Conférence Windows 10 du 21 janvier : une synthèse en 10 points

« Le prochain Chapitre », c’est ainsi que Microsoft avait sous-titré sans conférence de presse d’hier soir. Effectivement c’est sans doute plus qu’un simple chapitre si l’on analyse les 2h de présentations. Beaucoup de choses, pas toutes prêtes pour être exploitées, mais de belles perspectives…
Que faut-il retenir des annonces de Microsoft hier soir en synthèse ? Nous vous proposons 10 points qui sont, selon nous, les éléments essentiels du flot d’informations donné hier par l’éditeur, ces sujets seront traités dans le détail dans notre prochain ouvrage « La Synthèse 2015 de l’offre Microsoft pour les entreprises » à paraitre aux environs du 20 février.
1. La nouvelle interface de Windows 10
Alors que l’interface de Windows 8 hésitait entre mode tablette et bureau classique, et alors même que ce dernier avait plutôt la préférence des utilisateurs, Microsoft change en profondeur le mode de fonctionnement de son interface. Ainsi dès lors que nous aurons à faire avec une tablette de moins de 8 pouces, l’utilisateur se retrouvera avec une interface semblable à celle d’un gros Windows Phone, pour une tablette plus grande, sans présence de clavier, la barre traditionnelle du bureau classique apparaît. Rajoutez un clavier (ou sur un PC traditionnel) et l’interface ressemble plus à celle de Windows 7 que Windows 8, avec il est vrai, comme nous l’avions vu dans les précédentes bétas des applications Modern UI qui s’exécutent dans des fenêtres indépendantes et un menu Windows (le grand retour) disposant en plus de « tuiles » applicatives au choix de l’utilisateur.
L’interface apparaît ainsi beaucoup plus cohérente dans son approche, nous étions les premiers à critiquer l’approche schizophrène de celle de Windows 8. Un exemple parlant également : le nouveau panneau de contrôle de réglage des préférence système enfin unifié et lisible…
2. Les applications « Universelles »
C’est sans doute la grande idée de cette version 10 : les applications universelles qui devraient s’exécuter à la fois sur un très grand écran (voir nous en parlerons plus loin la nouvelle « Surface Hub ») et un petit Smartphone. Même code source, avec bien entendu un binaire différent, différence de processeurs oblige (entre des ARM et des x86, le jeu d’instruction n’est évidemment pas le même et au minima, une recompilation s’impose !). Coté concurrence, Apple et Google poussent depuis longtemps (3 ans) les applications universelles entre SmartPhones et Tablettes, Microsoft va plus loin en intégrant le poste traditionnel (ce qui n’est pas le cas d’Apple : iOS est différent d’OSX sur les Mac et de Google : Android et différent de ChromeOS sur les Chromebook).
Microsoft en a profité pour montrer quelques applications Office Mobile pour sa plateforme Windows 10, qui grosso modo reprennent les fonctions et look de la version pour iPhone et iPad (elle aussi universelle).
Une bonne chose donc, le principal enjeux pour Microsoft sera donc de convaincre les développeurs d’adhérer à son nouveau modèle de programmation. Là encore tout dépend du succès grand public qu’aura ou pas le système pour que ces derniers suivent (ou pas) l’éditeur ainsi que les moyens que mettra le géant de Redmond pour aider et convaincre son écosystème…