox Enterprise CXI4 sera disponible à partir de 409,99 $.

Les applications Windows bientôt sur les Chromebooks

chromeImg02@2xAu début de l’été, Google évoquait, sans en dire plus, la probable arrivée de la solution de virtualisation Parallels sur Chrome OS. Parallels est, pour rappel un des leaders de la la virtualisation Windows sur la plateforme Mac (marché qu’elle se dispute avec VMWare et son produit Fusion). Aujourd’hui, Parallels a officialisé cette annonce en expliquant que l’on pourra faire fonctionner une machine virtuelle Windows complète sur  Chrome OS, sans avoir besoin de connexion Internet (donc on parle bien de virtualisation locale et pas de services de terminaux déguisés.

Nick Dobrovolsiky, Senior Vice President of Engineering and Customer Support de Parallels précisait dans l’annonce que :

« Parallels Desktop for Chromebook Enterprise permettra aux administrateurs IT de fournir facilement aux Chromebooks des machines virtuelles Windows et les applications Windows complètes nécessaires aux employés« , et que « Les administrateurs pourront facilement gérer les déploiements d’images Windows d’entreprise automatisés et familiers qu’ils préparent, provisionnent et fournissent automatiquement à leurs employés. Les administrateurs peuvent installer des applications, les gérer à distance et aider les utilisateurs avec leurs outils habituels, tout comme ils le font avec les PC Windows physiques« .

Sans surprise, cette offre est limitée à Chrome OS Enterprise. Le marché visé est donc bien celui de l’entreprise, ce qui confirme bien l’importance de ce marché pour Google (et la grosse pierre dans le jardin de Microsoft…). A terme il se pourrait bien que cette solution soit mise en standard sur la plateforme de Google (un peu comme Hyper-V dans les OS Windows 10). Reste à voir les performances et les limitations. Si la quasi totalité des Chromebooks sont sur plateforme Intel (plateforme qui ne devrait pas poser de problème pour la virtualisation), ces machines disposent souvent de processeurs assez limité en puissance (et donc en consommation énergétique, ce qui fait la force des Chromebooks…) et dans ce cas la virtualisation sera logiquement assez peu performante. On imagine que ceci sera plutôt réservé à des machines à base de Core I5 à minima avec pas mal de mémoire pour avoir une utilisation « normale » des applications Windows…

On devrait être rapidement fixé sur les performances et la compatibilité de ceci, puisque Parallels for Chromebook Enterprise devrait arriver cet automne.

Les Chromebooks exécuteront bientôt les applications Windows

Parallels Chrome OSC’est le sens d’un accord de développement passé entre l’excellent éditeur de solutions de virtualisation présent sur Mac : Parallels, la référence avec bien sur la solution de VMWare : Fusion.

Parallels propose des services logiciels de virtualisation tels que « Parallels Desktop » qui permet d’exécuter Windows 10 sur MacOS. L’article du blog de l’entreprise ne divulgue pas beaucoup d’informations sur la manière dont elle prévoit de permettre aux utilisateurs de Chrome Enterprise d’exécuter des applications Windows, y compris Microsoft Office, sur Chromebooks. Toutefois, Google indique au site AndroidPolice que cette fonctionnalité serait une « variation de Parallels Desktop intégrée nativement dans Chrome OS », mais permettant cette fois le fonctionnement hors connexion (on imagine donc une solution de virtualisation locale).

L’enjeux est important pour Google afin de capter encore un peu plus la clientèle entreprise dont la dépendance à Windows est encore énorme. restera à voir les performance de cet ensemble, sachant que les processeurs des Chromebooks ne sont pas en général les plus rapide…

Google ajoute les bureaux virtuels à Chrome OS

chromebooksLa dernière version de Chrome OS (version 77, actuellement en cours de déploiement sur les Chromebooks) ajoute des bureaux virtuels. Il sera donc possible de basculer entre quatre bureaux différents avec leurs propres dispositions d’applications. Cette nouvelle fonction existe sous Linux depuis des lustres tout comme sous MacOS lui aussi issu d’Unix. Cette fonction, très pratique pour simuler du multi écran par exemple, faisait parti des nouveautés de Windows 10.

Google a repris ici les gestes de MacOS (avec Mission Control), en glissant depuis le pavé tactile vers le haut on affiche toutes les fenêtres en mode « Vue d’ensemble », Pour créer un nouveau bureau virtuel, Google s’inspire cette fois de Windows 10 avec un bouton dans le coin droit intitulé «Nouveau bureau» (il est en haut chez Google et en bas chez Microsoft…), ceci créer un nouvel espace dans lequel on peut faire glisser des fenêtres. Comme sur mac, on peut utiliser quatre doigts pour basculer entre les bureaux virtuel.

Google ne met pas en avant pas cette fonctionnalité sur son blog ChromeOS, mais met plutôt l’accent sur d’autres choses comme les «clics automatiques», une fonctionnalité d’accessibilité qui permet de déclencher un clic de souris en plaçant le pointeur de la souris sur un objet spécifique… On retrouve également dans les fonctions mises en avant : une meilleur gestion des comptes Google pour Chrome OS et la suppression du support de Flash.

 

Des nouvelles de « Core OS »…

Le nouveau système d’exploitation en préparation de Microsoft connu sous le nom de « Core OS » (avec ou sans Windows devant)  est une version modulaire de Windows que Microsoft préparerai depuis quelques années pour lutter contre Chrome OS de Google. L’éditeur avait déjà conçu Windows 10 « S » pour cela, mais sans grand succès (c’est le moins que l’on puisse dire). La modularité de Windows est devenue nécessaire avec l’explosion de l’IoT mais aussi la création de nouvelles catégories de machines qui font tous les jours un peu plus le succès de Linux aujourd’hui et voire de Google demain, c’est tout du moins la crainte à mon avis justifiée de Microsoft.

Core OS.pngLes nouvelles de cet OS viennent du profil Linkedin d’un ingénieur de Microsoft qui en dit un peu plus sur les objectifs de ce projet : «Fournir des fonctionnalités et des protocoles de gestion de périphériques reposant sur Azure sur des périphériques IoT, des périphériques WCOS de nouvelle génération, le bureau Windows, HoloLens et Windows Server».

Le système d’exploitation CoreOS de Microsoft est censé donc être un système d’exploitation reposant sur le noyau de Windows minimal. Il équiperait à terme les appareils de nouvelle génération incluent le Surface Hub, HoloLens voire de nouvelle catégories de machines.

Fuite réelle ou pas, venant de Linkedin, l’éditeur lui même utilise régulièrement le terme de WCOS (Windows Core OS) dans ses offres d’emploi justement sur LinkedIn…

Fin des tablettes Google Pixel sous Chrome OS

Capture d’écran 2019-06-24 à 13.03.23Google lançait en octobre dernier les Pixel Slate, Tablettes avec clavier optionnel, à la mode de l’iPad Pro ou de la Surface Pro. Cette tablette était sous Chrome OS, ce qui a l’époque n’indiquait rien de bon concernant Android sur les Tablettes…

On apprenait en début d’année que le constructeur lancerait également plusieurs formats de nouvelles tablettes Pixel. Il n’en sera rien finalement. Selon de nouvelles informations, la société a cessé de travailler sur ces modèles non annoncées et concentrera plutôt ses efforts sur les ordinateurs portables.

JR Raphael, de Computerworld, s’est entretenu avec un porte-parole de Google, qui a confirmé l’abandon des tablettes sous Chrome OS. La nouvelle a d’abord été partagée avec les employés lors d’une réunion de l’entreprise tenue mercredi dernier, en recasant les personnes impliquées dans les projets de tablettes. Selon Raphael, beaucoup ont déjà commencé à travailler pour l’équipe ordinateurs portables.

Deux ans se sont écoulés depuis l’annonce du Pixelbook de la firme et de nombreuses rumeurs ont couru sur un successeur approprié. Avec cette annonce, nous verrons peut-être enfin un nouvel ordinateur portable Pixel cette année ?

Chromebooks : le projet « Campfire » visiblement abandonné

HP ChromebookAlors que les Chromebooks gagnent de plus en plus de parts de marchés y compris en entreprise (nous y reviendrons dans le détail lors du prochain Briefing Calipia qui commence dans 3 semaines : raison de plus pour ne plus tarder à vous y inscrire 🙂 ), Google semble abandonner son projet d’exécution de Windows 10 sur ces machines.

Nous vous parlions de ce projet en aout dernier. Selon les rapports, la fonctionnalité dont le nom de code était « Campfire » aurait été nommée « Alt OS » et nécessiterait jusqu’à 40 Go de stockage pour permettre le double démarrage. C’est donc beaucoup, mais ce n’est sans doute pas la raison de l’abandon possible : dans les derniers builds de Chrome OS et à propos des Chromebooks il est clairement indiqué maintenant par Google que l’installation de Windows 10 est fortement déconseillée.

Une pratique logique pour Google qui ne l’est pas rappelons le pour Apple qui met en oeuvre les technologies « Boot Camp » avec tous les drivers pour pouvoir installer Windows 10 sur un Mac…

Chrome OS supporterait bientôt les bureaux virtuels

Chrome OS continue sa progression en fonctionnalités alors qu’il gagne des parts de marchés en dehors du secteur de l’éducation aux USA. Nous reviendrons sur ceci lors du prochain Briefing Calipia en juin.

Cette fonctionnalité a été pendant longtemps une caractéristique exclusive de certains OS dérivés d’Unix dont Linux et macOS. Plus récemment Microsoft et ajouter ceci à Windows avec Windows 10.

La fonctionnalité a été confirmée sur la feuille de route pour le système d’exploitation et la date de sortie effective semble maintenant se rapprocher. Google prévoit aussi d’utiliser des gestes (comme dans MacOS ou Windows 10) pour passer d’un bureau virtuel à un autre. Cependant, on ne sait pas grand-chose actuellement sur le fonctionnement exact de la fonctionnalité ni sur les fonctionnalités supplémentaires qu’elle apporterait. (Source 9to5google)

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