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Microsoft s’associe à Intel pour concevoir une puce rivalisant avec les Mx d’Apple

Il y a plusieurs domaines de calcul où les puces Mx d’Apple rivalisent avantageusement avec les processeur Intel, en particulier le rapport puissance/consommation bien sur, le fonctionnement cohérent entre processeur et OS mais aussi l’intégration d’unité de calcul dédié à l’IA (NPU). Autant de raisons pour que le fondeur Intel et Microsoft unissent leurs forces.

Ainsi pour stimuler le développement de l’intelligence artificielle (IA) sur les PC Windows 11. Les deux entreprises ont pour objectif d’offrir aux utilisateurs de PC de nouvelles fonctions et capacités basées sur l’IA, afin de rendre ses machines plus performantes et plus abordables.

Lors de la conférence Build 2023 Intel a présenté les prochains processeurs Meteor Lake pour PC, en mettant en avant leur architecture et les puissantes capacités d’IA qu’ils offrent. Cette collaboration pose un jalon important dans l’évolution de la coopération entre les deux entreprises dans une puce qui pourrait être spécifique à Windows. Les linuxiens et autres vont sans doute hurler, mais c’est tout de meme une tendance de fond : les puces Apple ne fonctionnent qu’avec un OS Apple (iOS ou MacOS), les puces Google qu’avec un OS Google… Alors qu’Intel face un peu de spécifique pour Microsoft, pourquoi pas. Cela permet également pour l’éditeur de trouver une alternative crédible à l’alliance qu’il avait lancé avec Qualcomm pour ses éditions Windows ARM qui connaissent toujours le même franc succès (c’est de l’humour…)

La dernière plateforme PC d’Intel introduit un design de SoC IA avec NPU. Cette conception permet d’optimiser les performances pertinentes tout en réduisant la consommation d’énergie. Selon Intel, les accélérateurs d’IA de Meteor Lake sur le CPU et le GPU offrent des performances améliorées pour l’exécution efficace des modèles d’IA, permettant :

  • L’utilisation d’outils de développement, y compris le support du Runtime ONNX activé par OpenVino-EP et DirectML-EP.
  • Apprentissage automatique plus efficace sur WinML/DirectML pour l’accélération des VPU et GPU neuronaux.

Pour illustrer ceci, Intel et Microsoft on fait une démonstration des bénéfices de cette combinaison Puce + OS avec Adobe Premiere Pro : avec le recadrage automatique et la détection de montage de scène très sympa.

Une enquête Antitrust à venir sur Microsoft Azure en Europe ?

Alors que l’Union Européenne donnait son accord pour l’acquisition d’Activision par Microsoft, des nuages semblent poindre le bout de leur nez pour l’entreprise de Redmond en Europe avec son offre Cloud… Selon un rapport de Bloomberg, l’autorité antitrust de l’Union européenne a ouvert une enquête informelle sur Microsoft Azure pour comportement anticoncurrentiel.

Dans le cadre de cette enquête, l’organisme de réglementation a contacté plusieurs clients et concurrents au sujet de l’accès de Microsoft à des informations commerciales sensibles. L’autorité de régulation estime que Microsoft pourrait abuser de sa position. Le régulateur aurait donné aux entreprises jusqu’au 16 mai pour répondre et soumettre des versions non confidentielles de leurs preuves avant la fin du mois. Bloomberg note qu’il s’agit d’une procédure standard et d’une indication de l’imminence d’une enquête antitrust formelle.

Une fois la demande reçue, l’autorité de régulation examinera les données et les preuves afin de décider si elle souhaite ouvrir une enquête formelle sur la question. Si une enquête est ouverte, elle fera l’objet d’une procédure judiciaire et pourra donner lieu à des amendes.

Ce n’est pas la première fois que Microsoft est entraînée dans une bataille juridique à propos de son activité cloud. Au début de l’année, le géant de Redmond a dû régler un procès avec OVHcloud, Aruba SpA et la Danish Cloud Community à la suite de plaintes concernant des pratiques déloyales en matière de licences, pratiques qui portaient sur l’hébergement à des conditions préférentielles (pour Azure) de VM Windows Server et SQL Server. Amusant d’ailleurs de voir comme ses « réglages » au niveau des licences sont toujours d’actualité. Nous en parlerons au prochain Briefing également.

Des versions privées de ChatGPT fournis par Microsoft aux entreprises

A moins que vous ayez séjourné durant les six derniers mois sur une ile déserte, plus besoin de présenter ChatGPT. On apprenait hier que Microsoft pourrait offrir des versions privées d’instances ChatGPT sur des serveurs dédiés dans Azure aux entreprises. Ces versions du chatbot cibleraient en particulier les banques, les prestataires de soins de santé et à d’autres grandes organisations soucieuse de la conformité réglementaire associée aux usages de ces tâchons, selon un rapport de The Information .

Le produit, qui pourrait être annoncé « dans le courant du trimestre », exécuterait ChatGPT sur des serveurs dédiés enrichi des données interne à l’entreprise, et donc distincts de ceux utilisés par d’autres entreprises ou d’autres utilisateurs individuels utilisant les versions de ChatGPT que Microsoft intègrerait uniquement dans Edge, Windows et ses autres produits. Cela empêcherait que des données sensibles soient utilisées pour entraîner le modèle linguistique de ChatGPT et pour prévenir également des fuites de données involontaires révélant ainsi des secrets de l’entreprise.

Le Wall Street Journal rapportait que des entreprise comme comme Verizon, JPMorgan Chase, Citigroup et Goldman Sachs ont interdits ChatGPT en interne face à ces risques. Bloomberg à rapporté également dans un article du 2 mai que des entreprises telles queSamsung a aussi interdit à ses employés d’utiliser des chatbots comme ChatGPT ou Bard de Google sur leurs appareils professionnels après qu’un employé a introduit un code source interne dans ChatGPT en avril. Les instances privées de ChatGPT pourraient permettre à ces employés de profiter de ce que ChatGPT et d’autres produits d’IA générative font bien sans divulguer d’informations internes à d’autres entreprises ou au public.

Le problème, c’est que fatalement ces implémentations auront un coût qui serait assez élevé : ces versions isolées de ChatGPT pourraient coûter beaucoup plus cher à gérer et à utiliser. Le rapport indique que les instances privées « pourraient coûter jusqu’à 10 fois ce que les clients paient actuellement pour utiliser la version normale de ChatGPT« . Pour rappel Microsoft est autorisé à revendre les produits d’OpenAI selon les termes d’un investissement judicieux pluriannuel de plusieurs milliards de dollars que Microsoft a fait dans OpenAI. Apparemment, les deux entreprises se retrouveront en concurrence pour certains des mêmes utilisateurs.

Dans le même temps on a aussi appris via Computerworld qu’OpenAI est censée disposer d’un produit similaire dans les mois à venir, un abonnement dans lequel les données transmises à ChatGPT par les employés et les clients d’une entreprise ne seront pas utilisées par défaut pour former ses modèles de langage. La principale différence réside dans le fait que la version de Microsoft utilisera la plateforme Azure de l’entreprise comme backend plutôt que des plateformes concurrentes comme Amazon Web Services.

Nous reviendrons sur toutes ces choses lors d’une session dédiée sur les IA Génératives et leurs usages en entreprise lors du prochain Briefing Calipia en juin.

Google fusionne ses deux champions d’IA… dans l’espoir de contrer plus efficacement l’alliance Microsoft – OpenIA

C’est peu de dire que Google prend la menace OpenIA et l’alliance de ce dernier avec Microsoft au sérieux. Ceci pourrait à terme menacer la suprématie de son moteur de recherche et donc de ses revenus (qui sont essentiellement publicitaires, est-il besoin de le rappeler). Toucher au moteur publicitaire, c’est clairement « toucher au grisbi »! De plus, et nous l’avons vu récemment, Google se trouve de plus dans l’incapacité à enthousiasmer le monde avec ses produits d’IA il est loin le temps ou le monde s’enthousiasmait de DeepMind et ses exploits au jeu de Go…

Afin de concentrer ses effort, les deux grandes équipes d’IA d’Alphabet, la société indépendante DeepMind et la division d’IA « Google Brain », fusionnent pour former « Google DeepMind ». Google et DeepMind ont tous deux publié des articles de blog. Sundar Pichai, PDG de Google, explique que la fusion des deux unités « nous aidera à construire des systèmes plus performants, de manière plus sûre et plus responsable« .

Pour rappel, DeepMind n’était pas issu de Google à l’origine, c’était un laboratoire de recherche en IA britannique que Google a racheté en 2014. Depuis lors, il vit comme une société Alphabet indépendante, distincte de Google, avec son PDG Demis Hassabis. De son coté la division Google Brain était dirigée par Jeff Dean. Ce groupe a apporter des améliorations progressives aux produits Google existants. Ironie de l’histoire, l’équipe Brain a inventé et mis en libre accès l’architecture de réseau neuronal « Transformer » qui a conduit aux chatbots dont ChatGPT… (Le « GPT » dans « ChatGPT » signifie « Generative Pre-trained Transformer »), le produit qui fait trembler le géant de Mountain View…

Le dirigeant de DeepMind, Hassabis, sera désormais PDG du nouveau Google DeepMind, et Dean, le dirigeant de la division IA de Google, obtiendra le titre de « scientifique en chef » chez Google DeepMind. La cohabitation des deux hommes risque d’être néanmoins assez compliqué, un rapport de mars de The Information indique que, dans le sillage de l’alerte interne sur ChatGPT, l’équipe Google Brain et DeepMind ont été obligées de « mettre de côté les rancœurs » accumulées pendant « des années de rivalité intense » et de travailler ensemble. Le rapport indique que les deux groupes « ont rarement collaboré ou partagé du code informatique l’un avec l’autre », mais qu’ils construiraient désormais ensemble « Gemini », un projet récemment lancé qui représente une deuxième tentative de concurrencer ChatGPT, après Google Bard. The Information a décrit ce projet unique comme un « mariage forcé ».

Microsoft est conscient que son IA pourrait léser les créateurs de contenus

Mercredi dernier Microsoft reconnaissait pas la voix de son patron marketing grand public : Yusuf Mehdi, que sa nouvelle recherche Bing basée sur l’IA pourrait affecter les modèles de revenus des éditeurs de contenu, mais a également laissé entendre qu’elle était prête à discuter des conditions : en gros éviter les actions légales qui commencent à se profiler aux USA entre créateur de contenus humains et société qui on produits des IA en les entrainant sur leur modèles… Mais aussi cet article du New York Times, qui fait état des craintes des éditeurs de journaux quant à la manière dont la recherche assistée par l’IA affecterait les modèles de revenus.

Certains éditeurs pensent à juste titre selon moi, que les personnes qui utilisent la recherche basée sur l’IA n’iront plus consulter les sources de contenu, car elles obtiendront un résumé suffisamment bon … Mais cela risque d’être aussi un problème pour Microsoft (et Google demain) car moins de clics sur les sources dit aussi moins de clics sur les contenus publicitaires… Microsoft teste donc aussi en parallèle de tout cela pour Bing le moyen de produire de la publicité sur les réponses de ChatGPT.

Pour rassurer tout le monde, Microsoft précise que son IA inclut déjà des « citations dans le corps des réponses du chat qui sont liées à des sources« . Les résultats de la recherche comprennent également des liens « en savoir plus« . Mais comme cela ne sera sans doute pas suffisant l’entreprise propose des idée pour reconnaître le contenu de l’éditeur récupéré par ses technologies d’IA, comme :

  • Des liens vers le contenu de l’éditeur qui afficheront d’autres liens lorsqu’un utilisateur les survolera.
  • Des « légendes enrichies » pointant vers le contenu sous licence « Microsoft Start » (flux de contenu de Microsoft utilisé par des fournisseurs de contenu rédactionnel qui fait également partie du bureau Windows en tant qu’expérience « Actualité » dans la barre des tâches de Windows 10 et « de Widgets » dans Windows 11) , qui pourraient apparaître à côté des réponses au chat.
  • Placer des publicités dans l’expérience de chat afin de partager les revenus publicitaires avec les partenaires dont le contenu a contribué à la réponse au chat.

Les salles de rédaction ont déjà été décimées par le passage au contenu en ligne, qui a affecté les revenus des éditeurs de presse. Cependant, les résultats des recherches ont toujours renvoyé les lecteurs vers les sites des fournisseurs de contenu. Cette situation pourrait changer avec les recherches basées sur l’IA.

Des solutions légales sont en train d’être mis en place aux USA pour apporter des réponses économiques :

  • La « Journalism Competition and Preservation Act of 2022, » présentée l’année dernière , permettrait aux « fournisseurs de journalisme numérique de négocier collectivement avec les grandes plateformes en ligne » sur l’utilisation du contenu, ce qui serait exempté des lois antitrust fédérales, d’après la description de la loi.
  • Fait notable, souvent en avance sur le reste des USA (nous l’avons vu avec un équivaillent du RGPD), la Californie a sa propre version législative, appelée « The California Journalism Competition and Preservation Act« , qui « obligerait les géants de la publicité numérique à payer aux organes d’information une ‘taxe d’utilisation du journalisme’ lorsqu’ils vendent de la publicité avec du contenu d’information »

IA : Microsoft annonce le SDK Semantic Kernel

Microsoft vient d’annoncer la prévision du kit de développement « Semantic Kernel ». Logiquement ce dernier est dispo en Open Source sur GitHub. Le Semantic Kernel est donc un kit de développement logiciel (SDK) léger qui facilite l’utilisation d’éléments tels que ChatGPT d’OpenAI dans les applications, selon John Maeda, vice-président de Microsoft chargé de la conception et de l’intelligence artificielle, il fonctionne avec les langages de programmation conventionnels, avec une prise en charge actuelle en beta de « C# et Python ». Microsoft envisage d’ajouter la prise en charge de TypeScript et d’autres langages dans un futur proche.

Semantic Kernel, qui a débuté en tant que projet d’incubation interne à Microsoft, il prend actuellement en charge le modèle GPT-4 d’OpenAI et le service Azure OpenAI. Ses capacités peuvent être intégrées dans n’importe quel type d’application et peuvent se connecter à des sources de données et à des services externes. Semantic Kernel se distingue également par le fait qu’il permet aux développeurs d’utiliser des prompts complexes, ce qui peut s’avérer problématique lorsqu’on travaille avec de l’IA

« Ainsi, imaginez que vous puissiez facilement créer des invites complexes, des invites à multiples facettes, des invites qui font toutes sortes de choses comme se connecter à du code natif. Ce genre de choses est offert gratuitement avec Symantec Kernel » – John Maeda.

Ce SDK peut être en réalité considéré comme un ensemble de bonnes pour ajouter une IA riche en sémantique aux applications existantes. Ainsi la source GitHub comprend quelques exemples de codes modèles que les développeurs peuvent essayer. Il existe une capacité de « résumé de chat simple » pour les applications. Un exemple de code « Book creator » permet aux applications de créer des aperçus de livres. Il existe également un modèle de code de connecteur de base qui peut être utilisé pour « s’authentifier et se connecter à une API ».

Nous reviendrons lors du prochain Briefing sur les IA conversationnelles et leurs usages.

Briefing Calipia #35 juin 2023 : le programme et les dates

La 35 ème édition du Briefing Calipia se déroulera :

  • Le 13 juin à Aix,
  • le 14 juin à Lyon,
  • le 20 juin à Paris,
  • le 21 juin en ligne,
  • le 22 juin à Lille
  • et le 27 juin à Nantes.

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant sur le site : calipia.com/briefing.

Voici le programme complet de cette édition :

1 – INTRODUCTION : 
BONNES PRATIQUES D’ACCOMPAGNEMENT DES UTILISATEUR POUR SUIVRE LES EVOLUTIONS EN CONTINU
Avec les mises à jour en continu des différentes solutions cloud proposée aux utilisateurs, les méthodes d’accompagnements évolues. Nous aborderons dans cette session quelques bonnes pratiques de grandes entreprises françaises.
2 – ACTUALITE
Nous aborderons dans cette session l’actualité autour des technologies Microsoft et son écosystème. Nous traiterons en particulier des évolutions d’Office 365 et d’Azure, des évolutions de Windows 10, 11 et 12. Mais aussi des nouveautés de Microsoft Viva, SQL Server, Windows Server… Sans oublier l’évolution des technologies de sécurité et d’administration, …
3 – BONNES PRATIQUES DE SECURISATION DES IOT
l’IoT (Internet des Objets), est une des disciplines du numérique parmi les plus dynamiques. Ces objets connectés ont envahi notre quotidien qu’il soit professionnel ou personnel. Nous verrons dans cette session les méthodes et pratiques pour en garantir leur sécurité et l’état de l’art en la matière.
4 – EVOLUTION DES TECHNOLOGIES DE STOCKAGE
L’évolution des techniques de stockage se poursuit à un rythme soutenu ; cette session en présentera les perspectives à court et moyen terme (verre, ADN, …).
5 – QUEL NAVIGATEUR EN ENTREPRISE : CHROME OU EDGE ? 
Microsoft Edge, basé sur le moteur Chromium de Google Chrome progresse en entreprise. Le choix du navigateur devient de plus en plus structurant pour les applications internet. Nous aborderons dans cette session les différences essentielles entre les deux navigateurs et les avantages de chacun en terme de fonctionnalités mais aussi en matière de déploiement et d’administration.
6 – LES DIFFERENTES IA GENERATIVES : USAGES ET PERSPECTIVES
L’IA générative se décline aujourd’hui dans différents domaines (images, texte, conversationnel, vidéo, …). Une synthèse à date sera faite dans un contexte de très forte évolution.
7 – IA ET EXPLICABILITE
À mesure que l’IA devient plus avancée, nous sommes sont mis au défi de comprendre et de retracer comment les algorithmes arrivent à un résultat. Nous aborderons dans cette session l’intelligence artificielle explicable, ses processus et méthodes qui permettent de comprendre les résultats et les conclusions créés par les algorithmes d’apprentissage automatique et de leur faire confiance.
8 – TOUT SAVOIR DE MICROSOFT SYNTEX ET SES USAGES
Microsoft Syntex est une solution d’automatisation de traitement de contenu, intégrée à Microsoft SharePoint et Microsoft Teams. Elle utilise l’IA pour extraire des informations à partir de grandes quantités de données non structurées telles que des documents, des images et des vidéos. Nous détaillerons dans cette session cet outil et ses usages.
9 – LES DEPENSES CLOUD : BONNES PRATIQUES
Les appels aux clouds publics ont explosé dans les 10 dernières années. Mais également le constat que les dépenses associées pour les entreprises utilisatrices aussi. Que recouvrent ces dépenses et comment s’assurer de leur optimisation ?
10 – PLANS ET MODALITES D’ACCES AUX SERVICES M365
Microsoft 365. Derrière le nom de cette offre, simple, Microsoft promeut de larges pans de son portefeuille de solutions, sous formes de suites, de services, de logiciels, de modules additionnels… Comment s’y retrouver dans ce foisonnement de solutions et le maquis de contrats pour y accéder ?
11 – STARTUPS ET IT : SYNERGIES ET PERSPECTIVES
Des startups sont à l’origine de la majorité des grandes entreprises actuelles de l’IT. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les startups actuelles (dont celles de la Frenchtech) seront-elles les gagnantes des prochaines révolutions ?
12 – LES NOUVEAUTES TEAMS
En termes d’offres, Teams continue d’assumer le rôle de locomotive du portefeuille Microsoft. Nous reviendrons dans cette rubrique désormais classique de nos Briefings sur les évolutions importantes des 6 derniers mois, usages, produits, licences, hardware …
13 – TECHNIQUES D’ANIMATION DE REUNION AVEC TEAMS : BONNES PRATIQUES
Microsoft Teams dispose de plus en plus de fonctionnalités pour enrichir les réunions virtuelles, mais encore faut-il savoir les utiliser et aux bons moments. Nous nous proposons de revenir dans cette session sur les bonnes pratiques d’animations mettant en œuvre ces possibilités.
14 – LINKEDIN : LES BONNES PRATIQUES
LinkedIn est aujourd’hui le média de référence pour promouvoir son profil personnel, ses réussites, ses ambitions … Pour autant comment optimiser ces activités pour maximiser l’impact de notre présence sur LinkedIn ?

Renseignements et inscriptions sur le site : calipia.com/briefing.

Synthèse des nouvelles fonctions d’IA dans Dynamics 365

Microsoft a présenté en début de semaine de nouvelles fonctionnalités d’intelligence artificielle pour Microsoft Dynamics 365. Ces fonctionnalités intégrées sous le chapeau « Copilot AI » se connectent au Graph Microsoft 365, ainsi qu’aux informations de gestion de la relation client (CRM), pour générer des éléments tels que des descriptions de produits. Ces nouvelles fonctions permettent également de suggérer des réponses aux messages de vente envoyés par les clients. Dynamics 365 Copilot est actuellement en phase de beta, comme Microsoft le détaille dans cette annonce.

Pour rappel les fonctions « Copilot » se retrouve dans de plus en plus de produits Microsoft et fait merveille dans Visual Studio Code par exemple avec GitHub Copilot, nous avions déjà eu l’occasion d’en parler ici meme. Il fait parti des services du partenariat OpenAI et Microsoft.

Copilot AI fait également partie du produit Microsoft Viva Sales (inclut dans ses licences Dynamics 365 Enterprise et Dynamics 365 Premium). Les entreprises qui utilisent d’autres systèmes de gestion de la relation client, tels que le produit de Salesforce.com, peuvent néanmoins accéder aux capacités d’IA de Copilot en s’abonnant spécifiquement à Viva Sales.

Microsoft Dynamics 365 Copilot dispose d’un certain nombre de fonctionnalités qui sont pour la plupart en phase beta pour le moment. Regardons un petit résumé de ces fonctions :

Les principales :

  • La possibilité de créer des réponses commerciales aux courriels des clients est l’une des fonctionnalités de Copilot qui s’approche du stade de la « disponibilité générale » (DG) de la version commerciale, qui devrait atteindre cette disponibilité générale la semaine prochaine.Microsoft prévoit d’ajouter aussi la possibilité pour Copilot de proposer des dates et des heures de réunion dans les réponses aux courriels, sur la base du « calendrier Outlook du vendeur ». Les vendeurs auront également la possibilité d’évaluer la qualité des réponses aux courriels générées par l’IA dans le cadre de cette version .
  • En beta (sans date précise de dispo), Viva Sales peut créer des récapitulatifs des appels de vente, tout en fournissant des actions aux membres de l’équipe de vente, sur la base des données du CRM et des réunions.
  • Dynamics 365 Marketing propose également en beta « Content Ideas », qui génère des textes marketing à partir de sujets, ainsi que « Query Assist », qui permet aux équipes marketing de décrire leurs publics cibles en utilisant des descriptions en langage clair plutôt que des tableaux de données.
  • Une autre fonctionnalité de Copilot décrite comme étant disponible en beta est la possibilité de l’utiliser avec Power Virtual Agents pour orienter les chats conversationnels vers les données de l’entreprise (attention néanmoins à la facturation de ce service réputée pour être assez… complexe)

Les autres :

  • Copilot dans Microsoft Dynamics 365 Customer Service, qui peut être utilisé pour fournir une « assistance 24/7 alimentée par l’IA » pour aider les clients à résoudre leurs problèmes.
  • Copilot dans Dynamics 365 Customer Insights pour écrire des requêtes SQL en langage clair, permettant aux membres de l’équipe de vente « d’explorer, d’analyser et de comprendre la taille et les préférences des segments de clientèle ».
  • Copilot dans Dynamics 365 Business Central pour générer des descriptions de produits rédigées par l’IA qui se conforment à un « ton et une longueur » sélectionnés, qui peuvent ensuite être éditées et téléchargées sur les boutiques en ligne.
  • Copilote pour Microsoft Supply Chain Center, une fonctionnalité de Dynamics 365 Supply Chain Management, pour « signaler de manière proactive les problèmes externes tels que les nouvelles météorologiques, financières et géopolitiques qui peuvent avoir un impact sur les processus clés de la chaîne d’approvisionnement ».

Microsoft Office : Intégration de plus de services OpenAI

Selon The Verge, Microsoft aurait l’intention de mettre à jour très rapidement ses applications Office avec de nouvelles fonctions d’IA dans les semaines à venir. Sans surprise, l’entreprise ferait appel aux technologies d’OpenAI pour cela. L’éditeur se prépare à montrer ce que sa technologie d’IA Prometheus et l’IA linguistique d’OpenAI peuvent faire pour Word, PowerPoint, Outlook et d’autres applications Microsoft 365 dès ce mois de mars. Selon The Verge, Microsoft souhaite que sa technologie d’intelligence artificielle soit capable de générer des graphes et des graphiques à utiliser dans PowerPoint ou Excel. Il serait aussi possible de générer du texte à l’aide de simples invites dans ses applications Office.

Microsoft met donc les bouchées double pour marquer son avantage face aux déboires de Google en la matière.

La société a présenté également récemment une intégration de Prometheus aussi dans son navigateur Edge : un bouton situé dans le coin supérieur droit permet aux utilisateurs d’accéder rapidement à la nouvelle fonction de chat de Bing comme si vous aviez ChatGPT directement dans votre navigateur.

Metavers : Microsoft licencie

Selon un rapport publié jeudi par The Information Microsoft aurait licencié son équipe en charge du métavers industriel, soit une centaine de personnes. Il y aurait de la précipitation chez Microsoft à désinvestir. Cette équipe, travaillant dans le cadre du « Project Bonsai » aurait été, toujours selon le rapport du journal, formée il y a environ quatre mois seulement…

Ce Project Bonsai, est est une plateforme d’apprentissage automatique pour la construction d’IA autonomes (appelées « cerveaux » par Microsoft). Ces cerveaux formés sont utilisés pour améliorer les systèmes industriels. Cela ne visaient pas uniquement à améliorer le traitement dans les usines, mais s’étendaient également à des éléments tels que les processus chimiques dans les machines, en apportant des corrections pour éviter les problèmes de surchauffe, par exemple. Ce scénario a été décrit dans la vidéo « What’s New » de Microsoft janvier 2022 pour le projet Bonsai.

Microsoft a réduit son équipe Industrial Metaverse Core parce qu’elle veut donner la priorité à d’autres projets générant des revenus à court terme plutôt qu’à des projets qui demanderont plus de temps, selon un article de vendredi de CoinDesk. Microsoft a toutefois indiqué qu’elle était toujours engagée dans le travail sur les métavers industriels. Microsoft à répondu à ceci :

« Microsoft reste engagé dans le métavers industriel. Nous nous concentrons sur les domaines du métavers industriel qui comptent le plus pour nos clients et ils ne verront aucun changement dans la manière dont ils sont pris en charge. Nous sommes impatients de partager des informations supplémentaires à l’avenir« 

La plupart des progrès annoncés publiquement par Microsoft sur le métavers ont jusqu’à présent été centrés sur son travail sur le métavers industriel. Ce qui le différentiait des approches grand public et ceci via des solutions telles que les applications Dynamics 365 Guides et Remote Assist. Les récents déboire d’Hololens, nous vous en parlions sur le blog, nous indique qu’il convient de prendre avec des pincettes les « engagements » de l’éditeur.

La semaine dernière, Robin Seiler, qui supervise les opérations de réalité mixte de Microsoft, avait assuré malgré les informations très contradictoire que Microsoft était toujours engagée dans les efforts de HoloLens 2 et de réalité mixte. Toutefois, ces assurances ont été données peu de temps après que Microsoft ait mis fin officiellement à sa solution de réunion AltspaceVR pour les avatars, et éliminé toute l’équipe qui construisait son Mixed Reality Toolkit, qui est désormais un projet open source distinct.

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