Intel lance Horse Ridge II, sa puce de contrôle quantique cryogénique

Voici une appellation qui parait sortir tout droit d’un film de science fiction ! L’année dernière, la société avait annoncée la première génération de sa puce de contrôle cryogénique. Ce SoC s’adresse à la partie externe au processeur quantique à proprement parlé et concerne l’électronique de contrôle et les interconnexions au sein des ordinateurs quantiques. Un enjeu important pour la mie au point des systèmes et leur viabilité. L’objectif est de rendre moins complexe le contrôle et de la gestion des circuits quantiques.
Ce nouveau SoC est mis en œuvre à l’aide de la technologie FinFET 22 nm à faible puissance et sa fonctionnalité a été vérifiée à des températures aussi basses que 4 kelvins. Horse Ridge II s’appuie ajoute deux caractéristiques essentielles à la première version du fondeur : la capacité de manipuler et de lire les états des qubits, et la possibilité de contrôler le potentiel de plusieurs portes nécessaires pour enchevêtrer plusieurs qubits (le Multigate Pulsing).
- Lecture des qubits : Cette fonction permet de lire l’état actuel des qubits. La lecture est importante, car elle permet de détecter l’état des qubits sur la puce, avec une faible latence, sans avoir à stocker de grandes quantités de données, ce qui permet d’économiser de la mémoire et de l’énergie.
- Le « Multigate pulsing » : La capacité à contrôler simultanément le potentiel de plusieurs portes de qubit est fondamentale pour des lectures de qubit efficaces et pour l’enchevêtrement et le fonctionnement de plusieurs qubits, ouvrant la voie à un système plus évolutif
Intel compte bien sur ses travaux sur l’Informatique Quantique pour se refaire une santé alors qu’il a connu ces derniers temps des difficultés : sur la mobilité bien sur, sur ses connectivité et la 5G en particulier et bien sûr sur la course à la finesse de gravure où il se retrouve maintenant largement distancé… Il prévoit de détailler les spécifications techniques complètes de Horse Ridge II lors de la Conférence internationale sur les circuits à semi-conducteurs (ISSCC) en février prochain.