On en sait un peu plus sur Windows 12…

Ce n’est une surprise pour personne, Microsoft travaille à la mise au point de Windows 12. Panos Panay, e VP Windows & Surface, a expliqué que la prochaine génération de Windows 11 et Windows 12 sera un mélange d’expériences basées sur le cloud et l’IA. En matière de sécurité également, l’entreprise supprime les composants hérités comme MSDT, ainsi que VBScript. Alors qu’il reste encore au moins deux mises à jour de Windows 11 Moment (Moment 3 et Moment 4).
Microsoft serait revenu à son cycle de publication de trois ans, ce qui signifie que Next Valley ou Windows 12, quel que soit le nom qu’on lui donne, devrait être présenté au grand public au cours du second semestre (2H) de l’année 2024. Donc un an avant la date de fin de support de Windows 10 (oct 2025). Alors de quoi tenter certaines entreprises de sauter la version 11 ? Pas si évident compte tenue bien sur du temps de déploiement.
Outre la date de sortie proprement dite, la configuration requise pour Windows 12 suscitera certainement beaucoup d’intérêt. Celles de Windows 11 sont souvent considérées comme assez strictes, Microsoft ayant jugé incompatibles les processeurs âgés de quelques années seulement alors même que la puissance de ces derniers étant encore largement suffisante. Des rumeurs récentes laissaient entendre que les processeurs de bureau Meteor Lake-S de 14e génération d’Intel serait lancés de base avec la prise en charge de Windows 12 et que le fondeur en ferait un argument marketing… C’est néanmoins pas si évident que cela pour plusieurs raisons : d’une part les dates de sortie prévues pour Meteor Lake et Next Valley ne semblent pas correspondre, et surtout les exigences en matière de processeur ne sont probablement pas encore finalisées. Et quid des évolutions sur processeur ARM dès lors que Qualcomm aura (enfin) quelque chose capable de rivaliser avec les processeurs M d’Apple ?
En ce qui concerne d’autres exigences telles que le Trusted Platform Module (TPM), le site allemand Deskmodder affirme que la version requise pour le processeur de sécurité sera la même que pour Windows 11, c’est-à-dire TPM 2.0. Il est intéressant de noter que Microsoft vient de lancer à ce propos le support SHA-3 dans une récente Build Insider. Coté AMD, ce même rapport suggère qu’en revanche rien n’est acquis pour le coprocesseur Pluton. Côté mémoire vive la configuration minimale requise pourrait passer à 8 Go.
Bien qu’il n’y ait rien à signaler en ce qui concerne l’espace disque minimum requis, qui est de 64 Go sous Windows 11, Microsoft pourrait offrir l’option d’une installation ReFS. Pour rappel, en 2011, lorsque Microsoft avait lancé Windows 8, l’entreprise avait également introduit un nouveau système de fichiers appelé Resilient File System ou ReFS. Comparé au système de fichiers NTFS (New Technology File System), ReFS promettait plus de résilience, plus de performances, notamment sur les machines virtuelles (VM), et une meilleure prise en charge de la taille des données (jusqu’à 35 Po contre 256 To pour NTFS). Toutefois, jusqu’à présent, le système de fichiers de nouvelle génération était limité à Windows Server.
En fait, les choses avance puisque Microsoft au travers d’une build « Canary » de Windows 11ajoute également la possibilité de créer des « Dev Drive » ou devvol (vraisemblablement Developer Volume) basés sur ReFS à partir de l’application Paramètres. Ces Dev Drive sont probablement destinés à servir d’environnement de développement et permettront apparemment aux développeurs de créer des disques durs virtuels (VHD).
Enfin on parle aussi de rendre obligatoire l’usage de disques SSD sur le système. Avec l’augmentation des capacités de ces derniers en ce moment et la chute des prix, cela semble être logique compte tenue de l’évolution du marché. Restera-t-il encore beaucoup de PC avec des disques mécaniques dans 2 ans ?
Nous reviendrons sur ceci lors du prochain Briefing en juin
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