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Windows ARM : enfin du nouveau (ou pas) ?

Hier soir en ouverture de la Build, Microsoft présentait dans le cadre de son initiative de développement très interessante « d’hybrid IA », le projet « Voltera ». Une machine « Kit de développement » préconfigurée basée sur Windows ARM et pourvue d’un processeur Snapdragon de Qualcomm. L’entreprise précisant que le kit de développement, qui sera disponible dans le courant de l’année, permettra aux développeurs d’utiliser les versions natives Arm des outils de développement Microsoft pour créer des applications, en particulier des applications qui gèrent le traitement de l’intelligence artificielle sur l’appareil.

Microsoft travaille sur Windows on Arm depuis des années, mais sans véritables machines aux performances décentes le marché n’a pas décollé… Qualcomm ne devrait pas commercialiser de processeur performant pour PC avant la seconde moitié de 2023…

La présentation et la bande annonce du produit par Microsoft en dit long aussi sur le produit : aucune information sur la nature du moteur Qualcomm en question ni des capacités attendues du NPU intégré…La seule chose mise en avant : le boitier de la machine réalisé en plastique recyclé provenant des océans… (pas sur que cela suffise à convaincre les développeurs…).

Nous reviendrons sur ces sujets lors du prochain Briefing Calipia de juin (il reste des places).

#CES 2022 : Qualcomm veut s’imposer dans l’automobile

À l’occasion du CES 2022, Qualcomm a annoncé plusieurs nouvelles extensions de ses partenariats avec de grands constructeurs automobiles afin de fournir des plates-formes matérielles et logicielles pour les véhicules connectés, en s’associant à Volvo, Honda et Renault pour ajouter davantage de fonctionnalités à leurs prochaines voitures.

Qualcomm dispose déjà d’une suite complète de plateformes automobiles, qu’elle appelle le Qualcomm Digital Chassis. L’objectif est de fournir aux constructeurs automobiles une variété d’outils qu’ils peuvent utiliser pour rendre leurs voitures plus intelligentes et plus connectées.

Ces outils comprennent :

  • Snapdragon Ride, qui fournit des technologies d’assistance au conducteur et de conduite automatisée.
  • Snapdragon Cockpit, pour les expériences embarquées, y compris les SoC et les solutions logicielles pour l’alimentation d’écrans multiples et de systèmes audio/vidéo/multimédia.
  • Snapdragon Auto Connectivity, qui fournit aux constructeurs automobiles des solutions LTE, 5G, Wi-Fi et GPS pour connecter les voitures à Internet, au cloud et à d’autres véhicules.
  • Snapdragon Car-to-Cloud Services, qui fournit des fonctions de sécurité et une plateforme pour ajouter des mises à jour over-the-air et des services payants, intégrant le backoffice d’analyse des véhicules et des utilisateurs.

Pour rappel c’est sur ce point que Microsoft avec Azure est très présent, en concurrence donc avec Qualcomm. Microsoft ayant fait le choix de s’associer avec les équipementiers automobile, eux aussi en pleine transformation digitale, la part du logiciel deviendra prépondérente dans leurs offres dans les années à venir.

Honda, par exemple, a annoncé lors du CES 2022 qu’il utiliserait la plate-forme Snapdragon Cockpit de troisième génération de Qualcomm pour alimenter son système d’infodivertissement basé sur Android dans les prochaines voitures qui seront commercialisées aux États-Unis au second semestre 2022 et au début 2023. Volvo a annoncé un plan similaire lors de la conférence, en collaborant avec Qualcomm et Google pour proposer des systèmes d’infodivertissement Android dans son prochain SUV Polestar 3 et dans le SUV entièrement électrique prévu par Volvo.

Renault, quant à lui, prévoit d’adopter le Digital Chassis de Qualcomm de manière plus complète, en utilisant les plates-formes Qualcomm pour la connectivité, l’assistance au conducteur, les expériences dans le cockpit et les services en nuage sur les prochains véhicules Renault. Sans préciser comment celà s’articule avec les partenariats en place avec Microsoft dans ce même domaine…

Ces nouveaux accords s’ajoutent à ceux que Qualcomm avait déjà conclus avec d’autres grands constructeurs automobiles, notamment BMW, General Motors et Hyundai.

#CES 2022 : Partenariat Microsoft Qualcomm sur l’AR

Qualcomm & Microsoft Partner on "custom AR chips" for Next-gen Glasses

Les deux entreprises ont annoncée hier soir dans le cadre d’une série d’initiatives visant à promouvoir la réalité augmentée et le metavers, notamment le développement de puces personnalisées pour les lunettes AR. Les entreprises sont restées timides sur la nature des puces ou des produits finis, mais elles ont promis des lunettes « légères » et économes en énergie. En d’autres termes, vous pourriez avoir envie d’utiliser ces lunettes pendant de longues périodes. Sans doute un produit complémentaire à venir du casque Hololens qui restera la version haut de gamme.

Sans surprise, cela utilisera des logiciels, notamment l’outil de collaboration virtuelle Mesh de Microsoft et le système de développement Snapdragon Spaces XR de Qualcomm. Il n’a pas été fait mention des plates-formes que les lunettes prendront en charge, mais on peut présumer qu’elles seront compatibles avec Windows et bien sur le produit phare Teams !

Microsoft a longtemps évoqué son intention de rendre la réalité augmentée plus accessible que ses casques HoloLens. Ces puces n’atteindront pas nécessairement les lunettes destinées aux consommateurs, mais elles pourraient représenter un grand pas dans cette direction. Pour Qualcomm, cela pourrait également l’aider à contrôler l’avenir de la RA – elle pourrait ne pas avoir à craindre que Meta et d’autres entreprises dominent le métavers avec leurs propres équipements (nous en parlions lors du dernier Briefing Calipia) avec à terme une sorte de privatisation d’une partie de ce qui se veut être le futur d’internet (même si il y a encore pas mal de boulot pour que la vision devienne réalité !).

Qualcomm annonce son Snapdragon 7c Gen 2 destiné à Windows ARM et aux Chromebooks

Qualcomm annonce enfin son 7C Genération 2, destiné aux PC Windows et Chromebooks « toujours connectés », la nouvelle puce apporterait des performances améliorées, même si Qualcomm se garde bien de les définir précisément. D’autres parlent de performances comparables à un i5 d’Intel. Ce n’est donc pas de ce côté qu’il faudra trouver de l’originalité mais plutôt :

  • Des capacités pouvant améliorer le traitement des images et du son
  • Une connectivité 4G intégrée
  • Une intégration d’IA
  • De nouvelles fonction de sécurité (sans plus de précision…)
  • Une autonomie accrue (la société annonce un facteur deux par rapport à Intel)

L’entreprise Californienne précise que cette puce est destinée aux ordinateurs d’entrée de gamme (secteur de l’éducation, usages réduits en entreprise) en gros là où le prix est essentiel. Donc engrosser des PC pouvant être proposé sous les 500 $.

Côté Entreprises spécifiquement, Lenovo devrait selon Qualcomm lancer de nouveaux appareils équipés de cette puce abordable « plus tard cette année ». Ce n’est peut-être pas trop surprenant car Lenovo vient de participer à une table ronde avec Qualcomm sur l’avenir du PC, ce qui en fait un partenaire clé dans l’adoption de l’ARM.

Rappelez-vous que le Snapdragon 7c original avait été annoncé en décembre 2019, mais n’a pas été commercialisé avant l’été 2020. Le premier appareil, équipé du Snapdragon 7c Gen 2, est attendu cette fois cet été selon Qualcomm sans indication du constructeur.

Outre le nouveau Snapdragon 7c Gen 2, Qualcomm a également annoncé un nouveau kit de développement Snapdragon pour Windows et une application Zoom optimisée pour ARM pour les appels vidéo, tous deux prévus pour cet été.

On regrette que cette annonce ne soit pas mise en perspective des processeurs d’Apple qui surclassent ce segment, une feuille de route de la riposte de Qualcomm serait interessante (comme l’entreprise le fait habituellement, sur le segment des smartphones). Nous reviendrons sur ce nouveau terrain de jeux que son les processeurs pour les PC de demain et la formidable ouverture offerte après les déboires d’Intel, lors du prochain Briefing Calipia, Il reste des places, rejoignez-nous, si ce n’est déjà fait !

Enquête de l’administration Biden sur la pénurie de semi-conducteurs

La pénurie de semi-conducteurs est l’une des raisons pour lesquelles les consoles de jeux vidéo , telles que la PlayStation 5 et la Xbox Series X|S, ont été si difficiles à trouver ces trois derniers mois. Mais également des composants nécessaires à l’industrie américaine dans son ensemble.

La pénurie a plusieurs causes C’est clairement un des effets secondaires de la pandémie de COVID-19 avec l’augmentation mondiale de la demande mondiale d’électronique grand public, d’abord en raison d’équipements nécessaires pour le télétravail : nouveaux PC, Ecrans, Webcam, Clavier, etc mais aussi une des conséquences des ralentissements dues aux différentes quarantaines. Mais cela met en lumière aussi la dépendance des USA (et du monde entier) envers des pays comme Taiwan et la Corée du Sud par exemple pour les processeurs…

la Semiconductor Industry Association (SIA) a envoyé une lettre ouverte au président Biden, notant que la part des États-Unis dans la fabrication mondiale de semi-conducteurs n’a cessé de diminuer au cours des 30 dernières années, passant de 37 % à 12 %, avec des investissements américains en R&D relativement stables. Cette lettre, était cosignée par les PDG d’AMD, NVIDIA, Intel, Qualcomm et 17 autres sociétés technologiques américaines, elle demandait au président à s’attaquer à ce problème en autorisant des incitations fédérales pour la fabrication, la recherche et le développement de semi-conducteurs au niveau national. Ces mêmes sociétés louaient encore il y a quelques années les bénéfices de cette délocalisation de la production justifiant cette dernière car l’ingénierie restait bien sur le sol américain…

L’administration Biden à publié en fin de semaine dernière un décret sur les chaînes d’approvisionnement américaines qui ordonne aux ministères du commerce, de l’énergie, de la défense et de la santé de procéder à un examen de 100 jours des risques liés aux chaînes d’approvisionnement, et au secrétaire de chaque ministère de présenter des recommandations politiques qui permettront de faire face à ces risques.

Wi-Fi 6E : Qualcomm annonce ses nouvelles puces pour smartphones et routeurs

qualcomm-wifi-6eQualcomm a annoncé sa nouvelle génération de puces sans fil qui prennent en charge la nouvelle norme Wi-Fi 6E. Le « E » de Wi-Fi 6E signifie « extended » et les appareils pris en charge pourront fonctionner sur le nouveau spectre de 6 GHz (en plus du 2,4 et 5GHz donc) qui devrait permettre de réduire l’encombrement du réseau et d’offrir des connexions plus rapides et moins soumises aux interférences.

Il est clair que les appareils compatibles avec la norme Wi-Fi 6 n’en soient encore qu’à leurs débuts : très peu de smartphones et tablettes causent Wifi 6 actuellement. Voici à titre indicatif les smartphones en bénéficiant :

Coté Apple :

  • Les iPhone 11 et 11 Pro
  • Les derniers iPad Pro

Coté Android :

  • Les séries Galaxy S10, Note 10 et S20
  • Xiaomi Mi 10 et Mi 10 Pro
  • Huawei P40 et P40 Pro
  • Xiaomi BlackShark 3 Pro

Les puces pour téléphones font partie de la gamme FastConnect de Qualcomm, qui tend à être intégrée avec les puces Snapdragon. Il existe deux options au lancement : le FastConnect 6700 et le FastConnect 6900, qui ont des vitesses maximales théoriques de 3 Gbps et 3,6 Gbps. Toutes deux prennent en charge la taille maximale des canaux Wi-Fi (160MHz sur 5GHz et 6GHz).

Mais comme le souligne The Verge, puisque Qualcomm a déjà lancé ses puces haut de gamme au début de l’année, il se peut que la prise en charge du Wi-Fi 6E n’arrive dans les smartphones Android qu’à la fin de cette année ou peut-être l’année prochaine.

En ce qui concerne l’iPhone, alors qu’Apple fait un retour à Qualcomm comme fournisseur de puces cellulaires avec la 5G attendue cet automne dans la gamme iPhone 12, elle a signé un accord avec Broadcom qui inclura probablement des puces WiFi pour les trois prochaines années. ce même Broadcom a dévoilé sa puce compatible avec le Wi-Fi 6E en février, il est donc possible qu’Apple inclue la prise en charge de la dernière norme de la série iPhone 12.

Microsoft travaillerait sur l’émulation Intel 64 bits pour la version ARM de Windows 10

surface pro xNous vous en parlions ici la semaine dernière, le gros problème de la tablette Surface Pro X est le manque d’applications native de son système, basé sur le processeur ARM Qualcomm Windows 10 ARM.

Si l’éditeur propose bien une émulation Win32 (donc 32 bits), rien n’est disponible pour le 64 bits. On apprend que l’éditeur travaillerait bel et bien sur une couche d’émulation 64 bits pour ce processeur ARM et la version de Windows qui va avec. Actuellement par exemple, si vous voulez une application qui n’est disponible que dans une version x64, comme Adobe Premiere Pro ou Photoshop Elements, vous ne pouvez l’utiliser. L’idéal bien sûr serait qu’elle soit disponible en version native…

Microsoft travaillerait à apporter l’émulation d’application x64 à Windows sur ARM. Quand ceci devrait être disponible ? Mystère, des sources indiquent que cela pourrait être dans Windows 10 21H1, ce qui signifierait que le grand public y aura accès au cours du premier semestre 2021… En espérant que Adobe, pour rester sur cet exemple aura entre temps développé ses applications en natif pour ARM !

Pour rappel, la génération actuelle de puces PC de Qualcomm est le Snapdragon 8cx, ainsi que le SQ1 de Microsoft, qui est un 8cx légèrement modifié. Ces SoCs sont construits à partir de zéro pour les PC, avec l’émulation en tête. Cependant, l’émulation d’applications 64 bits ne devrait pas être exclusive à la gamme 8cx, on devrait pouvoir utiliser des applications x64 sur toutes les générations de processeurs ARM de Windows, en remontant jusqu’au Snapdragon 835.

Reste la question des performances obtenues mais aussi de la consommation en résultant… et sur ces points, aucune information.

Nous aborderons ce sujet en introduction du prochain Briefing Calipia qui commence la semaine prochaine.

Surface Pro X : une magnifique machine en manque d’applications natives

surface pro xNous ne l’avions pas vu Chez Microsoft Corp à Seattle début octobre (pas encore arrivée), elle était hier sur le stand Microsoft à Ignite et pas de doute, la nouvelle machine Surface Pro X de Microsoft est vraiment magnifique : fine, astucieuse, avec son stylet intégré au clavier détachable, légère avec de belles finitions. Oui mais il y a un mais… les premiers tests sont tombés ici et là, (l’article de The Verge résume bien la situation) et la réalité n’est pas à la hauteur des promesses de la conférence du début octobre.

Quelques éléments :

  • Les performances ne sont pas à la hauteur : la faute aux applications 32 Bits, la couche d’émulation n’est pas si performante que le clamait Qualcomm et Microsoft, pas de quoi inquiéter Intel actuellement. L’éditeur annonçait la performance d’un Core i5 d’Intel, il y a encore du travail visiblement pour cette couche d’émulation qui ne fonctionne d’ailleurs qu’avec les applications 32 bits, ce qui n’est plus le cas des processeurs Intel depuis dix ans.
  • La promesse d’une autonomie de 20 d’heures d’usage et jusqu’à 13 heures en continu… elle aussi est mise à mal par de nombreux tests « en conditions réelles » elle ne tient en réalité que 6 heures de travail.

Alors pourquoi une telle différence entre la promesse et la réalité ? La réponse est simple : les applications natives ne sont vraiment pas nombreuses sur le Store Microsoft compilé pour cette tablette. Microsoft lui même ne donne pas l’exemple avec Office qui n’existe pas en version native actuellement… il faut se contenter de la version 32 bits… En natif les performances seraient tout autre, l’autonomie sans doute aussi (ce que mesure aussi les testeurs).

Mais alors est-ce uniquement des défauts de jeunesse ? Microsoft l’assure les applications vont arriver… Oui mais, n’était-ce pas le même discours que l’éditeur tenait avec la Surface RT (la première machine Microsoft fonctionnant avec un Windows sous ARM) ? On connait la suite : le Store est resté vide, et les usages de la tablette aussi (je donnais mon avis ici sur cette tablette à son annonce en octobre 2012 avis qui n’avait pas vraiment plu à Microsoft à l’époque, qui clamait que « les applications vont arriver par centaine »….).

Je peux sans aucun doute me tromper mais qu’est-ce qui ferait que les développeurs se précipiterait sur le Store Windows ARM pour y mettre leurs applications ? Alors même que le Store Windows reste assez calme pour les applications Windows « Intel » ?. L’émulation intégrée à la machine n’est-elle pas elle même paradoxalement un aveu de faiblesse pour l’éditeur qui peine depuis des années à convaincre les développeurs à remplir son Store ? Les promesses de l’éditeur : «  C’est rapide à recompiler, nous avons des outils, des programmes de migrations, etc.. » n’y ont rien fait… Alors dire qu’aujourd’hui tout va changer ? Honnêtement je n’y crois pas trop.

Mais alors à qui s’adresse cette machine ? C’est bien là le problème, tant que des applications natives exploitant les performances de cette machine ne seront pas là, cela va sans doute être très délicat pour l’éditeur de convaincre beaucoup de monde à dépenser près de 1500 € pour cette machine (prix de la configuration 8Go de ram et 256 Go de SSD) par rapport à un Ultra Portable (et pourquoi pas la très belle Surface Laptop 3…).

Globalement je pense aussi que cette machine est peut-être arrivée trop tôt et qu’elle constitue avant tout plus une démonstration technologique. L’éditeur le sais et je serais très étonné que Microsoft ai donné des objectifs très ambitieux à ses commerciaux 🙂

Nous reviendrons sur tout ceci lors du prochain Briefing Calipia avec une session sur le futur du poste de travail en entreprise.

Le kit de développement « Vision AI » de Microsoft est disponible

Il y a plus d’un an, lors de la conférence développeurs Build à Seattle en 2018, Microsoft avait annoncé un partenariat avec Qualcomm afin de développer un kit de développement pour les applications AI de vision par ordinateur en utilisant bien sur les services cognitifs d’Azure. Ce kit de développement est disponible et construit sur la plate-forme Vision Intelligence de Qualcomm, conçue pour exécuter les modèles d’intelligence artificielle localement et s’intégrer aux plates-formes de cloud Azure ML et Azure IoT Edge de Microsoft.

Vision AI AzureLe kit de développement Vision AI (qui est fabriqué par eInfochips) est désormais  disponible auprès du distributeur Arrow Electronics au prix de 249 $. Le kit de développement contient du code et des exemples à utiliser via Visual Studio avec des modules Python, les configurations de déploiement Azure IoT prédéfinies et une extension du Kit de développement Vision AI pour Visual Studio (disponible également sur Github). Le kit est fournis de base avec module reconnaissant déjà par défaut  183 objets différents, bien entendu ce nombre augmentera avec l’application que vous pouvez développer…

Anne Yang, la chef de projet en charge de cet équipement chez Microsoft, donne quelques exemples d’usages :

  • Vérifier par exemple que chaque personne sur un chantier de construction porte bien son casque, par exemple.
  • Détecter si des articles sont en rupture de stock sur une étagère de magasin.
  • etc.

Concrètement, ce matériel tourne sous une distribution spécifique de Linux : « Yocto Linux » , il est doté d’un Qualcomm Snapdragon 603, associé à 4 Go de mémoire et à 64 Go de stockage intégré. Le capteur photo est de 8 mégapixels et est capable d’enregistrer en 4K, il est équipé aussi de quatre microphones pour la capture audio et les commandes vocales.

Le moteur SNPE (Snapdragon Neural Processing Engine) de la plate-forme Vision Intelligence 300 de Qualcomm permet l’exécution sur la machine des services Azure conteneurisés , faisant du kit ce équipement la première plate-forme «entièrement prise en charge de bout en bout par Azure« , selon à Yang.

Mais si l’on veut être complet sur le sujet, on peut aussi voir ce kit comme une réponse de Microsoft au Kit DeepLens d’Amazon qui lui fonctionne, sans surprise , avec les services AI de vision d’AWS. Côté Google, il ont récemment mis au point la carte Coral Dev, un kit matériel répondant aux mêmes besoins et livré avec une caméra USB.

Qualcomm présente son Snapdragon 8cx, qui concurrence Intel sous Windows

Capture d’écran 2019-05-28 à 11.36.26Nous vous en parlions déjà il y a six mois, Qualcomm avait présenté son Snapdragon 8cx. Processeur conçu pour concurrencer un Intel Core i5. Ce nouveau processeur contenant huit cœurs Kryo 495 et un processeur graphique Adreno 680 est certifié par Microsoft pour exécuter Windows 10 Entreprise.

Lors du Computex 2019 qui se déroule actuellement Qualcomm a publié de nouvelles vidéos montrant les performances de machines construites autour de cette plateforme (dont le nouveau Lenovo annoncé hier). Les résultats sont assez interessant sur différents scénarios d’usages comparés à des machines Core I5 :

  • Multitâche :  2’28 » versus 2’57 sur la machine Intel
  • Navigation Web : 17’23 » versus 20’10 » sur la machine Intel
  • Sur les 5 autres scénarios, les deux machines font jeux égal (Utilisation d’Excel, compression de fichiers, utilisation d’Outlook, utilisation de Paint 3D et utilisation de Photoshop)

Et tout cela avec une autonomie supérieure de la machine (+70 % en moyenne !).

Il est vrai que ceci est réalisé en comparaison avec des processeurs Intel qui ne sont pas de la dernière génération et sur des scénarios on l’imagine sans doute un peu biaisés comme de coutume :), mais tout de même, cela renforce un peu la crédibilité de l’offre de  Qualcomm…

Lenovo a donc annoncé hier le premier ordinateur Snapdragon 8cx, mais attention celui-ci utilise la plate-forme Snapdragon 8cx 5G, qui ne sera pas disponible avant 2020. Nous devrions néanmoins voir les premiers ordinateurs équipés du Snapdragon 8cx standard (sans connectivité 5G) d’ici la fin de l’année.