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Le service Google Kubernetes ajoute la prise en charge des conteneurs Windows

conteneursGoogle prévoit désormais la prise en charge de l’orchestration Kubernetes pour les conteneurs Windows Server hébergés sur la plateforme Google Cloud (GCP).

Le support est assuré par le moteur Google Kubernetes (GKE). La version 1.16.4 de GKE, actuellement au stade de la version bêta, peut en fait faire fonctionner les conteneurs Windows et Linux « côte à côte dans le même cluster« , a indiqué l’annonce de Google. Coogle précise avec cette annonce qu’ils ont ajouté des fonctionnalités telles que « la possibilité d’apporter leurs propres licences Windows Server (BYOL), des affichages virtuels et des services gérés pour SQL Server et Active Directory« .

Google fait la promotion de diverses options de support de GKE, dont les mises à jour automatiques des nœuds et l’utilisation d’une fonction de clusters régionaux, qui ajoute la prise en charge de Kubernetes dans « les nœuds de plusieurs zones dans la même région« . Il est également possible d’utiliser des comptes de services gérés de groupe pour la gestion automatique des mots de passe, qui fait partie du service géré du GCP pour Active Directory. Google offre également un accès aux clusters privés via son service Virtual Private Cloud.

Pour rappel,  Microsoft propose également son service Azure Kubernetes, qui prend en charge les conteneurs Windows et Linux. Amazon Web Services propose lui aussi  son service Kubernetes, qui prend également en charge les conteneurs Linux et Windows.

Microsoft présente de nouvelles spécifications open-source pour le développement d’applications Edge

Selon le CEO de Microsoft, Satya Nadella, l’Edge Computing est l’avenir de l’informatique. Nous revenions il y a quelques mois lors du Briefing Calipia de décembre 2018 sur la stratégie de l’éditeur en la matière.

L’Open Application Model (OAM), développé à l’origine par Microsoft et Alibaba Cloud comme projet de l’Open Web Foundation, est une spécification pour la construction d’applications natives sur Kubernetes. Deux projets sont ainsi donné : Rudr et Dapr.

Edge Open SourceCoté Rudr : Mary Jo Folley nous apprend que le celèbre The Waking Cat (@h0x0d) a publié sur Twitter le repo GitHub pour OAM. Il a également posté un lien vers Rudr, une implémentation d’OAM, qui est actuellement en alpha et conçue pour permettre aux utilisateurs de déployer et de gérer des applications sur n’importe quel cluster Kubernetes avec des préoccupations distinctes des développeurs et opérateurs d’applications, comme décrit sur GitHub.

« OAM est une spécification pour décrire les applications de sorte que la description de l’application est séparée des détails de la façon dont l’application est déployée et gérée par l’infrastructure, » ont déclaré les responsables de Microsoft dans leur billet du 16 octobre. Contrairement aux modèles PaaS (platform-as-a-service) plus traditionnels, l’OAM est agnostique par rapport à la plate-forme, selon les responsables. Même si Rudr est construit au dessus de Kubernetes, il n’est pas étroitement lié à Kubernetes.

L’objectif de Microsoft est bien d’amener OAM à une implémentation de Kubernetes sur GitHub sans tenir compte des fournisseurs. Et avec le temps, Microsoft pourrait faire d’OAM un service géré, comme le fait actuellement Alibaba.

Coté Dapr : Microsoft décrit ceci comme un ensemble de  » blocs de construction de microservices pour le cloud et l’Edge Computing  » il se veut également agnostique. LDapr prendra en charge « tous les langages de programmation et frameworks », et qu’il sera accessible par des interfaces de programmation HTTP ou gRPC standard : « Dapr est complètement agnostique, ce qui signifie que vous pouvez exécuter vos applications localement, sur n’importe quel cluster Kubernetes, et dans d’autres environnements d’hébergement avec lesquels Dapr s’intègre. Cela permet aux développeurs de créer des applications de microservices qui peuvent fonctionner à la fois sur le cloud et sur le périphérique sans changement de code  »

 

Microsoft annonce SMI (Service Mesh Interface), Visual Studio Code Kubernetes extension 1.0, et Virtual Kubelet 1.0

Se déroulait hier la conférence KubeCon Europe à Barcelone, L’occasion pour Microsoft d’annoncer de nouveaux produits autour de  Kubernete :

  1. Les spécifications de SMI (Service Mesh Interface), un nouveau projet autour de l’infrastructure Service Mesh,
  2. La version 1.0 de son extension Visual Studio Code Kubernetes
  3. La version 1.0 de Virtual Kubelet.

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1. SMI est sans doute l’annonce la plus importante du lot. Ce projet Open source a été lancé par Microsoft il y a quelques mois et la liste des partenaires s’est rapidement étendue pour inclure AspenMesh, Buoyant, HashiCorp, Kinvolk, Pivotal, Rancher, Solo, mais aussi et surtout VMWare, Red Hat (IBM) et Docker. L’objectif est ici, grâce au maillage de rendre le réseau plus intelligent et dynamique, le tout contrôlée par des API de gestion sans dépendre d’une implémentation propriétaire (ce qui est le cas aujourd’hui). En fournissant une interface API générique, SMI permet aux développeurs d’utiliser les fonctionnalités mesh sans être lié à une implémentation particulière. Ils peuvent expérimenter et modifier les implémentations sans avoir à modifier leurs applications. La spécification SMI définit plutôt un ensemble d’API communes permettant aux fournisseurs de fournir leurs propres implémentations. Cela signifie que les fournisseurs peuvent soit utiliser directement les API SMI, soit créer des opérateurs pour convertir SMI en API natives.

2. L’extension open source Kubernetes de Visual Studio Code apporte l’intégration native de Kubernetes à Visual Studio Code. Ceci permet la prise en charge pour la gestion de la production des clusters Kubernetes. Microsoft a ajouté une API d’extensibilité qui permet à chacun de créer ses propres fonctions d’intégration en plus de l’intégration de base de Kubernetes de Microsoft.

3. Virtual Kubelet virtuel offre une intégration de Kubernetes aux technologies de conteneur sans serveur, telles que les instances de conteneur Azure. Le but est bel et bien d’ignorer la gestion d’un système d’exploitation, tout en utilisant Kubernetes pour l’orchestration.

 

L’avenir est au Multi-Cloud et c’est Google qui le dit…

Le Multi-Cloud est tendance et pour cause. Le Cloud est incontournable, c’est une évidence aujourd’hui pour toutes les entreprises y compris celles qui pour des raisons de sécurité y étaient hostiles, obligées de caractériser et classifier leurs données plutôt que de continuer avec une approche « coffre-fort ».

Seulement voilà, comment ne pas dépendre d’un seul fournisseur de Cloud ? D’où les approches Multi-Cloud. Pouvoir déployer à sa guise chez un fournisseur au choix à un moment donné. L’éternelle question de l’indépendance des composantes d’un système d’information. A ce propos, nous détaillerons ces approches lors du prochain Briefing Calipia avec une session dédiée.

Capture d’écran 2019-04-10 à 09.12.43Hier soir lors de la Keynote d’ouverture de Next 19, l’évènement Google Cloud qui avait lieu à San-Francisco, le géant de Mountain View a annoncé Anthos, un service de gestion de cloud hybride exécuté sur Kubernetes. Anthos est le nouveau nom de la plate-forme de services cloud, que Google a introduite l’an dernier en version bêta pour la gestion de cloud hybride. Nous en parlions lors du Briefing de décembre et sur le blog avec le volet On-premise de l’offre.

Anthos fonctionnera certes avec Google Cloud Platform, mais peut être mis en oeuvre dans d’autres clouds comme AWS et Azure ! Des démonstrations ont été réalisées sur scène via des scripts. L’approche est clairement séduisante. Attention néanmoins à la « dépendance cachée » dans les applications sur les autres services PaaS de l’éditeur. C’est toujours le problème de ce type d’approche et ce n’est pas nouveau.

Sundar Pichai le PDG de Google a déclaré « Cela vous donne la possibilité de passer des applications sur site au cloud quand vous êtes prêt« .

Capture d’écran 2019-04-10 à 09.07.29C’était aussi les premiers pas du nouveau patron de Google Cloud Thomas Kurian lors d’une conférence mondiale. Costume de rigueur, ce transfuge d’Oracle, n’est visiblement pas aussi à l’aise que les autres en public, son discours manquait clairement d’enthousiasme. Pas sûr à mon avis que la greffe prenne si facilement… Disons pour être gentil, que ce n’était pas la passion qui l’animait hier soir, un comble lorsque l’on connait ce qui anime les employés de Google.

Il y avait même du risible lorsqu’il affirma avec le plus grand sérieux que « le multi-cloud était la liberté et que ce n’était pas bien de dépendre d’un seul fournisseur…« . Un peu comme avoir un seul moteur de recherche à 95% de parts de marché ? Un fournisseur d’OS de smartphones à 80% de parts de marché ? Qu’il se rassure pour notre liberté : AWS et Microsoft réunis sont encore très loin de ces scores ! Mais bon, disons que ce n’est pas de la mauvaise fois, c’est simplement que son intégration à la firme n’est pas encore complètement réalisée !