Archives des étiquettes : Open Source

« Effet de bord » de l’accord Microsoft – Nokia : ce dernier supprime 7000 postes…

Suite à l’abandon à terme par Nokia de Symbian (après, ironie de l’histoire, en avoir pris le contrôle total il y a deux ans), au profit de Windows Phone 7 , la firme décide de supprimer 7000 emplois dont 3000 qui seront cédés à Accenture pour poursuivre (?) le développement mais surtout la maintenance de Symbian…

Les 4000 autres seront supprimés dans les centres de R&D du constructeur, principalement en Finlande, au Danemark et en Grande-Bretagne.

On découvre également, au travers du schéma communiqué par Nokia, l’abandon plus ou moins programmé de Meego, la plate-forme Mobile Open Source destinée historiquement au marché des netbooks…

Pour tester les technologies star de l’Open Source en toute simplicité…

Comment tester les principales technologies Open Source sans se heurter rapidement aux problèmes d’installation, aux prérequis matériels et logiciels ?

C’est clairement ce que TurnKey propose en mettant à disposition des machines virtuelles préconfigurées, voire un fonctionnement direct dans le Cloud (via les services du leader : Amazon EC2). Un cas pratique d’IaaS. Ces machines sont disponibles en ISO bootables ou directement au format VMWare ou OVF (Open Virtualization Format : utilisable avec l’outil Libre VirtualBox d’Oracle/Sun par exemple), rien en revanche pour Hyper-V…

Il y en a plus de 45 applications  différentes qui sont proposées :

  • Les principaux CMS : Drupal, DokuWiki, WordPress, Joomla…, etc.
  • Les boutiques : Magento, Prestashop…, etc.
  • Des  environnements pré-configurés pour faire tourner des développements : Ruby on Rails, Tomcat, Google App Engine…, etc.
  • Des serveurs de fichiers, un serveur de mail, un controleur de domaine….

Le système proposé  intègre aussi un système de mise à jour automatique, qui permet aux VM d’être toujours à jour en terme de composants.

Décidément, sale temps pour l’Open Source…

Nous l’évoquions hier avec les manœuvres de Google pour éviter de distribuer les sources d’Android, c’est au tour de la fondation Mozilla (éditrice du célèbre navigateur Firefox) de fermer la porte de son moteur de rendu de pages Gecko. En effet, cette dernière a annoncé hier  qu’ils n’offriraient plus la possibilité d’intégrer  Gecko dans des projets de navigateurs alternatifs.

Benjamin Smedberg, chef de projet chez Mozilla, explique sur le groupe de discussion Gecko que cela nécessite beaucoup de travail et que cela n’est pas forcément « rentable », d’une part et que d’autre part la tâche est de plus en plus complexe pour disjoindre le code de Gecko du navigateur…

S’agit-il de la véritable raison ? Cette dernière n’a-t-elle rien à voir avec la montée en puissance du navigateur de Google qui croque pas mal aussi dans les parts de marché de Firefox et oblige ce dernier, avec un train d’enfer de nouvelles versions, à modifier en profondeur son mode de développement ?

Google et l’Open Source : notion à géométrie variable…

Décidément pour Google, l’Open Source a plusieurs facettes…

En effet, tous les prétextes sont bons pour ne pas rendre visible le code, ou tout au moins en limiter l’accès. On se souvient des polémiques sur son navigateur au lancement de ce dernier, mais pour Android le géant d’Internet persiste et signe, se moquant au passage des rares et timides protestations.

Les sources d’Android 2.x ne sont en effet disponibles de manière exhaustive que pour un nombre très limité de personnes (principalement les constructeurs). C’est maintenant au tour d’Honeycomb (version 3.0 spécifique aux tablettes) qui selon Google : « ne sera pas Open Source dans l’immédiat ». Raison évoquée : il comporte encore trop de dysfonctionnements qui mettraient à mal « l’Expérience Utilisateur ». Curieux d’une part car il est actuellement commercialisé (tablette Xoom de Motorola par exemple) et puis les apôtres de l’Open Source ne vantaient-ils pas ce modèle pour justement faciliter la mise au point du code avec « tous ses yeux disponibles pour éliminer les bugs et éventuelles portes dérobées » ?

Est-il « légal » de se réclamer (en argument marketing) « Open Source » et procéder de la sorte ? La réponse est Oui ! Enfin tant qu’il n’y a pas de véritable contestation. En tout cas, on comprend mieux le passe-passe pour ne pas utiliser la licence GPL, quitte, comme nous l’écrivions dans ce blog, à gommer quelques références…

Android : Google ferme la porte derriere lui :)

Décidément les licences « libres » ce n’est pas simple à gérer même pour Google…

Avec Android, le géant de Mountain View risque de se prendre les pieds dans le tapis juridique de la GPL. Ou c’est plutôt pour éviter ceci que ce dernier aurait développé un script permettant de supprimer toutes les références dans les sources aux véritables auteurs du noyau d’Android (Linux) et remplaçant ces derniers par « no copyritable information ». Plus de 700 fichiers de code source seraient concernés…

Pas très cool, sur le principe, mais les enjeux sont d’importance pour Google. En effet, Google ne peut laisser Android sous Licence GPL (v2) afin que chaque partenaire de Google puisse developper sa propre couche sans être obligé de reverser cette dernière à la communauté (ce qui voudrait dire aussi à ses concurrents !), et celà concerne tout l’écosystème de Google, des fabricants de téléphones aux développeurs applicatifs ! Android a donc été mis sous licence « Apache » évitant ainsi le principe de propagation de la GPL. Là où le bât blesse, c’est bien sûr qu’en théorie, on ne passe pas si simplement de GPL à Apache, il ne suffit pas de supprimer des références dans les fichiers sources (même discrètement !).

Une épine de plus dans le soulier de Google, qui doit déjà faire face à la procédure judiciaire d’Oracle pour  violation du code Java, les protestations du clan MPEG-4 pour violation de brevet avec WebM, et ses récents déboires avec la CNIL en France (de moindre enjeux il est vrai). Que va-t-il se passer en juin si le champion d’Internet lance en plus ses systèmes sous Chrome OS en faisant du copier-coller des méthodes Android ?

Pas facile d’assumer le rôle de leader, le statut du gentil à l’assaut des Microsoft, IBM and co. était sans doute plus confortable  🙂

La Synthèse 2011 est arrivée !

Cette nouvelle version marque l’entrée fracassante de Microsoft dans le Cloud Computing. Certes, en mars 2009 les nouveaux services de Microsoft Online ont constitué les premiers signes du virage entamé, mais avec Windows Intune et Office 365, l’année 2011 sera sans conteste pour Microsoft l’année du Cloud.
Cette nouvelle version de la Synthèse Calipia vous présente pas moins de 35 fiches thèmes et 61 fiches produits actualisées ou totalement nouvelles.
Autre nouveauté : la présentation de l’entreprise Microsoft (ses chiffres clés, son organisation …) pour vous permettre de mieux connaître cet acteur.
Vous trouverez de plus, pour chaque produit, la liste des logiciels complémentaires dans l’offre Microsoft, qui ne sont ni des options, ni des add-in, mais qui peuvent apporter un surplus de valeur dans le cadre d’usages croisés.

Cet ouvrage offre une lecture à double entrée :

  • Les produits de l’offre Microsoft pour les entreprises.
  • Les thématiques les plus actuelles pour les responsables informatiques dans les entreprises.

Au travers du premier axe de cheminement, vous trouverez pour chaque produit une fiche descriptive synthétisant l’essentiel des informations :

  • L’essentiel de ses fonctionnalités.
  • Ses concurrents et leurs positionnements.
  • Des données marché, pour positionner les enjeux.
  • Les modes de licences associés.
  • Les logiciels complémentaires.
  • La feuille de route des évolutions du produit.

Le second axe vous propose un parcours selon les thématiques qui agitent aujourd’hui le monde des systèmes d’information (sécurité, portails, collaboration, interfaces utilisateurs …). Toujours en restant dans l’esprit de synthèse de cet ouvrage, nous vous présenterons, en quelques pages, pour chaque thème, une description des enjeux, du marché et des tendances telles qu’il est possible de les pressentir aujourd’hui.

Pour en savoir plus, rendez-vous directement ici : www.calipia.com/lasynthese

Le premier site Web a 20 ans !

Ce fut en 1991 que le premier site Web (celui du CERN :  Info.cern.ch) a été mis en ligne. La formidable aventure pouvait commencer. Le « WWW » a été inventé deux ans plus tôt par Tim Berners-Lee (patron du W3C – photo ci-contre). C’est en 1993 que le code source du World Wide Web est devenu libre de droit et tomba dans le domaine public donnant naissance à bon nombre d’implémentations dont Apache (et IIS chez Microsoft). En 1994, c’est un navigateur « privé » (et payant !) : Netscape Navigator qui arrive sur le marché détrônant le célèbre mais incomplet « Mosaic ». La suite on la connaît : arrivée de Microsoft qui, une fois n’est pas coutume, n’avait pas vu la révolution en marche et a dû très rapidement réorienter ses activités Online « privées » (Microsoft Network ou MS Network qui donnera naissance à MSN), vers les protocoles du WEB…

Naissance d’IIS et surtout Internet Explorer qui ouvrira la porte à la gratuité des moyens d’accès… Le début d’un des plus grands tournants de l’industrie informatique.

L’Open Source en tant que facteur d’innovation dans l’administration française

Selon une étude Markess International (http://www.markess.fr) publiée en août 2010, l’Open Source représente un facteur d’innovation dans le secteur public en France, aussi bien dans le domaine de la relation avec les usagers, que dans celui des processus internes et des modes de travail des agents.

Étonnant raccourci, qui lie Open Source (un modèle de développement et de commercialisation de logiciels) et innovation dans le secteur public. Au moins aussi étrange que celui qui consisterait à lier le modèle commercial classique, en tant que tel, à l’innovation dans le secteur public….

Le développement de la relation avec les citoyens, réel et souvent associé par les usagers à une véritable innovation, ne doit pas son caractère innovant à l’usage de solutions Open Source. Il le doit à la rupture que représentent ces services avec les modèles passés d’interaction administration-usagers. Et à la mise à niveau de ces services avec ceux qui existaient, parfois depuis de nombreuses années, entre les entreprises privées et leurs clients, et pas toujours, loin s’en faut, sur la base de solutions Open Source.

Pour ce qui concerne le volet de la transformation des processus internes, de l’amélioration des pratiques de communication, partage, collaboration entre les agents de l’administration, là aussi il faut noter qu’il s’agit de la prise en compte dans l’administration de pratiques et de disciplines qui existent depuis de nombreuses années dans les entreprises privées, qui n’ont pas toutes eu recours forcément aux solutions Open Source.

Enfin le secteur public n’est pas homogène. Certaines de ses organisations ont innové depuis de nombreuses années dans les domaines de la relation avec leurs usagers, comme des modes de travail de leurs agents. Et n’ont pas à rougir de comparaisons avec le secteur privé. Et sans utilisation obligatoire de solutions Open Source.

Derniers articles »