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Google Workplace : le plein de nouvelles fonctions de sécurité

Cloud Next 21

Se déroule en ce moment la conférence annuelle « Cloud Next » de Google à destination des entreprises et des développeurs. L’éditeur avait annoncé la couleur : l’évènement sera axé sur la sécurité. Et c’est le cas.

Après l’introduction en version bêta du chiffrement pour Drive, Docs, Sheets et Slides en juin dernier, ce dernier arrive donc maintenant dans Google Meet. Les entreprises pourront ainsi contrôler les clés de chiffrement afin que les données soient indéchiffrables par Google et surtout répondre aux exigences de souveraineté des données et de conformité sur certains secteurs. Une excellente nouvelle donc. Il est donc possible aujourd’hui de gérer directement les clés de chiffrement en interne grâce à la version bêta des API publiques du service d’accès aux clés. Plus besoin de partenaire pour cela à terme donc. Pour rappel Google avait annoncé des partenariats pour réaliser ces tâches avec Flowcrypt, Futurex, Thales ou encore Virtru, cela ne sera bientôt plus nécessaire. De quoi rendre ces fonctions plus accessibles à la fois pratiquement mais aussi on l’imagine économiquement.

Parmi les autres (bonnes) nouvelles concernant la sécurité on retrouve :

  • Google Docs qui avertira désormais les utilisateurs de l’ouverture de fichiers suspects/dangereux. À l’instar des protections de Gmail contre les logiciels malveillants, le phishing et les ransomwares, Sheets et Slides devraient également bénéficier de cette fonctionnalité à l’avenir.
  • La disponibilité d’une version bêta de la prévention des pertes de données (DLP) pour l’ensemble des conversation pour « permettre une conversation spontanée entre les individus et les équipes, tout en empêchant que les informations sensibles et confidentielles sortent de l’entreprise ». De même, les étiquettes Google Drive sont désormais disponibles de manière générale pour classer les fichiers en fonction de leur niveau de sensibilité.

En dehors de la sécurité, l’équipe de développement de Workspace a annoncé une nouvelle intégration avec Jira pour Google Chat et Spaces.

Google à profité de cette session pour revendiquer que 4,8 milliards d’applications ont été installées « dans » Workspace, et d’annoncer plus de 3 milliards d’utilisateurs de sa suite « en général ». On regrette néanmoins que ce dernier ne donne pas plus de précision sur les usages associés et le nombre moyens d’utilisateurs mensuel de Google Meet par exemple, histoire de comparer avec les chiffres de Microsoft Teams ou Salesforce Slack. Histoire aussi de mesurer les usages réels en entreprise au delà des milliards d’utilisateurs grand public de gMail 🙂

Nous reviendrons sur ces fonctions et la comparaison avec l’offre Microsoft Office 365 et Teams en particulier lors d’une session dédiée au prochain Briefing Calipia : rejoignez-nous !

Google annonce Cloud SQL for Microsoft SQL Server

Capture d’écran 2019-04-11 à 07.31.38Lors des sessions d’hier De sa conférence Next19 Google a annoncé la disponibilité prochaine de sa technologie PaaS pour offrir les fonctions de MIcrosoft SQL Server dans son Cloud. Ce qui permettra ainsi de basculer des applications et des données présentes dans les bases Microsoft directement dans GCP. La gestion des données sera ainsi logiquement faite par Google. Un moyen de migrer plus rapidement selon les intervenants Dominic Preuss et Tobias Ternstrom : « Passer au cloud ne signifie pas nécessairement tout recommencer de zéro, nous nous engageons à donner à nos clients plusieurs choix« .

Le service de base de données proposé doit gérer de manière autonome les sauvegardes, la réplication, les correctifs, les mises à jour, etc. Il préservera les applications et les données existantes selon le fournisseur et donnera l’accès aux services GCP tels que BigQuery pour l’analyse et aux services d’IA de Google.

Google renforce également sont offre Cloud Bigtable, son service de base de données grand volume NoSQL (on parle de la taille d’un pétaoctet). Pour rappel cette offre est comparable à DynamoDB d’Amazon, Azure DocumentDB de Microsoft, IBM Cloudant, entre autres, qui représentent une part importante et croissante du marché global des systèmes de gestion de base de données. Selon un rapport publié par Allied Market Research, les services NoSQL généreront un chiffre d’affaires de 4,2 milliards de dollars d’ici 2020, et les analystes de Forrester tablent sur une croissance du secteur de 25% entre 2015 et 2021.

L’avenir est au Multi-Cloud et c’est Google qui le dit…

Le Multi-Cloud est tendance et pour cause. Le Cloud est incontournable, c’est une évidence aujourd’hui pour toutes les entreprises y compris celles qui pour des raisons de sécurité y étaient hostiles, obligées de caractériser et classifier leurs données plutôt que de continuer avec une approche « coffre-fort ».

Seulement voilà, comment ne pas dépendre d’un seul fournisseur de Cloud ? D’où les approches Multi-Cloud. Pouvoir déployer à sa guise chez un fournisseur au choix à un moment donné. L’éternelle question de l’indépendance des composantes d’un système d’information. A ce propos, nous détaillerons ces approches lors du prochain Briefing Calipia avec une session dédiée.

Capture d’écran 2019-04-10 à 09.12.43Hier soir lors de la Keynote d’ouverture de Next 19, l’évènement Google Cloud qui avait lieu à San-Francisco, le géant de Mountain View a annoncé Anthos, un service de gestion de cloud hybride exécuté sur Kubernetes. Anthos est le nouveau nom de la plate-forme de services cloud, que Google a introduite l’an dernier en version bêta pour la gestion de cloud hybride. Nous en parlions lors du Briefing de décembre et sur le blog avec le volet On-premise de l’offre.

Anthos fonctionnera certes avec Google Cloud Platform, mais peut être mis en oeuvre dans d’autres clouds comme AWS et Azure ! Des démonstrations ont été réalisées sur scène via des scripts. L’approche est clairement séduisante. Attention néanmoins à la « dépendance cachée » dans les applications sur les autres services PaaS de l’éditeur. C’est toujours le problème de ce type d’approche et ce n’est pas nouveau.

Sundar Pichai le PDG de Google a déclaré « Cela vous donne la possibilité de passer des applications sur site au cloud quand vous êtes prêt« .

Capture d’écran 2019-04-10 à 09.07.29C’était aussi les premiers pas du nouveau patron de Google Cloud Thomas Kurian lors d’une conférence mondiale. Costume de rigueur, ce transfuge d’Oracle, n’est visiblement pas aussi à l’aise que les autres en public, son discours manquait clairement d’enthousiasme. Pas sûr à mon avis que la greffe prenne si facilement… Disons pour être gentil, que ce n’était pas la passion qui l’animait hier soir, un comble lorsque l’on connait ce qui anime les employés de Google.

Il y avait même du risible lorsqu’il affirma avec le plus grand sérieux que « le multi-cloud était la liberté et que ce n’était pas bien de dépendre d’un seul fournisseur…« . Un peu comme avoir un seul moteur de recherche à 95% de parts de marché ? Un fournisseur d’OS de smartphones à 80% de parts de marché ? Qu’il se rassure pour notre liberté : AWS et Microsoft réunis sont encore très loin de ces scores ! Mais bon, disons que ce n’est pas de la mauvaise fois, c’est simplement que son intégration à la firme n’est pas encore complètement réalisée !

La version beta de Google Cloud on-premise arrive

google-cloud-platformGoogle Cloud a lancé officiellement la semaine dernière la version bêta « ouverte » de sa plate-forme de services cloud en mode hybride, ceci permet donc à l’entreprise de choisir de déployer son application dans son propre datacenter.

En juillet dernier Google avait annoncé une version spécifique de Kubernetes conçue pour les centres de données locaux et ainsi gérer les containeurs locaux ou dans le cloud public de manière transparente avec un logiciel centralisé.

L’approche Hybride, si elle est nouvelle pour le géant de Mountain View, est une nécessite s’il désire pénétrer efficacement dans les entreprises. Selon un sondage mené en 2017 par Forrester Research,  c’est 76% des DSI qui déclaraient adopter une approche de cloud hybride.

AWS, par exemple, a récemment annoncé des plans pour Outposts, un matériel entièrement géré par Amazon qui permettra aux clients d’exécuter des services de calcul et de stockage AWS sur site et de fournir une intégration complète avec le cloud public AWS. Microsoft avec Azure Stack , s’appuie sur le matériel vendu par les partenaires Cisco, Dell EMC, Hewlett Packard Enterprise et Lenovo, permet une version sur site d’Azure depuis quelques années maintenant.

Pour se différencier, Google indique qu’il proposera uniquement une solution logicielle et qu’il ne demandera pas aux entreprises d’acheter un nouveau matériel. Comme nous l’avions déjà exposé lors du dernier Briefing Calipia en décembre dernier, Google Cloud a déjà des partenariats avec les fournisseurs de matériel Cisco et Nutanix (ils apprécieront sans doute cette annonce :)). Ainsi, Cisco a développé la plate-forme Cisco Hybrid Cloud pour Google Cloud, une solution qui offre des fonctionnalités similaires à celles que Google souhaite atteindre avec son offre Hybride.

Nous reviendrons bien évidemment sur ces annonces lors du prochain Briefing.

Google Cloud Plateform est très sécurisé. La preuve : Apple l’utilise :)

C’est dans le Guide sur la sécurité d’iOS qui vient d’être mis à jour par Apple sur son site que CNBC à découvert ce qui n’était qu’un bruit : Apple utilise maintenant les services de Google pour ses services iCloud (en plus de ses propres serveurs, ceux d’Amazon et ceux de Microsoft. Ceci dit, la mise à jour du document en, question qui dans sa précédente version parlait d’Amazon et Azure, parle maintenant plus que d’Amazon et Google… Exit Azure ?

google-cloud-logoApple a confirmé l’information en précisant que Google n’avait aucun accès à ces informations car l’ensemble était bien entendu chiffré…